Cette liste sera complétée régulièrement.
Réponse de Christophe Dupin, adjoint délégué à la Culture et à l'éducation populaire
Votre question portait sur la possibilité d’un projet de street art sur les armoires électriques de la ville.
Nous plaçons au cœur de notre politique culturelle l’épanouissement de la vie artistique locale, et le tissage de liens entre artistes et population. Un projet de street art est donc d’ores et déjà amorcé par la Ville. Plusieurs services et en premier lieu la Direction des Affaires Culturelles sont sollicités dans l’optique de voir le street art mis en avant comme projet participatif auprès d’habitants et de jeunes, et comme l’adresse d’un geste culturel délivré dans l’espace public.
Plusieurs lieux potentiels aux niveaux d’exposition divers ont été identifiés pour accueillir des œuvres, et un travail de partenariat a été entamé avec des artistes de street art et des associations dans une dynamique de co-construction. Plus spécifiquement sur votre proposition d’utiliser les armoires électriques, ces équipements ne rentrent pas dans le périmètre du projet, des réglementations interdisant leur usage dans ce but pour raisons de sécurité, et parce qu’il s’agit d’équipements gérés par la Métropole et non par la ville. Toutefois, nous notons l’intérêt exprimé pour ce type de projet, et ne manquerons pas d’enrichir notre réflexion afin de développer le street art sur Tours tout au long du mandat.
Réponse de Bertrand Renaud, Adjoint au Maire délégué aux archives municipales et au patrimoine, Adjoint de quartier Tours Nord Ouest
Vous souhaitez savoir si la Ville de Tours prévoit des initiatives spécifiques pour célébrer l’année jubilaire sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Je précise qu’il existe en Touraine deux associations dont l’objet est, respectivement, la mise en valeur et la promotion de la voie tourangelle, et la recherche sur Saint-Jacques et Compostelle :
- Association des chemins de Compostelle en Touraine, présidée par Jean-Paul Huguet (www.compostelle-tours.org),
- Association Fondation David Parou-Saint-Jacques, présidée par Denise Péricard-Méa (www.saint-jacques-compostelle.info).
Les différentes initiatives autour de l’année jubilaire seront portées par ces deux structures en charge du secteur, en lien avec l’Office de tourisme de Tours Métropole Val de Loire.
Les services de la Ville pourront intervenir en appui à ces actions, et notamment la Direction des archives et du patrimoine, pour apporter son expertise technique.
Réponse d’Eric THOMAS, adjoint délégué aux sports
Votre question porte sur la date de réouverture du bassin extérieur de la piscine du Lac.
Je précise que cette piscine n’est pas gérée directement par la ville de Tours. En effet, le Centre Aquatique du Lac est un équipement communautaire dont la gestion est confiée à un délégataire privé. Pour toute information complémentaire , je vous propose de consulter le site suivant : www.centre-aquatique-du-lac.fr
Cependant, pour répondre à votre interrogation, je vous précise que la réouverture de la piscine du Lac est prévue pour le 30 juin prochain (bassins intérieurs et extérieurs), selon les conditions sanitaires nationales.
Contrairement à d’autres piscines de l’agglomération tourangelle, le Centre aquatique du Lac n’a, en effet, pas pu rouvrir son bassin extérieur pour raisons de travaux. Les bassins couverts étaient quant à eux, concernés par la fermeture imposée administrativement par la crise sanitaire.
Ces travaux sont la conséquence d’une importante inondation survenue dans les sous-sols où se trouvent toutes les installations techniques indispensables au fonctionnement de la piscine.
L’importance de ces réparations et leur délai de mise en œuvre - certaines pièces très spécialisées ont des délais de livraison de plusieurs semaines - contraignaient à une fermeture longue afin de pouvoir accueillir le public dans de bonnes conditions.
Réponse de Bertrand RENAUD, Adjoint au Maire délégué aux archives municipales et au patrimoine, Adjoint de quartier Tours Nord Ouest
Votre question porte sur le projet de restauration de la fontaine de Beaune-Semblançay, située dans le jardin du même nom.
Le projet de restauration de la fontaine a été instruit auprès de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Centre Val de Loire, cette fontaine du début du XVIe étant classée monument historique.
Au regard de son histoire particulière, car située dans l’espace public et ayant connu trois déplacements, cette fontaine est dans état de conservation très délicat.
La Ville de Tours dispose d’un patrimoine historique important, nécessitant chaque année d’importants investissements pour l’entretien des différents monuments.
Ainsi, la restauration de la fontaine est estimée à plus de 400 000 euros.
Je précise que les priorités d’intervention et la nature des travaux sont définis en lien étroit entre la Ville et la DRAC Centre Val de Loire.
Après échanges, il a été décidé d’un commun accord de ne pas inscrire la restauration de la fontaine au budget dès cette année. Le choix de l’opération de restauration la plus urgente s’est porté de manière concertée entre les deux institutions sur la crypte de l’église romane de l’ancienne abbaye de Marmoutier.
Quant à la fontaine de Beaune-Semblancay, la première phase de l’opération consistera à son démontage, pour remisage dans un lieu de conservation, dans l’attente de l’inscription des crédits nécessaires à sa restauration au budget de la Ville.
Réponse d’Eric Thomas, adjoint au Maire délégué aux sports
Vous souhaitez savoir si la Ville de Tours envisage la construction d’un grand complexe sportif pour accueillir le Tours Métropole Basket qui évolue désormais en Pro B.
Je tiens à préciser que notre collectivité apporte chaque année un soutien important aux clubs sportifs, professionnels et amateurs, via des subventions et via l’entretien, la rénovation ou l’agrandissement des nombreuses infrastructures sportives gérées par la Ville. Comme vous le savez sans doute, beaucoup de ces équipements sont vieillissants et nécessitent d’importants investissements pour être modernisés et permettre aux usagers une pratique sportive dans de bonnes conditions.
Nous avons la chance d’accueillir en Touraine plusieurs clubs professionnels dont les bons résultats contribuent à la mise en valeur et l’attractivité de notre ville et plus largement de l’agglomération et du département.
Ainsi, l’action de la Ville en direction des clubs sportifs doit s’articuler avec celle de la Métropole et des autres collectivités locales (région, département) susceptibles d’intervenir aux côtés du monde sportif tourangeau.
La réflexion autour de la construction d’une nouvelle salle pour le Tours Métropole Basket – voire d’autres clubs de haut niveau - relève donc logiquement d’une échelle supra-communale et elle doit d’abord être portée par Tours Métropole Val de Loire et en partenariat avec les autres partenaires institutionnels mentionnés.
Cette réflexion doit prendre en compte les équipements déjà présents sur le territoire, les besoins des clubs de l’agglomération tourangelle, mais également les autres usages possibles. C’est le sens des échanges que nous menons avec le président de la Métropole.
Réponse d’Eric Thomas, adjoint au Maire délégué aux sports
Vous m’interrogez sur les mesures que compte mettre en œuvre la ville en soutien aux clubs sportifs impactés par la crise sanitaire.
Vous évoquez plus particulièrement la situation de certains clubs amateurs qui auraient vu leurs effectifs baisser en conséquence des restrictions liées au covid-19.
Depuis le début du mandat, nous portons une attention particulière au contexte sanitaire en constante évolution, afin d’anticiper et de préparer les conditions de reprise des activités sportives. En tant qu’adjoint aux sports, je suis en contact régulier avec les dirigeants associatifs pour échanger sur la situation de chaque club et les difficultés éventuelles qu’ils peuvent rencontrer. A ce sujet, mon inquiétude et celle des dirigeants concerne le retour tardif mais essentiel des bénévoles dans les clubs.
La Ville apporte chaque année un soutien important au monde associatif sportif, via des subventions dédiées aux projets et au fonctionnement des clubs, et aux manifestions sportives, d’un montant de près de 2M€. Elle y contribue également par la mise à disposition de créneaux dédiés aux clubs dans les équipements sportifs de la Ville. Notre équipe municipale a récemment décidé de rendre gratuits les créneaux dans les gymnases et infrastructures sportives pour tous les clubs amateurs, depuis le 1er septembre 2021, ce qui n'était pas le cas jusqu'à maintenant. Très attendu, ce soutien a été très apprécié.
La campagne de subventions 2022 est actuellement en cours. Les dossiers déposés via le portail en ligne dédié sont en cours d’instruction par la direction des sports. Le montant et le versement de subventions sera soumis au conseil municipal en fonction des projets et des activités proposées.
L’action de la Ville en direction des clubs sportifs doit par ailleurs s’articuler avec celle de la Métropole et des autres collectivités locales (région, département) susceptibles d’intervenir aux côtés du monde sportif tourangeau. Par exemple, la Région Centre Val de Loire fait d'importants efforts pour l'emploi associatif, avec le dispositif "Cap Asso".
En résumé, lors du processus d’attribution des subventions 2022, je serai particulièrement vigilant aux impacts de la crise covid sur les clubs tourangeaux. Dans ce cadre, la Direction des sports et moi-même restons disponibles pour programmer des rendez-vous pour préciser ou ajuster le soutien ou le partenariat à mettre en place avec chaque structure.
Réponse d’Eric Thomas, Adjoint au Maire délégué aux Sports
Vous proposez que la Ville étudie l’installation de terrains de tennis en accès libre sur l’Ile Balzac.
L’ile est aujourd’hui un lieu de détente et de nature pour les Tourangelles et Tourangeaux, avec un parc de plus de 24 hectares, des jeux pour enfants et une plaine permettant de pratiquer plusieurs activités sportives.
La ville dispose de 41 terrains répartis sur 3 sites, tous gérés par un club. La Direction des sports travaille actuellement à l’élaboration d’un plan pluriannuel d’entretien et de rénovation de ces terrains, à raison de 2 à 3 terrains par an.
Concernant l’installation d’un terrain en libre accès, nous avons pris des renseignements auprès d’autres villes disposant de tels équipements.
Ceux-ci nécessitent notamment une gestion particulière (gestion des contrôles d’accès, gestion des réservations…) et ils peuvent être difficiles à maintenir en bon état dans le temps.
Si aujourd’hui il n’y a pas de projet prévu pour élargir l’offre de loisirs de l’Ile Balzac par des terrains de tennis, vous avez toutefois la possibilité de soumettre votre proposition dans le cadre du budget participatif.
Une plateforme dédiée a été mise en place pour le dépôt des projets des Tourangelles et Tourangeaux : https://decidonsensemble.tours.fr/processes/budget-participatif-2022 Vous pouvez transmettre vos idées jusqu’au 8 avril prochain.
Pour permettre aux habitants d’affiner leur projet avec l’aide des services municipaux un « Forum des projets du budget participatif » sera organisé le 22 mars à 18h à l’Hôtel de Ville.
Les projets proposés seront ensuite soumis au vote des habitantes et habitants de Tours du 21 septembre au 18 octobre 2022.
Réponse de Christophe Dupin, adjoint au maire délégué à la culture et aux droits culturels
Effectivement, plusieurs actions de « street art » ont vu le jour à la fin de l’été.
Au niveau du passage du Pèlerin, au pied de la Tour Charlemagne, la Ville a accompagné l’association le M.U.R. qui cherchait désespérément un lieu depuis plusieurs années pour accueillir son panneau. Le principe, c’est qu’un artiste propose tous les deux ou trois mois une œuvre différente sur un panneau de 18 m². L’association a reçu de la ville une subvention de 10 900 € en 2022 et une aide de Mécénat Touraine Entreprises. Cette somme permet à l’association de couvrir les rémunérations des artistes, leurs défraiements, le transport, 3 ou 4 jours d’hébergement et de restauration, ainsi que le coût de fabrication du panneau en bois et sa pose.
Pour l’îlot de la gare, c’est la Ville qui a fait une commande à l’association « Les Ateliers de l’Étoile », pour un montant de 20 350 € pour deux fresques : l’une de 100 m² réalisée par l’artiste Brusk, et l’autre réalisée par l’artiste tourangeau Drop Oner. Ce montant couvre les cachets des artistes sur les 5 jours d’intervention, la location de la nacelle et le paiement de son conducteur, les frais de transport, d’hébergement et de restauration des artistes et le matériel (bombes aérosols).
Ensuite, il y a des murs d’expression artistique libre, comme rue du Capitaine Pougnon et au pied du pont de l’autoroute dans le parc Sainte-Radegonde. Là, les artistes ne sont pas rémunérés, ils ont la liberté artistique de faire ce qu’ils veulent suivant leur inspiration, parfois en recouvrant d’autres fresques, car les arts plastiques urbains sont des arts éphémères.
Nous avons marqué notre volonté de développer les arts plastiques urbains sur Tours dans les mois et années à venir, car ils apportent de la couleur, de la poésie et du plaisir pour les habitants et les touristes.
Réponse d'Eric THOMAS, Adjoint au Maire délégué aux Sports
La Ville de Tours et la Direction des Sports portent une attention toute particulière aux questions d’économies d’énergie dans les bâtiments publics.
Pour cela, nous veillons à appliquer les bonnes pratiques et à sensibiliser les différents usagers à ce sujet. En plus des pratiques du quotidien, la Ville a mis en place différentes mesures qui seront présentées dans un plan global de sobriété énergétique.
Comme vous l’indiquez, le Centre municipal des sports est un bâtiment de plus de 25.000 m², vieillissant et énergivore, à l’instar de nombreux équipements de la Ville. Leur rénovation est donc une des priorités de notre plan pluriannuel d’investissement, afin d’améliorer le confort des usagers et la facture énergétique.
Concernant le Centre Municipal des Sports, celui-ci a fait l’objet d’un diagnostic et il en résulte une première phase de travaux sur le secteur de la Patinoire qui a débuté en octobre 2022 et se terminera à l'été 2023. Les objectifs : permettre une meilleure accessibilité avec l'ajout d'un ascenseur extérieur, le changement des fenêtres et une meilleure isolation, ainsi que la mise à disposition des associations du quartier d'une nouvelle salle de gym douce...
D’autres solutions sont déjà mises en place pour abaisser la facture énergétique des équipements du Palais des Sports :
Nous travaillons également à une optimisation de la durée d’exploitation de la patinoire.
Réponse d’Antoine Martin, Adjoint au Maire délégué à la Transparence et l'amélioration de l’action publique, aux données ouvertes, aux systèmes d'information et aux services publics numériques
La ville de Tours a voté un vœu de moratoire du déploiement de la 5G jusqu'à la publication du rapport de l'Anses prévu pour le premier semestre 2021.
D'ici là, certains opérateurs pourraient déployer une forme particulière de 5G dite "5G DSS" sur le territoire de notre commune, qui ne correspond pas à une 5G utilisant les fréquences de 3,5GHz (la 5G classique), mais exploitant les bandes de fréquences de la 4G.
La ville de Tours étudie à l'heure actuelle tous les moyens possibles pour permettre la mise en oeuvre de ce moratoire sur cette technologie (et plus particulièrement la 5G à 3,5 GHz), ainsi que l'organisation d'un débat sur l'impact environnemental et sanitaire de cette technologie.
Réponse d’Antoine Martin, Adjoint au Maire délégué à la Transparence et l'amélioration de l’action publique, aux données ouvertes, aux systèmes d'information et aux services publics numériques
Nous avons bien pris en compte notre demande. Il est tout à fait possible de choisir un autre système de durées maximales d’utilisation des EPN pour les usagers. Il avait été choisi jusqu’ici par les mandats précédents de créer une limite de deux heures d’utilisation à l’EPN Courteline (et des créneaux renouvelables de 30 minutes dans les autres EPN) de manière à favoriser une « rotation » de leur utilisation. Il pourrait cependant être tout à fait possible de revenir sur cette durée, en fonction des besoins des utilisateurs, et notamment sur présentation de la carte de demandeur d’emploi.
Nous étudierons la possibilité de faire évoluer ces dispositifs dès début janvier 2021 avec les services concernés. Nous vous tiendrons au courant le cas échéant.
Réponse d’ Antoine Martin, adjoint au maire délégué à la transparence et à l'amélioration de l'action publique, Données Ouvertes, et Services Publics Numériques
Pour vous répondre, la ville de Tours est actuellement en cours de réflexion sur la publication en ligne d'un certain nombre de procédures et de données produites par les services (c'est la démarche d'Open Data, "ouverture des données" en français).
A l'heure actuelle, il est vrai, il n'est pas possible de consulter les permis de construire ainsi que l'instruction des dépôts préalables sur le site internet. Nous sommes en cours de finalisation de la mise en ligne de ces dépôts sur le portail d'Open Data de la ville (vous pourrez trouver tout un ensemble de données de la ville ici : https://data.tours-metropole.fr/pages/home/), puis mettre en lien ces données directement sur le site de la ville.
Il faut compter encore quelques semaines de patience pour que la procédure de publication de données hebdomadaires soit bien calée, mais cela ne devrait plus être très long.
Annaelle Schaller, Adjointe au Maire déléguée à la démocratie permanente, à la vie associative, à la citoyenneté, au conseil municipal des jeunes et aux élections
Votre question concerne les moyens mis à disposition des conseils de quartiers pour la réalisation des projets des habitants.
Les conseils de quartier disposent d’une enveloppe budgétaire d’investissement de 180 000 € à engager sur une période de 3 ans (2021, 2022 et 2023). En moyenne, chaque conseil de quartier peut donc utiliser un budget de 22 500 € sur les trois années. Les ateliers thématiques élaborent des propositions budgétaires et les transmettent aux coprésidents, afin qu’elles puissent être soumises au vote du conseil de quartier lors d’une assemblée générale.
Certains conseils ont déjà fait voter les premiers projets, d’autres le feront très probablement à la rentrée.
Réponse d’Antoine Martin, Adjoint au Maire délégué à la Transparence et l'amélioration de l’action publique, aux données ouvertes, aux systèmes d'information et aux services publics numériques
Vous nous interrogez sur les mandats et fonctions occupés par les conseillers municipaux dans les organismes extérieurs.
Les élus municipaux sont désignés dans différentes instances selon plusieurs modalités :
- Par délibération, pour représenter la Ville,
- Par arrêté, pour représenter le Maire.
Leur représentation peut également découler de différentes échéances électorales (élections des membres du conseil métropolitain, départemental ou régional par exemple) ou être prévue par les statuts de l’organisme.
Ainsi, 6 conseillers municipaux occupent un mandat dans une autre collectivité territoriale:
- Conseil départemental 37 : Barbara Darnet-Malaquin, Franck Gagnaire, Olivier Lebreton,
- Conseil régional Centre Val de Loire : Jean-Patrick Gille, Betsabée Haas, Cathy Münsch-Masset.
La liste des conseillers municipaux étant également élus au conseil métropolitain est longue (39 élus sont concernés), vous pourrez trouver la liste exhaustive ici.
Les désignations peuvent être facultatives, en cas d’adhésion à des associations, ou obligatoires, par exemple au sein du CCAS ou d’une société dont la Ville est actionnaire.
En fonction des statuts et du mandat confié aux élus, ils peuvent ainsi être simple membre d’une assemblée générale, administrateur au sein d’un Conseil d’administration, Président ou Vice-Président d’un organisme.
Ces mandats n’empêchent pas la possibilité pour un élu de s’engager, à titre personnel, dans une entité : adhérent d’un club de sport, à un réseau professionnel par exemple.
Toutes ces possibilités pour les élus locaux d’occuper une fonction dans différents organismes doivent être conciliées avec l’obligation de prévention des conflits d’intérêt, posée par la loi du 11 octobre 2013 et le code pénal en son article 432-12.
Pour identifier l’ensemble des désignations, et prévenir d’éventuelles situations de conflit d’intérêt dû à l’exercice d’une fonction dans un autre organisme, les services tiennent à jour un fichier des représentations au titre de la Ville.
La liste détaillée des représentations étant très longue (plus de 500 mandats de représentation, tous étant bénévoles), vous trouverez sous un mois le détail intégral publié sur le portail d’Open Data de la ville.
Vous y trouverez notamment des infographies détaillant la participation des élus au sein des organismes extérieurs, ainsi que l’ensemble des représentations confiées au titre de leur mandat de conseiller municipal.
Ainsi, chaque citoyen pourra aller prendre connaissance des désignations des élus au sein de diverses structures pour représenter la Ville de Tours et ainsi connaître leurs différents mandats et fonctions.
Vous nous interrogez sur l’installation de nouveaux panneaux d’expression libre à Tours.
L’installation de ces panneaux relève du service Circulation Voirie. De nouveaux panneaux sont actuellement en cours de déploiement, sur tout le territoire de la ville.
Au total, 20 nouveaux panneaux seront installés, dont huit qui sont déjà implantés.
Une cartographie précise des implantations sera disponible sur le site de la ville au cours du premier trimestre 2022.
Je précise également qu’il existe dans les différents secteurs de la ville des panneaux d’information de quartier (vitrines fermées à clé) qui sont généralement utilisés par les conseils et comités de quartier.
Annaelle Schaller, maire adjointe déléguée à la démocratie permanente :
Nous sommes bien conscients des désagréments entraînés par ces travaux. Concernant la mobilité des riverains, la porte d’entrée pour les véhicules se situe actuellement rue de Châteauneuf : un panneau sous le sens interdit précise « Sauf riverains et livraison ». Les panneaux de déviation pour aller vers les quais vont être posés prochainement. Enfin, nous étudions la possibilité de mettre provisoirement la rue Bretonneau à double sens.
Concernant la co-construction, nous avons invité les riverains, usagers, commerçants, membres du conseil de quartier et associations à participer à la réflexion (…)
Trois ateliers de travail ont été organisés. Nous nous sommes appuyés sur les propositions des participants pour l’arbitrage final. La rénovation de la place va répondre à bon nombre d’attentes exprimées, comme la déambulation piétonne agréable et sécurisée (…) Votre témoignage montre que notre démarche de co-construction est encore perfectible. Nous allons l’évaluer afin d’améliorer les projets à venir.
Sur le court terme, un créneau est réservé aux habitants, tous les mercredis de 9 h à 9 h 30, lors de la réunion de chantier passage du Pèlerin. Toutes les informations sont en ligne sur les sites de la Ville et de la Métropole. Enfin, Armelle Gallot Lavallée, maire adjointe déléguée aux transitions des mobilités, viendra à votre rencontre.
Vous avez adressé une question au Conseil Municipal et nous vous en remercions. Toutes les questions reçues n’ont pu être présentées en séance mais nous tenons à apporter à chacun et chacune une réponse écrite.
Vous avez transmis une proposition à ma collègue, Madame Schaller, consistant à réserver une ligne du budget participatif qui sera dédiée au remboursement anticipé de la dette.
Comme vous le soulignez, la gestion de la dette est effectivement un des principaux enjeux pour notre Ville, d’autant que nous serons confrontés sur les prochains exercices à des charges financières particulièrement importantes en lien avec le remboursement des emprunts obligataires « historiques » de la collectivité, emprunts souscrits au 20ème siècle et remboursables de 2023 à 2026.
Je tiens à vous préciser qu’il s’agit d’une préoccupation majeure pour la municipalité et que différentes mesures sont prises en matière de gestion active de cette dette.
La dette de la Ville baisse ainsi chaque année depuis 2018, ce qui signifie que la collectivité rembourse davantage d’emprunts qu’elle n’en souscrit.
Cette année, le désendettement s’est poursuivi avec une baisse de l’encours de 5,5 M€ (contre 4,8 M€ fin 2021). Pour 2023, il est prévu de rester autour du seuil de 200 M€ d’encours de la dette.
En plus de la réduction de l’encours, nous travaillons sur la structure de la dette dont une grande partie présente encore des taux supérieurs à la moyenne. Ainsi, les prêts souscrits depuis le début de la mandature l’ont été à des taux particulièrement intéressants surtout lorsqu’elles sont mises en perspective avec le marché actuel qui connait une remontée des taux.
En résumé, grâce à la diminution de l’encours de la dette dont le stock actuel coûte cher et à la souscription de prêts à des taux bas, le niveau des frais financiers payés par la Ville baisse d’année en année (ils étaient de 13,5 M€ en 2018 et seront quasiment divisés par 2 en 2023 à 7,2M€).
Concernant la question du remboursement anticipé des emprunts, la Ville saisit les opportunités quand cela est possible et permet de réduire ses frais financiers. Ainsi, cette année, un nouveau remboursement anticipé d’emprunt de 5 M€ été réalisé, permettant un gain net cumulé d’environ 1 M€.
Je précise que l’opportunité de réaliser de telles opérations dépend à chaque fois de plusieurs variables : d’une part du coût de sortie des emprunts (pouvant engendrer le versement d’une indemnité de remboursement anticipé souvent très élevée), ainsi que des conditions offertes par les marchés financiers pour se refinancer et d’un nécessaire arbitrage entre le niveau d’investissement recherché et le besoin d’emprunt nouveau nécessaire.
Outre la gestion de sa dette financière, la Ville a également entamé un travail pour réduire sa « dette grise » : ainsi, la municipalité a établi un plan pluriannuel d’investissement sur 10 ans pour rénover, moderniser, et quand cela est nécessaire, reconstruire les bâtiments et équipements publics.
Une grande partie de ces travaux vise la rénovation thermique et énergétique des bâtiments qui permettront, autre que l’amélioration du confort des usagers, la réalisation d’économies de fluides et de dépenses d’entretien.
Enfin, concernant le budget participatif de la Ville, sa première édition a mobilisé plus de 350 porteurs de projets et 6 500 électeurs. 11 projets citoyens ont été retenus dans ce cadre, à l’issue d’un vote ouvert en ligne et dans des bureaux de vote dédiés. Pour ce faire, la Ville a inscrit une ligne spécifique dans son budget d’investissement afin de permettre la réalisation de ces initiatives des habitants. Le budget participatif sera reconduit en 2023, et la seconde édition sera lancée dès le mois de février.
Comme indiqué, la possibilité ou non de rembourser de manière anticipée les emprunts dépend de plusieurs facteurs qu’il est nécessaire d’étudier au cas par cas. Nous n’avons donc pas retenu votre proposition de dédier une ligne du budget participatif à cette action, mais je partage votre souci de pédagogie et de transparence autour de ces enjeux importants.
C’est ce que nous nous efforçons à faire chaque année, notamment lors du débat d’orientations budgétaires qui a eu lieu en conseil municipal le 14 décembre dernier, et au moment du vote du budget de la Ville.
Réponse de Frédéric Miniou, Adjoint au Maire délégué aux finances et aux marges de manœuvre, aux investissements productifs et au conseil en gestion
Vous avez adressé une question au Conseil Municipal et je vous en remercie. Toutes les questions reçues n’ont pu être présentées en séance mais nous tenons à apporter à chacun et chacune une réponse écrite. Vous avez transmis une proposition à ma collègue, Madame Schaller, consistant à réserver une ligne du budget participatif qui sera dédiée au remboursement anticipé de la dette.
Comme vous le soulignez, la gestion de la dette est effectivement un des principaux enjeux pour notre Ville, d’autant que nous serons confrontés sur les prochains exercices à des charges financières particulièrement importantes en lien avec le remboursement des emprunts obligataires « historiques » de la collectivité, emprunts souscrits au 20ème siècle et remboursables de 2023 à 2026.
Je tiens à vous préciser qu’il s’agit d’une préoccupation majeure pour la municipalité et que différentes mesures sont prises en matière de gestion active de cette dette. La dette de la Ville baisse ainsi chaque année depuis 2018, ce qui signifie que la collectivité rembourse davantage d’emprunts qu’elle n’en souscrit.
Cette année, le désendettement s’est poursuivi avec une baisse de l’encours de 5,5 M€ (contre 4,8 M€ fin 2021). Pour 2023, il est prévu de rester autour du seuil de 200 M€ d’encours de la dette.
En plus de la réduction de l’encours, nous travaillons sur la structure de la dette dont une grande partie présente encore des taux supérieurs à la moyenne. Ainsi, les prêts souscrits depuis le début de la mandature l’ont été à des taux particulièrement intéressants surtout lorsqu’elles sont mises en perspective avec le marché actuel qui connait une remontée des taux.
En résumé, grâce à la diminution de l’encours de la dette dont le stock actuel coûte cher et à la souscription de prêts à des taux bas, le niveau des frais financiers payés par la Ville baisse d’année en année (ils étaient de 13,5 M€ en 2018 et seront quasiment divisés par 2 en 2023 à 7,2M€).
Concernant la question du remboursement anticipé des emprunts, la Ville saisit les opportunités quand cela est possible et permet de réduire ses frais financiers. Ainsi, cette année, un nouveau remboursement anticipé d’emprunt de 5 M€ été réalisé, permettant un gain net cumulé d’environ 1 M€.
Je précise que l’opportunité de réaliser de telles opérations dépend à chaque fois de plusieurs variables : d’une part du coût de sortie des emprunts (pouvant engendrer le versement d’une indemnité de remboursement anticipé souvent très élevée), ainsi que des conditions offertes par les marchés financiers pour se refinancer et d’un nécessaire arbitrage entre le niveau d’investissement recherché et le besoin d’emprunt nouveau nécessaire.
Outre la gestion de sa dette financière, la Ville a également entamé un travail pour réduire sa « dette grise » : ainsi, la municipalité a établi un plan pluriannuel d’investissement sur 10 ans pour rénover, moderniser, et quand cela est nécessaire, reconstruire les bâtiments et équipements publics.
Une grande partie de ces travaux vise la rénovation thermique et énergétique des bâtiments qui permettront, autre que l’amélioration du confort des usagers, la réalisation d’économies de fluides et de dépenses d’entretien.
Enfin, concernant le budget participatif de la Ville, sa première édition a mobilisé plus de 350 porteurs de projets et 6 500 électeurs. 11 projets citoyens ont été retenus dans ce cadre, à l’issue d’un vote ouvert en ligne et dans des bureaux de vote dédiés. Pour ce faire, la Ville a inscrit une ligne spécifique dans son budget d’investissement afin de permettre la réalisation de ces initiatives des habitants. Le budget participatif sera reconduit en 2023, et la seconde édition sera lancée dès le mois de février.
Comme indiqué, la possibilité ou non de rembourser de manière anticipée les emprunts dépend de plusieurs facteurs qu’il est nécessaire d’étudier au cas par cas. Nous n’avons donc pas retenu votre proposition de dédier une ligne du budget participatif à cette action, mais je partage votre souci de pédagogie et de transparence autour de ces enjeux importants.
C’est ce que nous nous efforçons à faire chaque année, notamment lors du débat d’orientations budgétaires qui a eu lieu en conseil municipal le 14 décembre dernier, et au moment du vote du budget de la Ville.
Réponse d’Iman Manzari, Adjoint au Maire délégué au Commerce, artisanat, congrès, foires et marchés, manifestations commerciales et matériel et fêtes
Votre question porte sur la stratégie commerciale de la municipalité et la question de l’accessibilité du centre-ville.
La Ville de Tours est reconnue pour son dynamisme commercial et notre action vise à conforter et développer cette dynamique.
La stratégie commerciale que nous portons s'inscrit dans la perspective plus globale du projet municipal. Ainsi, elle doit s’articuler avec des orientations telles que la transition des mobilités, l'adaptation de la logistique urbaine et le développement d'une ville apaisée.
Les données relatives à la piétonisation du pont Wilson permettent d'affirmer qu'il n'y a pas moins de voitures en ville qu'auparavant. Cette mesure ne nuit donc pas à l'attractivité commerciale et elle permet de mieux partager les espaces publics entre automobilistes et cyclistes.
Sur ce sujet comme sur d’autres, la Ville a mis en place des temps de concertation avec les commerçants et les associations qui les représentent. Ainsi, les résultats des comptages réalisés sur le pont Wilson leur ont été présentés ainsi qu’aux associations de cyclistes et de transports en commun. Ces discussions nous ont permis d’identifier des points d’amélioration (stationnement des vélos en centre-ville, les mesures spécifiques qui seront mises en place pendant les travaux sur le pont Napoléon cet été… ) mais ces acteurs n’ont pas remis en cause la piétonisation du pont Wilson.
Au cours du mandat, des travaux restent à mener sur la question du stationnement en surface et en ouvrage. La rotation sur les places en surface est suffisante pour accueillir les personnes se déplaçant en voiture en centre-ville. Les capacités de stationnement en ouvrage sont quant à elles souvent sous-utilisées. En complément, les parcs-relais constituent aussi une solution de rabattement sur la ligne de tramway.
Afin de faciliter la venue des clients en centre-ville, la Ville avait versé, en décembre, une subvention de 10 000€ aux commerçants via l'association des Vitrines de Tours, pour offrir aux clients tickets de parking et des tickets de bus et de tram. Nous apportons également notre soutien aux animations commerciales organisées en lien avec la collectivité et qui concourent à l’attractivité du centre-ville.
Enfin, depuis le début du mandat, nous avons mis en place différentes mesures et réflexions qui sont venues accompagner les commerçants pendant la crise sanitaire, et nous proposerons d’autres actions pour les soutenir.
Réponse d’ Iman Manzari, Adjoint au Maire délégué au Commerce, artisanat, congrès, foires et marchés, manifestations commerciales et matériel et fêtes
Votre question porte sur les horaires des marchés de la Ville de Tours. Vous proposez notamment de tenir des marchés en fin d’après-midi, plutôt que le matin. Je précise que les créations de marchés et leurs horaires se décident en lien avec les représentants des commerçants et des exposants.
La Ville de Tours dispose aujourd’hui d’une offre importante de marchés. Répartis sur l’ensemble de la commune, ils se tiennent tous les jours de la semaine, sauf les lundis. Le marché associatif de Montjoyeux, le marché aux fleurs et le marché gourmand de la place Châteauneuf proposent déjà une amplitude horaire plus importante et sont ouverts jusqu’à 19h, voire 20h30 pour le marché gourmand.
L’implantation de nouveaux marchés, ou à des horaires décalés, peut être étudiée à la demande des habitants, mais elle doit se faire en concertation avec l’ensemble des parties prenantes et correspondre à un besoin avéré.
Ainsi, un marché hebdomadaire a pu être installé l’année dernière dans le quartier Monconseil, qui en était dépourvu jusque-là.
Réponse d’Iman Manzari, adjoint au Maire délégué au Commerce, artisanat, congrès, foires et marchés, manifestations commerciales et matériel et fêtes
Vous m’interrogez sur l’installation de nouveaux enseignes de restauration rapide autour de la place de la Liberté (place Thiers).
Je précise que la Ville n’est pas propriétaire des commerces situés dans ce secteur. Elle ne dispose donc que de marges de manœuvre limitées pour tenter une régulation de la situation précise que vous décrivez.
Pour autant, diversifier le tissu commercial et revitaliser l’offre de proximité dans la ville est une priorité de notre politique en matière de commerce. Nous travaillons actuellement sur plusieurs orientations visant à mieux maitriser l’installation de nouveaux commerces et enseignes dans les quartiers de Tours. Disposer d’une offre commerciale suffisante et diversifiée permet en effet d’améliorer l’accès des Tourangelles et Tourangelles à des commerces de proximité, mais également de dynamiser la vie de quartier et favoriser le lien social.
Ainsi, un travail est mené depuis quelques mois avec les bailleurs partenaires de la Ville (Ligéris, Tours Habitat …) pour permettre une concertation sur les nouvelles installations dans les surfaces commerciales dont ils sont propriétaires. Désormais la Ville sera consultée avant toute nouvelle implantation d’un commerce dans un de ces locaux.
La Ville est partie prenante, avec d’autres partenaires, d’une étude en cours en vue de la création d’un foncière de commerce. A terme, la création d’un tel outil permettra à la collectivité de gérer de bout en bout l’implantation de commerces dans des locaux préalablement acquis par la foncière.
Enfin, nous étudions la possibilité de mettre en place un droit de préemption commercial dans l’intérêt de maintenir une diversité commerciale sur la commune et dans les quartiers et éviter la multiplication d’une même activité (par exemple de restauration rapide comme vous l’avez indiqué) sur un même secteur.
Réponse d’Iman Manzari, Adjoint au Maire délégué au commerce, artisanat, congrès, foires et marchés, manifestations commerciales et matériel et fêtes
Vous vous interrogez sur l’absence d’un casino au sein de notre Ville, alors que la Touraine accueille de nombreux visiteurs chaque année.
Bien qu'ayant évolué à plusieurs reprises depuis le début du 20e siècle, le marché des casinos reste strictement réglementé en France. Les autorisations d'exploitation sont accordées par le Ministère de l'Intérieur, selon des critères précis: réservées dans un premier temps aux stations balnéaires, thermales et climatiques, plusieurs villes ont par la suite été autorisées par la loi à ouvrir un casino.
Cette autorisation n'est toutefois accordée qu'à la principale ville touristique des agglomérations de plus de 500 000 habitants disposant d'une scène artistique.
Comme Tours ne remplit pas ces critères, il n'est donc pas possible d'accueillir un tel équipement sur notre territoire.
Réponse de Iman Manzari, adjoint délégué au commerce
Ce phénomène touche beaucoup de villes et ce modèle est un peu en déclin. Il faut savoir que ces galeries sont privées. La municipalité n’a pas la main sur leur commercialisation ou leur gestion. L’élément positif pour la Galerie Nationale, c’est que le propriétaire est un indépendant. Ce n’est pas une foncière multinationale inaccessible.
J’ai pu rencontrer le propriétaire en octobre dernier à Paris pour partager notre vision. Je lui ai orienté plusieurs porteurs de projets pour des négociations avec des enseignes que l’on a envie d’avoir sur la ville. J’ai eu plusieurs réunions avec des responsables de développement d’enseignes déjà présentes au sein de la galerie pour des projets de développement ou d’extension dont je ne peux pas vous donner le détail car c’est un projet privé. C’est en bonne voie et il y aura de bonnes nouvelles qui vont arriver. Cette difficulté pour la municipalité face à la vacance commerciale, nous l’avions repérée dès le début du mandat. La Ville ne disposait d’aucun outil pour intervenir. Nous avons missionné la SET [Société d’Équipement de la Touraine NDLR] et Ligéris pour mener des études et j’ai bon espoir que nous puissions ouvrir en 2023 notre foncière commerce, qui pourra nous permettre d’intervenir sur la préservation des commerces de proximité mais aussi sur les cellules et les constructions qui sortent de terre et qui sont confiées à des foncières parfois hors sol. Demain, ce sera la foncière de la Ville qui aura un jour son périmètre à l’échelle de la métropole de Tours, je l’espère.
Réponse de Franck Gagnaire, Adjoint délégué à l'Éducation, à la jeunesse, aux familles, à la petite enfance et à la vie étudiante
Votre question portait sur l’ALSH (Accueil de Loisirs sans Hébergement) Pasteur et notamment sur la configuration et l’état des locaux.
La rénovation de l’ALSH fait bien partie des projets de l’équipe municipale. Le programme de renouvellement urbain prévoit ainsi sa rénovation complète à échéance 2024. Le nouvel équipement comprendra des locaux restructurés et des locaux neufs, avec des sanitaires intégrés ainsi qu’une salle polyvalente qui pourra servir à des usages familiaux ou associatifs, hors temps d’accueil extrascolaire. Les espaces extérieurs seront également aménagés, avec des surfaces de jeux, des surfaces végétalisées et un éclairage permettant la sécurisation des usagers.
Dans l’attente de cette réalisation, des travaux d’entretien des bâtiments sont menés pour maintenir les locaux en état.
Réponse de Franck Gagnaire, adjoint au Maire délégué à l'Éducation, à la jeunesse, aux familles, à la petite enfance et à la vie étudiante
Votre question porte sur les modes d’accueil d’enfants proposés par notre collectivité afin de faciliter la reprise professionnelle pour les parents isolés.
Il existe plusieurs dispositifs à Tours qui peuvent répondre aux besoins que vous évoquez. Je précise que les critères d’attribution des places dans les structures d’accueil publiques permettent également de tenir compte des situations des familles monoparentales.
Une place de crèche peut p.ex. être proposée en urgence pour les reprises de travail. Il s’agit alors d’un contrat de 3 mois qui s’adresse aux parents ayant entamé des démarches de recherche de mode d’accueil.
Les relais d’assistantes maternelles (RAM) peuvent également conseiller les parents et les orienter vers une assistante maternelle libérale exerçant sur Tours quand il n’y a pas immédiatement de place disponible en crèche collective.
Réponse d’ Alice Wanneroy, Adjointe au Maire déléguée à la transition agro-écologique, à l'alimentation, à l'agriculture urbaine, aux marchés de proximité, à la restauration collective, à la Cité de la gastronomie et au tourisme durable
Votre question porte sur le projet de la municipalité pour la future cuisine centrale.
L’alimentation constitue une de nos priorités et la définition d’une stratégie alimentaire ambitieuse est au cœur de notre action. Cette stratégie s’articule autour de trois axes : la transition vers une alimentation décarbonée, l’éducation au goût et la gastronomie pour tous ; et l’inclusion alimentaire.
La restauration scolaire des 8400 écoliers tourangeaux est un levier important pour éduquer les plus jeunes à une alimentation de saison, locale et respectueuse de l’environnement. Pour impulser cette politique alimentaire, notre cuisine centrale, gérée en régie par la municipalité, est un outil essentiel, mais qui date de 1976 et qui a besoin d’être rénové.
En 2018, la précédente majorité avait décidé de préparer la mise en place d’une cuisine commune avec le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) qui aurait produit jusqu’à 20 000 repas par jour.
Après étude et réflexion, nous avons décidé de ne pas donner suite à ce projet, considérant qu’il rendrait trop complexe l’atteinte de nos objectifs : soutenir une alimentation locale, biologique et de qualité, en lien avec le projet alimentaire territorial, travailler à l’éducation alimentaire, et réduire l’impact de l’alimentation sur l’environnement (gestion des biodéchets, réduction du gaspillage alimentaire…). Nous travaillons également à une diversification des repas proposés aux enfants, avec par exemple des options végétariennes.
Pour mieux remplir ces objectifs, la Ville de Tours va construire une cuisine centrale en liaison froide à Tours nord sur un site appartenant à la Ville. Cet investissement doit permettre à la Ville de disposer d’un bâtiment optimisé et innovant afin de produire une alimentation de qualité sur le plan gustatif et environnemental.
Afin d’associer l’ensemble des parties prenantes, un comité de suivi de la politique alimentaire composé de parents d’élèves, d’associations et d’agent.e.s de la Ville se réunira plusieurs fois par an pour accompagner la mise en place du projet. Nous accorderons également une place importante au comité de restauration scolaire (ex-commission restauration) qui est composé de parents d’élèves volontaires, d’élu.e.s et des services de la Ville. Il a justement pour mission de suivre la qualité des repas.
Je vous précise d’ailleurs que le restaurant municipal, qui sert les agents et les élu.e.s, est fourni par la cuisine centrale et que nous consommons donc régulièrement les mêmes plats que les enfants.
Réponse de Franck Gagnaire, Adjoint au Maire délégué à l'Éducation, à la jeunesse, aux familles, à la petite enfance et à la vie étudiante
Votre question porte sur les modalités d’inscription aux centres de loisirs de la Ville.
Comme vous l’indiquez dans votre message, les inscriptions pour l’ASLH Mirabeau ont débuté le samedi 12 juin, soit en week-end pour faciliter la venue des familles. Les places disponibles ont effectivement été réservées très rapidement, avec la constitution d’une liste d’attente. Cet accueil de loisirs est souvent le plus plébiscité par les parents.
En lien avec l’opérateur, nous avons pu accroître sa capacité en la portant à 176 places, dont 80 pour les -6 ans et 96 pour les +6 ans, mais elle ne pourra augmenter davantage afin de pouvoir garantir de bonnes conditions de prise en charge des enfants.
La période de rentrée scolaire peut être mouvante au niveau des organisations familiales et certaines inscriptions ne sont pas maintenues ou utilisées, permettant aux familles inscrites sur la liste d’attente de bénéficier d’une place.
A l’échelle de la Ville, notre collectivité finance 12 accueils de loisirs sans hébergement, en conventionnant avec des opérateurs associatifs ou privés. Je précise que les capacités d’accueil ont été optimisées depuis la rentrée, portant le nombre de places disponibles à 1416 (+68). Il s’agit donc d’un axe majeur de la politique éducation-jeunesse.
Vous évoquez l’ALSH de la Charpraie, situé à Chambray-lès-Tours mais géré par la Ville. Ce lieu permet de proposer 300 places supplémentaires pour des accueils à la journée les mercredis et pendant les vacances scolaires.
Si le critère de la proximité est recherché par les familles, la Ville organise et prend en charge le transport des enfants par navette spéciale à partir de plusieurs sites d’accueil, dont l’école Anatole France.
Bien que plus éloigné, la Charpraie permet aux enfants de profiter d’un accueil en pleine nature, avec des locaux adaptés et des intervenants placés directement sous la responsabilité de la Ville.
Réponse de Franck Gagnaire, adjoint délégué à l’éducation :
La Ville de Tours met en place l’opération de sécurisation des abords des écoles « Rue des enfants » depuis juin 2021. Nous avons expérimenté ces fermetures temporaires de circulation aux heures d’entrée et de sortie d’école le matin et le soir durant un mois. L’évaluation réalisée en septembre 2021 auprès des familles a fait apparaître un taux de satisfaction important : 77 % souhaitaient le maintien de cette expérimentation. La pérennisation a été décidée, sauf devant l’école Rabelais où des aménagements supplémentaires sont nécessaires. Pour préparer l’extension de cette démarche, nous menons une étude sur une dizaine d’écoles supplémentaires pour réaliser des aménagements durant l’été 2023. Diverses mesures pourront être préconisées par l’étude, comme les coupures temporaires de circulation ou des aménagements de voirie comme nous l’avons déjà fait devant les écoles Ernest-Perochon, Paul-Fort, et Simone-Veil.
Réponse d'Armelle Gallot-Lavallée, conseillère municipale déléguée aux aménagements transitoires, au code de la rue, à la sécurité routière et aux mobilités de proximité :
En ce qui concerne l’école maternelle Giraudeau, les parents d’élèves et la direction de l’école avaient demandé en 2015 des aménagements pour ralentir la vitesse des véhicules. Ce que la Ville a fait. C’est donc à cette période qu’a été réalisé l’ilot central et la pose de mobilier, ce qui a permis de sécuriser l’abord de l’école de votre enfant. Deux panneaux verticaux signalent l’école, ainsi qu’un marquage au sol. Nous allons poser prochainement un radar pédagogique, qui affiche la vitesse des automobilistes, afin d’inviter ceux qui sont en infraction à modifier leur comportement. Par ailleurs, la ville passera à 30km/h prochainement et votre rue sera concernée. J’espère qu’avec ces mesures, complémentaires aux aménagements existants, les automobilistes ralentiront à l’approche de l’école et favoriseront ainsi la sécurité des enfants.
Réponse de Betsabée Haas, adjointe déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale, et de Martin Cohen, conseiller municipal délégué à la transition énergétique, aux moyens généraux, aux achats, aux bâtiments communaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l'économie circulaire et au PCAET
D’une manière générale, tous les déchets verts des Parcs et Jardins sont valorisés sous forme de compostage ou de broyage, transformation prise en charge par le service de la collecte de Tours Métropole. Plus ponctuellement, les jardiniers de la Ville utilisent des petits broyeurs sur site pour pailler directement. Pour parler plus particulièrement de la valorisation des sapins, malheureusement le paillage en copeaux de sapins n’est pas idéal pour la plupart des massifs de la ville ni d’ailleurs pour les potagers des jardins familiaux car ils sont de nature trop acide. Au mieux, ce broyat peut être utilisé pour des plantations en terre de bruyère. Cette année nous avons introduit des arbres en pot dans les groupes de sapins dans les quartiers. Ces sapins seront replantés par des Tourangelles et Tourangeaux cet hiver au Bois des Hâtes où ils pourront grandir et être utilisés dans quelques années pour les futurs décors festifs de la ville.
Concernant la collecte des sapins des habitants de la ville, il n’y a effectivement pas aujourd’hui de collecte de déchets végétaux en porte à porte sur Tours, contrairement aux autres communes de la Métropole.
Pendant quelques années, de 2011 à 2016, des points d’apport des sapins sur des lieux municipaux avaient été prévus, dans le but de les broyer sur place. Ce dispositif a été supprimé en 2016 faute de sapins : trop de peu de sapins étaient finalement collectés sur ces lieux.
Depuis cette date, et c’est valable aujourd’hui, les habitants de Tours ont deux possibilités :
- Soit déposer leur sapin en déchetterie, avec une valorisation par la suite en compostage
- Soit ils sont autorisés sur le mois de janvier à mettre leur sapin à côté de leur bac OMR pour être collecté en porte à porte, ce qui signifie qu’ils partiront en enfouissement, et j’en conviens nous ne pouvons clairement pas nous en satisfaire.
Aussi nous pourrons étudier la remise en place de quelques points de collecte volontaires pour le prochain Noël, mais en intégrant le retour d’expériences des années 2011-2016 pour éviter qu’ils soient trop désertés.
Pour revenir à la collecte globale des déchets végétaux en porte à porte, nous prévoyons à partir de printemps 2021 de faire un test, avec deux nouveaux secteurs à l’étude :
- Sainte Radegonde (environ 1200 logements)
- Beaujardin (800 logements)
Cela se fera comme ailleurs sur les autres communes avec le même principe de substitution d’une collecte d’ordures ménagères par une collecte de déchets végétaux.
Cela devrait permettre de collecter de l’ordre de 5 à 8 tonnes. Ces végétaux seront valorisés en compostage, plutôt que d’être envoyés à l’enfouissement comme c’est le cas aujourd’hui pour les sapins partant dans les poubelles d’ordures ménagères.
Si le test sur ces deux secteurs est concluant, d’autres secteurs majoritairement pavillonnaires pourraient ensuite être ajoutés au dispositif. Mais cela aura un impact sur l’organisation du service collecte, nous attendrons donc pour cela l’étude d’optimisation de la collecte qui est en cours.
Réponse de Martin Cohen, Conseiller municipal délégué à la transition énergétique, aux moyens généraux, aux achats, aux bâtiments communaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l'économie circulaire et au PCAET , 19ème Vice-Président de Tours Métropole Val de Loire, délégué à la Collecte et à la vie circulaire des déchets
Votre question portait sur la collecte des déchets au niveau du square Prosper Mérimée. Vous demandiez s’il était possible de mettre en place des containers enterrés.
L’installation de nouveaux containers enterrés, ou points d’apport volontaire enterrés, fait effectivement partie du panel de solutions que nous mettons en place pour améliorer la collecte des déchets.
Ainsi l’installation d’un PAVE à proximité du square Prosper Mérimée sera étudiée en 2021 et pourra par la suite être intégrée dans le calendrier de déploiement.
Ce plan respectera le double impératif de réduire les nuisances sonores et olfactives pour les habitants et de garantir la sécurité pour les agents en charge de la collecte.
Réponse de Betsabee Haas, Betsabée HAAS, Adjointe au Maire de Tours Quartier Tours Ouest, Déléguée à l’Environnement, à la biodiversité en ville, à la gestion des risques et à la préservation du patrimoine fluvial, des ressources aquifères et à la condition animale
Votre question portait sur le remplacement des arbres place de la Victoire.
Le sous-sol de la place de la Victoire est très argileux : l’eau a tendance à y stagner, créant des conditions d’hydromorphie importantes. Ce problème de saturation en eau rend difficile le maintien en bonne santé des marronniers.
La Direction des parcs et jardins suit la situation de près et ses agents interviennent notamment pour couper un arbre de la place quand celui-ci pose des problèmes de sécurité (risque de chutes).
Les difficultés liées au risque hydromorphique étant structurelles, nous allons être amenés à repenser la place de la Victoire. La question sera mise à l’étude cette année et pourra par la suite aboutir à un futur projet de revégétalisation de la place.
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours
Votre question concerne les illuminations des vitrines des boutiques de Tours au-delà des horaires d’ouverture des magasins.
Un décret de 2012, mis en application à partir de 2018, limite l'éclairage nocturne des publicités et enseignes lumineuses. Ainsi les enseignes lumineuses doivent être éteintes entre 1 heure et 6 heures du matin, et les vitrines entre 1 heure (ou 1 heure après la fermeture ou la fin d'occupation des locaux) et 7 heures du matin (ou 1 heure avant le début de l'activité si celle-ci s'exerce plus tôt). Ces mesures visent à réduire les consommations d'énergie et les nuisances lumineuses nocturnes.
Afin de sensibiliser les commerçants de la Ville à ces enjeux importants, une information sur la réglementation est portée à leur connaissance, notamment par le biais du guide des commerçants, disponible sur le site internet de la Ville, et prochainement en version papier. La police municipale peut intervenir en cas de non-respect du règlement.
Réponse de Betsabee Haas, Adjointe déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale
Votre question concernait le tracé du tramway et la préservation des arbres du Boulevard Béranger.
Nous avons bien pris note de vos inquiétudes, et prenons toute la mesure de l’enjeu autour de cette portion du tracé du tramway. La première expertise à laquelle vous faites référence était exploratoire et portait sur un petit nombre d’arbres (5 sur les 112 arbres côté nord sur le Boulevard Béranger). Ces résultats partiels émettaient des réserves, mais sans fermer la porte au tracé validé à l’unanimité en 2018. En 2021, nous entrons dans une nouvelle phase d’études, sur un scénario arrêté en fonction des éléments connus à date et avec toutes les alertes et réserves connues. Une nouvelle expertise plus fine va être réalisée sur les arbres du boulevard Béranger, menées par le même cabinet d’études Adret, dont l’objectivité et la qualité sont reconnues par toutes les parties. Ces études viendront consolider les modalités de l’intervention, notamment sur le boulevard Béranger.
Nous sommes, comme nous l’avons toujours dit, particulièrement attachés à la préservation de notre patrimoine végétal. L’inflexion du tracé au niveau de la place Jean Jaurès pour éviter la coupe des arbres sur le mail Heurteloup en est l’une des preuves. Nous resterons donc très vigilants tout au long du projet, en association avec les citoyens et citoyennes de la ville.
Réponse de Betsabee Haas, Adjointe à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale
Votre question portait sur la présence de sapins abandonnés sur les trottoirs et sur la possibilité de replanter dans des lieux publics les sapins achetés en pot par les particuliers lors des fêtes de Noël.
La problématique de la collecte des sapins après Noël est identifiée depuis plusieurs années. Actuellement, deux possibilités s’offrent aux habitants de Tours: amener leur sapin en déchetterie, avec par la suite une valorisation en compostage, ou le déposer à côté de leur bac d’ordures ménagères afin qu’il soit collecté en porte à porte. Cette solution, ouverte au mois de janvier, est pratique pour les usagers mais pas totalement satisfaisante car elle implique que les sapins partent en enfouissement.
Des points d’apport avaient été mis en place pendant quelques années, mais le dispositif a été supprimé en 2016 car trop peu de sapins étaient collectés. Pour le prochain Noël, nous allons étudier la possibilité de remettre en place quelques points de collecte de sapin mais en intégrant ce retour d’expériences afin de nous assurer qu’ils soient réellement utilisés.
A terme, une autre solution pourrait être celle de la collecte de déchets verts en porte à porte. Ce système sera expérimenté prochainement dans les quartiers Sainte-Radegonde et Beaujardin. Les végétaux collectés pourront ensuite être valorisés en compostage.
Concernant la valorisation spécifique des sapins, celle-ci est difficile à cause de leur acidité. C’est pour cette raison que le paillage en copeaux de sapins n’est pas adapté pour la grande majorité des massifs de la ville ou pour les potagers des jardins familiaux. Il ne peut, au mieux, être utilisé que pour des plantations en terre de bruyère.
Pour ces mêmes raisons d’acidité, il est malheureusement difficile de replanter de manière systématique les sapins de Noël des particuliers dans des lieux publics de la ville.
En revanche, à l’occasion du Noël 2020, nous avons introduit des arbres en pot dans les groupes de sapins dans les quartiers. Ces sapins seront replantés cet hiver au bois des Hâtes par des Tourangelles et Tourangeaux. Ils pourront y grandir et, comme vous le suggérez, être utilisés dans quelques années pour les futurs décors festifs de la ville.
Réponse de Betsabée Haas, Adjointe à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale
Concernant votre question portant sur « A Fleur de Trottoir » nous avons le plaisir de vous annoncer que l’opération pourra être généralisée à l’ensemble du territoire de la Ville. En effet, nous avons rencontré l’architecte des bâtiments de France (ABF) qui vient de donner son accord pour étendre l’opération « A fleur de Trottoir » au secteur patrimonial dont votre quartier fait partie.
Vous pourrez désormais faire une demande de végétalisation via le site internet de la Ville : https://www.tours.fr/services-infos-pratiques/275-a-fleur-de-trottoir.htm
Réponse de Martin Cohen, conseiller municipal délégué à la Transition Energétique, aux Moyens généraux, aux Achats, aux Bâtiments municipaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l’économie circulaire et au PCAET Vice-Président de Tours Métropole délégué à la collecte, valorisation et économie circulaire des déchets
Votre question porte sur l’installation d’un composteur place des Petites Boucheries à Tours.
La question de la mise en place de composteurs fait bien partie de nos préoccupations. La quasi-totalité de ces déchets se retrouve malheureusement dans nos poubelles grises, et part donc à l’enfouissement, alors qu’ils pourraient être valorisés.
Si la Ville soutient les initiatives en faveur d’une gestion à la source des déchets alimentaires, la question est davantage du ressort de la Métropole. C’est en effet Tours Métropole Val de Loire qui a la compétence de collecte et traitement des déchets des ménages.
Ces questions sont aujourd’hui bien prises en compte à la Métropole. Un déploiement plus massif du compostage, et notamment du compostage partagé, y est par exemple à l’étude, entre autres options, car un mix de solutions sera certainement nécessaire pour répondre de façon satisfaisante à l’ensemble des besoins des typologies de ménages et d’habitat.
Réponse de Martin Cohen, conseiller municipal délégué à la Transition Energétique, aux Moyens généraux, aux Achats, aux Bâtiments municipaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l’économie circulaire et au PCAET
Vice-Président de Tours Métropole délégué à la collecte, valorisation et économie circulaire des déchets
Votre question porte sur la problématique des bacs à ordures ménagères qui encombrent les trottoirs de votre rue. Je vous confirme que votre signalement a bien été pris en compte par la brigade verte.
Il s’agit malheureusement d’un problème récurrent bien identifié par nos services. Afin d’y répondre, la brigade verte a mis en place une procédure avec le service de collecte de la Métropole : l'action consiste en premier lieu à réaliser un recensement des bacs non rentrés et une enquête auprès des riverains du secteur signalé. Avec le concours des ambassadeurs de tri, une première intervention est effectuée afin de sensibiliser les riverains à la gêne occasionnée par ce manque de civisme, rappeler la règlementation en vigueur et rechercher des solutions aux difficultés éventuelles rencontrées par les habitants.
A l'issue de ces démarches, la brigade verte effectue de nouveaux passages et peut alors procéder à la verbalisation en cas de non-respect du règlement. Toutefois, certains riverains n’ont pas la possibilité de rentrer leur bac, ne disposant pas d’un local poubelle, p.ex. dans certains petits collectifs. Dans ces cas, le service collecte s’attache à répondre par le déploiement des points d’apport volontaire, enterrés pour la majorité d’entre eux.
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours, Vice-Président de Tours Métropole délégué à la Transition écologique et énergétique, à la politique aéroportuaire et au contrat de plan Etat-Région
Votre question porte sur la mise en place de nouvelles bornes électriques pour recharger son véhicule dans la ville de Tours.
Il existe actuellement 4 bornes électriques à Tours (rue de Tourcoing, rue du Plat d’Etaing, rue Giraudeau et avenue Marcel Dassault). Le développement des installations de Recharge des Véhicules Electriques (IRVE) est une compétence relevant de la Métropole en concertation avec les communes.
Les technologies en matière de mobilités sont en évolution constante. Elles requièrent de la part des collectivités locales de rester au fait des nouveautés et d’opter pour les solutions les plus pérennes et respectueuses de l’environnement.
A ce titre, une étude territoriale métropolitaine portant sur le potentiel de développement d’un écosystème hydrogène pour la mobilité et les usages stationnaires est en cours.
Cette étude permettra de définir l’opportunité de favoriser ou non un écosystème hydrogène à Tours. C’est sur la base de ces résultats que nous pourrons par la suite mener les réflexions concernant le développement de véhicules électriques et donc de bornes de recharge.
Réponse de Martin Cohen, Conseiller municipal délégué à la transition énergétique, aux moyens généraux, aux achats, aux bâtiments communaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l'économie circulaire et au PCAET et Vice-président de Tours Métropole délégué à la Collecte et à la vie circulaire des déchets
Votre question porte sur la possible valorisation des déchets compostables.
Je précise que ce n’est pas la Ville, mais Tours Métropole Val de Loire qui a la compétence de collecte et traitement des déchets des ménages, et qui est chargée de mettre en place de nouveaux dispositifs concernant la valorisation des déchets compostables.
Pour ces déchets, il est nécessaire de distinguer entre deux catégories qui ne sont pas gérées de façon identique.
Les déchets verts des particuliers sont aujourd’hui collectés en porte-à-porte dans la quasi-totalité des communes de la Métropole. A Tours, il n’existait jusqu’à présent pas de collecte globale des déchets végétaux, mais elle sera expérimentée dès ce printemps dans deux secteurs de la Ville (Sainte Radegonde et Beaujardin). Cette expérimentation devra permettre de collecter de l’ordre de 5 à 8 tonnes de végétaux qui pourront ensuite être valorisés en compostage.
Si le test sur ces deux secteurs est concluant, d’autres secteurs majoritairement pavillonnaires pourraient ensuite être ajoutés au dispositif.
Les déchets verts de la Direction des Parcs et Jardins sont, quant à eux, déjà valorisés sous forme de compostage ou de broyage.
La gestion des déchets alimentaires est plus complexe à mettre en œuvre, celle-ci imposant de nombreuses contraintes sanitaires à cause du risque biologique. Aujourd’hui, la Métropole propose le compostage individuel, et de façon plus anecdotique le lombricompostage et le compostage partagé.
Notre objectif est de déployer plus massivement toutes ces solutions de compostage en ville. La quasi-totalité de ces déchets se retrouve malheureusement encore aujourd’hui dans nos poubelles grises, et part donc à l’enfouissement, alors qu’ils pourraient être gérés et valorisés plus localement. Via la Métropole, nous étudierons également la faisabilité et pertinence de mettre en place de la collecte porte à porte sur certaines zones, notamment de gros producteurs.
Réponse de Monsieur le Maire
Vos questions portent sur la pollution de l’air, le tri des déchets et les commerces du centre-ville.
Concernant le premier point, je précise que la compétence « qualité de l’air » est gérée en premier lieu par l’Etat, qui retranscrit dans le droit français les directives européennes.
Selon la qualité de l’air du territoire et les caractéristiques de sa population, l’Etat prévoit des actions à mettre en œuvre. Par exemple, dans 10 agglomérations, les normes de qualité de l’air sont régulièrement dépassées, ce qui a poussé l’Etat à y créer des Zones à Faibles Emissions (ZFE – la mise en place des vignettes Crit’air).
La métropole tourangelle n’est pour le moment pas soumise à cette obligation. Pour autant, même si la qualité de l’air n’est pas aussi mauvaise que dans les villes qui sont concernées par les ZFE, beaucoup reste à faire. C’est pourquoi la Préfecture a engagé la révision du Plan de Protection de l’Atmosphère, révision dans laquelle la ville et la Métropole sont fortement engagées. Par exemple, nous développerons un observatoire des pollutions qui informera les citoyens sur la qualité de l’air de manière quotidienne. La Métropole est par ailleurs adhérente à l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air en région Centre Val de Loire : Lig’Air.
D’autre part, le travail sur la qualité de l’air est effectué par la Métropole au travers du Plan Climat Air Energie Territorial. Suite à un diagnostic des émissions de polluants atmosphériques ainsi qu’une évaluation quantitative de l’impact sanitaire et économique de la pollution au cours du premier semestre 2021, les élus métropolitains détermineront la stratégie à l’horizon 2030 en matière de qualité de l’air à la fin de l’année. Enfin, au cours du premier semestre 2022, sera élaboré le plan d’actions de la Métropole en matière d’amélioration de la qualité de l’air : il reprendra les actions du PPA de l’Etat, mais sera peut-être amené à les compléter et les renforcer. L’obligation de vignette Crit’Air pourra être inscrite dans ce plan d’actions.
Plus généralement, l’amélioration de la qualité de l’air est un objectif poursuivi par l’ensemble de notre politique de mobilité. Les projets de transport en commun (2e ligne de tram, 2e ligne de bus à haut niveau de service), la création d’un réseau cyclable structurant, le réaménagement de l’espace public en faveur des piétons, l’accompagnement des entreprises à la transition de la logistique du dernier km… concourront tous à une amélioration de la qualité de l’air, en plus de leurs objectifs d’apaisement de la ville.
Concernant votre question relative au tri des déchets, je précise que la collecte des déchets verts sera expérimentée à Tours sur deux quartiers à partir du printemps 2021. Dans ces secteurs, la fréquence du ramassage des déchets ménagers sera revue, comme ailleurs sur les autres communes de la Métropole, avec le même principe de substitution d’une collecte d’ordures ménagères par une collecte de déchets végétaux.
La Métropole travaillera également sur un plan de prévention et de gestion des déchets cette année et lancera une campagne de sensibilisation sur la nécessité du tri sélectif. Un réaménagement du centre de tri actuel va permettre d’étendre les consignes de tri et ainsi diminuer la quantité de produits non recyclés.
Enfin, vous souhaitez que la Ville puisse offrir des tickets de stationnement aux personnes effectuant des achats dans les boutiques du centre-ville.
Dans le cadre du dialogue mis en place par la municipalité avec les commerçants, les sujets de mobilité sont bien entendu abordés.
Je précise qu’une première opération de soutien de la Ville de Tours a été initiée sur ce sujet courant décembre 2020, via une subvention versée à l’association « Vitrines de Tours », afin que les commerçants puissent remettre à leurs clients soit des tickets de bus, soit des tickets de parking. Les commerçants sont depuis invités à poursuivre cette démarche.
Sur le long terme, nous souhaitons renforcer la nécessaire transition des mobilités qui s'opère dans nos sociétés. Notre objectif est ainsi de rendre le centre-ville accessible à toutes les mobilités : par la voiture, mais aussi en développant les transports en commun et en sécurisant son accès à vélo. Nous travaillons à l’apaisement de la circulation, afin que l’espace public soit plus convivial.
De manière générale, notre objectif est de créer une ville des courts chemins dans laquelle des secteurs dynamiques et commerçants seraient présents dans chaque quartier de la ville, et donc accessible facilement et rapidement à chaque habitant.
Réponse de Monsieur le Maire
Réponse de Martin Cohen, conseiller municipal délégué à la transition énergétique, aux moyens généraux, aux achats, aux bâtiments communaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l'économie circulaire et au PCAET Vice-président de Tours Métropole délégué à la Collecte et à la vie circulaire des déchets
Votre question porte sur la propreté urbaine et les incivilités de certains usagers de l’espace public.
Les agents du service de la propreté urbaine procèdent quotidiennement à un important travail de nettoyage et d’entretien du domaine public. Ainsi, ils effectuent de nombreuses missions différentes: le balayage manuel et mécanique, le lavage, le décapage, la collecte des corbeilles, le nettoyage du mobilier urbain, l’enlèvement de graffitis, etc … Selon les secteurs du centre-ville la fréquence de passage peut varier d'une fois par jour à une fois par semaine.
La situation sanitaire a toutefois pu impacter la fréquence en raison de manques d'effectifs. Depuis, des renforts saisonniers sont arrivés pour renforcer les équipes de la propreté urbaine.
Néanmoins, malgré les efforts importants de nos agents, une ville, pour être propre et agréable à vivre, doit être respectée par l’ensemble de ses usagers.
Afin de lutter contre les comportements inciviques, les agents de la Brigade verte sont mobilisés pour sensibiliser la population aux bonnes pratiques et ainsi lutter contre les gestes nuisant à la propreté. Les huit agents de la brigade circulent à pied dans le centre et l'hypercentre de Tours, en journée, du lundi au samedi. Ils font des rappels à la règlementation quand cela est nécessaire et ils peuvent être amenés à verbaliser les auteurs d'incivilités. La Brigade verte répond systématiquement à toutes les demandes ou signalements de gros dépôts, effectués par téléphone ou sur le site internet de la ville.
Réponse de Martin Cohen, conseiller municipal délégué à la transition énergétique, aux moyens généraux, aux achats, aux bâtiments communaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l'économie circulaire et au PCAET Vice-président de Tours Métropole délégué à la Collecte et à la vie circulaire des déchets
Votre question porte sur la propreté urbaine, et notamment dans le secteur autour de la rue George Sand.
Les agents du service commun de la Propreté Urbaine effectuent de nombreuses missions régulières : parmi elles, le balayage manuel et mécanique, le lavage, le décapage, la collecte des corbeilles, le nettoyage du mobilier urbain, l’enlèvement de graffitis, etc…
La Brigade Verte veille quant à elle à garder propre la ville de Tours en sensibilisant la population sur les bonnes pratiques et ainsi lutter contre le manque de civisme.
Les huit agents assermentés circulent à pied dans le centre et l'hypercentre du lundi au samedi de 7h30 à 17h30, dans le cadre de leur patrouille habituelle ou suite à un signalement reçu.
Ils effectuent également des rappels à la règlementation auprès des riverains ou passants et dès lors que l'auteur d'une infraction est identifié, celui-ci est verbalisé.
Les agents de la brigade verte répondent systématiquement à toutes les demandes ou signalements de dépôts effectués par téléphone ou sur le site internet de la ville. Ils alertent le service de la Propreté urbaine qui procède à l'enlèvement dans les meilleurs délais possibles.
Pour le nettoyage du fil d'eau, le stationnement reste un facteur gênant, cependant l'agent de maitrise du secteur vérifiera sur place l'état des rues et des bouches d'eau.
Betsabée HAAS, Adjointe au Maire déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale.
Je précise que l’ensemble des questions et réponses est accessible et consultable sur le site internet de la Ville, dans la rubrique « Action municipale – Questions citoyennes ».
Votre question porte sur les travaux d’enrobé réalisés sur le terre-plein du boulevard Heurteloup.
Je précise que ces travaux étaient programmés depuis longtemps et qu’ils répondent à une demande forte d’usagers cyclistes et à mobilité réduite souhaitant une réfection de cette allée fortement dégradée et génératrice d’accidents.
Les travaux ont fait l'objet d'une surveillance rapprochée de la part des agents de la Direction du patrimoine végétalisé et de la biodiversité afin de limiter l’impact sur les racines des arbres. La préservation de notre patrimoine végétal étant une priorité, des adaptations ont été faites lorsque des racines significatives ont été rencontrées.
Le régime hydrique et la surface imperméabilisée de la partie centrale du boulevard n'ont pas été modifiés par ces travaux, les fissures que vous évoquez n'étant pas très nombreuses. Les platanes puisent l'air et l'eau dont ils ont besoin et sont dans un état sanitaire correct.
La mise en œuvre d’un enrobé perméable, mais plus onéreux, n’aurait pas pour autant privilégié l’infiltration des eaux de pluies, compte-tenu de la sous-couche très tassée.
D’autres options (pose d’un stabilisé p.ex.) n’ont pas été retenues pour des raisons esthétiques, de problématiques d’entretien ou de « roulabilité ».
Finalement la solution mise en œuvre répond à la fois à une demande des usagers sans impacter les arbres situés le long du boulevard.
Betsabée HAAS, Adjointe au Maire déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale.
Votre question porte sur les améliorations à apporter au jardin Salancy dans le quartier Velpeau, et aux espaces publics de l’Ile Balzac.
Malgré sa taille modeste de 4000 m², le jardin offre des jeux pour les enfants âgés de 2- 12 ans ainsi que des installations permettant la pratique libre de différents sports (basket…).
Concernant la fontaine, il n’est pas prévu d’évolution de cet équipement pour le moment. Son éventuel remplacement par des jeux d’eau avait été étudié, à la demande du conseil de quartier. Faute d’unanimité sur le sujet, et compte tenu du coût important des jeux, cette option n’a pas été retenue, certains habitants restant très attachés à la fontaine.
Plusieurs arbres situés dans le jardin méritent effectivement d’être remplacés. Le nécessaire sera fait progressivement en fonction de la dégradation de leur état, sur les cinq prochaines années.
L’Ile Balzac est très appréciée par les Tourangeaux. Les équipements y sont nombreux pour toutes les tranches d’âges. L’existant pourra être complété par de nouveaux équipements en fonction de la demande et des besoins identifiés.
Concernant la végétalisation, je précise qu’il n’est pas simple de réaliser de nouvelles plantations sur ce site : le sous-sol de cette ile est particulièrement ingrat du fait de sa composition en remblais issus de la construction des quartiers des Rives du Cher et des Fontaines. Il est donc nécessaire de réaliser des fosses avec terre pour toute nouvelle plantation. A titre d’exemple, en 2019 et 2020, des fosses ont été creusées pour planter 45 jeunes arbres.
De plus, le risque d’embâcle en cas de crue du Cher nous oblige à limiter les plantations d’arbres sur l’Ile Balzac.
Betsabée Haas, Adjointe au Maire déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale
La période récente, marquée par les contraintes liées à la crise sanitaire, n’a en effet pas facilité le travail collectif des conseils de quartier et l’émergence des projets des habitants.
Je prends connaissance de votre projet et salue votre initiative visant à contribuer à planter des arbres fruitiers sur un terrain à Tours Nord.
Suite à vos différents échanges avec M Thierry Lecomte, adjoint au Maire en charge du quartier Tours Nord-Est, je vous conseille également de revenir vers le conseil de quartier afin d’être accompagnés pour déterminer les modalités de mise en œuvre de votre projet.
Si les initiatives des habitants peuvent venir compléter et enrichir les projets portés par la municipalité en matière de végétalisation, les services de la Direction du Patrimoine végétal et de la biodiversité ne sont cependant pas en mesure d’assurer l’ensemble des travaux d’entretien supplémentaires de ces nouveaux espaces ainsi créés.
Réponse de Martin Cohen, conseiller délégué à la transition énergétique
Sur notre territoire, les installations de bornes de recharge de véhicules électriques sont gérées par le Syndicat Intercommunal d’Énergie d’Indre-et-Loire (SIEIL), en coopération avec les communes par l’intermédiaire de la Métropole. Aujourd’hui, le nombre de bornes est insuffisant par rapport aux besoins de la population. L’État déploie des dispositifs d’aide financière (le plan « Objectif 100 000 bornes »), dont le SIEIL souhaite se saisir. Nous envisageons un développement sur des zones stratégiques, avec l’objectif de déployer au moins un site de recharge par quartier dans les deux à trois ans à venir.
Réponse de Betsabée Haas, adjointe au maire déléguée à la biodiversité et à la nature en ville
Dans le cadre de notre plan « Nature en ville », nous avons déjà planté mille arbres le 17 février et nous avons d’autres projets : un verger participatif dans le Vieux Tours, la plantation d’une quinzaine d’arbres en haut de la rue Nationale et la création de deux jardins publics, face au CCC OD et à la Villa Rabelais. Par ailleurs, lorsque des points d’apport volontaire sont installés, nous en profitons pour débitumiser et planter des arbres. Avec l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France, l’opération « À fleur de trottoir » a été élargie au périmètre historique et les arbres taillés jusqu’à maintenant « en rideau » sont libérés, pour créer davantage d’ombre. Néanmoins nous devons tenir compte des nombreux réseaux en sous-sol qui nous empêchent de planter de grands arbres à certains endroits
Réponse de Betsabée Haas, Adjointe au Maire déléguée à l’Environnement, à la biodiversité en ville, à la gestion des risques et à la préservation du patrimoine fluvial, des ressources aquifères et à la condition animale
Vous proposez la création d’un parc pour chiens au quartier Montjoyeux, afin de permettre à nos compagnons à quatre pattes de se balader sans laisse dans un espace sécurisé.
Différents projets sont actuellement en cours de réflexion, p.ex. dans le parc de la Cousinerie, situé à l’est des Grandes Brosses, où un espace pour la mise en liberté des animaux sera aménagé. Ce parc boisé de plusieurs hectares se prêter également aux promenades canines.
A l’occasion de la Journée mondiale des animaux, le 3 octobre, une première aire de liberté pour chiens a été inaugurée dans le parc de Sainte-Radegonde.
La création de sites supplémentaires pourra être mise à l’étude dans d’autres quartiers, en fonction des besoins exprimés et des terrains disponibles.
Réponse de Betsabée Haas, Adjointe au Maire déléguée à l’Environnement, à la biodiversité en ville, à la gestion des risques et à la préservation du patrimoine fluvial, des ressources aquifères et à la condition animale
Votre question porte sur l’entretien du talus qui borde la rue Estienne d’Orves dans le quartier Velpeau.
Ce talus est effectivement composé de thuyas dont certains sujets sont aujourd’hui dépérissants, dû notamment à des chaleurs importantes l’été ces dernières années. La direction du Patrimoine végétale et de la biodiversité assure l’entretien courant de cet espace, mais un remplacement des thuyas nécessiterait des travaux lourds, sans garantie que les arbres nouvellement plantés se développent correctement.
Une nouvelle plantation n'aurait pas non plus d’impact sur les nuisances sonores générées par le passage de l’autoroute. En effet, il faudrait plusieurs dizaines de mètres d'arbres pour commencer à avoir un effet de réduction des décibels.
Si la baisse de la vitesse sur cette portion de l’autoroute a permis de diminuer globalement le bruit, le trafic important sur cet axe continue à générer des nuisances pour les riverains, bien que les seuils réglementaires soient respectés.
La convention « Autoroute bas carbone » signée récemment entre Tours Métropole Val de Loire et Vinci Autoroutes prévoit un volet relatif à cette problématique. En effet, le sujet des infrastructures routières, ferroviaires ou aériennes est une compétence métropolitaine.
Cette convention porte sur la requalification de la traversée métropolitaine de l’A10 et définit des objectifs de réduction du bruit lié au trafic routier en milieu urbain.
La ville de Tours restera vigilante quant aux solutions qui seront mises en œuvre dans ce cadre afin d’améliorer le confort acoustique et le cadre de vie des riverains.
Réponse de Christopher Sebaoun, Conseiller municipal délégué à la Loire, au Cher, à la préservation du patrimoine fluvial et des ressources aquifères
Vous souhaitez savoir s’il est prévu de mettre en place des opérations de dragage du lit de la Loire.
Je précise que l’extraction de sable dans le lit mineur de la Loire est interdite par l’État depuis 1992. En moins d’un siècle, le prélèvement de matériaux (notamment du sable qui provient de l’érosion des montagnes) était tel qu’il faudrait plus de 750 ans au fleuve pour le renouveler.
Ce faisant, le lit de la Loire s’est creusé de plus d’un mètre, et sa ligne d’eau est donc descendue d’autant. C’est ce qui a causé la fragilisation d’ouvrages, tels que le pont Wilson à Tours, qui s’est effondré les 9 et 10 avril 1978, ou celle des digues.
De plus, un creusement plus prononcé du lit mineur menacerait de sécheresse les puits de captation qui servent à alimenter en eau potable de nombreux foyers vivant dans la métropole : l'enfoncement du chenal principal conduit à un abaissement du niveau de la nappe alluviale qui alimente ces puits de captage.
Ayant à cœur de faciliter la navigation des bateaux et d’atténuer la dangerosité d’un certain nombre de pratiques nautiques sur la Loire, la municipalité de Tours souhaite que les macro débris qui jonchent le lit de la Loire soient retirés (résidus d’acier, palplanches, débris de l’ancien pont…). Cette compétence est entre les mains de Tours Métropole Val de Loire, qui a voté à l’été 2021 la commande d’un travail d’évacuation et de remaniement des débris de l’ancien pont sous la seconde arche du pont Wilson.
Ces travaux n’ont pas encore été pu être entrepris pour cause d’étiage trop élevé. Ils seront engagés cette année dès que les conditions seront favorables à leur réalisation.
Réponse de Betsabée Haas, Adjointe au Maire déléguée à l’Environnement, à la biodiversité en ville, à la gestion des risques et à la préservation du patrimoine fluvial, des ressources aquifères et à la condition animale
Vous souhaitez que les services de la Ville procèdent à une taille des platanes situées place Beaujardin.
Je précise que les platanes de Beaujardin sont suivis régulièrement par le service patrimoine arboré et des élagages sont réalisés pour des mises en sécurité éventuelles.
En revanche, afin de préserver la santé de ces arbres patrimoniaux, les tailles d’élagage visant à diminuer le feuillage des platanes sont évitées.
Les arbres contribuent de plus au rafraîchissement de l'air pendant les périodes de fortes chaleurs en été mais également à l’amélioration de la qualité de l'air par filtration des particules, et au stockage du carbone atmosphérique. Ils sont aussi des réservoirs très importants de biodiversité.
Réponse de Martin Cohen, Conseiller municipal délégué à la transition énergétique, aux moyens généraux, aux achats, aux bâtiments communaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l'économie circulaire et au PCAET
Vous nous signalez des poubelles qui ne sont pas rentrées après la collecte des déchets ménagers et recyclables, et vous nous interrogez sur le niveau d’intervention du service de la propreté urbaine en centre-ville.
Je vous confirme que la brigade verte exerce toujours les missions qui sont les siennes. Suite à votre signalement, la brigade verte a commencé une sensibilisation auprès des riverains et commerçants de l'avenue Grammont pour le respect du règlement de collecte et pour rappeler l'obligation de rentrer les bacs après le passage de la collecte.
Le service propreté urbaine n'a pas modifié son plan de nettoyage du centre-ville, mais la crise sanitaire a impacté, depuis le printemps 2020, le niveau d’intervention des agents. Ainsi, le service de la propreté urbaine était placé en mode PCA (plan de continuité d'activité) pendant le premier confinement, ce qui implique que seules les missions prioritaires pour maintenir la salubrité publique ont pu être maintenues. Les équipes ont également dû faire face à des absences liées au covid-19. Depuis, le service est revenu progressivement à son niveau d’intervention habituel.
Je précise qu’il est possible de faire des signalements directement à la propreté urbaine afin de déclencher une intervention sur un secteur précis.
Betsabée Haas, adjointe au maire déléguée à la biodiversité :
À Tours-Nord, nous travaillons sur la transformation des îlots de chaleur en îlots de fraîcheur, avec la plantation d’arbres de haute tige sur la place Pilorget et la placette Olivier de Serres. Nous travaillons également sur la végétalisation de la cour de l’école Saint-Exupéry-Croix Pasquier, en partenariat avec l’équipe pédagogique et les enfants. Un futur jardin public sera attenant à l’école. En concertation avec les habitants et les associations, le projet paysager sera présenté en début d’année. Un autre projet phare sera celui de la mini-forêt place Archambault, né du budget participatif du conseil départemental et abondé par la Ville à hauteur de plus de 40000€. Des projets de végétalisation auront lieu également rue Gaston Monmousseau, avenue Mayer, place Louvois et place Choiseul.
Réponse d'Iman Manzari, adjoint au maire délégué au commerce
C’est une question importante pour nous car il en va de la réduction des nuisances lumineuses et de la diminution de la consommation d’énergie. La loi de 2012 interdit les éclairages des enseignes et des vitrines entre 1h et 7h du matin. Notre majorité, qui est très engagée sur ces sujets, s’en est emparée depuis le début. Jusqu’à maintenant, nous avons préféré faire de la prévention car les commerces ont connu des années difficiles avec la crise sanitaire. Nous avons édité un Guide des commerçants qui est à disposition des professionnels et dans lequel nous avons précisé la réglementation à ce sujet.
Dans quelques jours, le maire va envoyer un courrier à l’ensemble des commerçants pour leur rappeler les règles concernant les enseignes, les vitrines et d’autres sujets comme les terrasses chauffées. Il s’agit juste d’un rappel à la loi. Tout le monde est censé le savoir mais nous sommes là pour faire de la prévention et de la pédagogie. Et puis mon collègue Philippe Geiger, adjoint au maire délégué à la tranquillité publique, la police de proximité et la sécurité, interviendra pour verbaliser celles et ceux qui ne souhaitent pas respecter ce règlement. Malheureusement, nous serons obligés de faire intervenir la police municipale.
Réponse de Betsabée Haas, Adjointe au Maire déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale
Votre question porte sur les horaires d’ouverture du parc de l’Ile Simon.
Je précise que la plupart des jardins de Tours est accessible en permanence. Seule une quinzaine d’entre eux est close et soumise à des conditions d'ouverture avec des horaires particuliers. Ces horaires ont été déterminés à l’issue d’une enquête auprès du public, et en fonction des saisons. Il faut également concilier les besoins des usagers avec ceux des riverains des jardins (la fréquentation des lieux pouvant engendrer des nuisances, notamment sonores), les capacités d’intervention des agents municipaux chargés de la fermeture de l’ensemble des sites, ainsi que le repos nécessaire de la végétation et des animaux présents dans les enclos.
Parmi les parcs fermés la nuit, celui de l'Ile Simon fait partie de ceux qui ferment le plus tard, à 21h effectivement du 1er juin au 31 août, puis 19h30 au printemps et à l'automne et 17h30 l'hiver du 1er novembre au 29 février.
Pour le cas particulier de l’ile Simon, seule son allée centrale est éclairée et les berges sont fragiles et peuvent être dangereuses. Par ailleurs, des sternes protégées au titre de Natura 2000 vivent entre le pont Wilson et les bancs de sables attenants à l’ile. Ces animaux ont besoin de quiétude et la fermeture du parc la nuit permet de préserver la tranquillité de ces animaux.
Pour information, la liste des jardins, avec leurs horaires d’ouverture, est accessible sur le site internet de la Ville : https://www.tours.fr/services-infos-pratiques/248-horaires-et-reglements.htm
Réponse de l'équipe municipale
Vous avez adressé une question au Conseil Municipal du 3 octobre via le formulaire en ligne et nous vous en remercions Suite à votre sollicitation, la Ville a saisi la direction du cycle de l’eau de la Métropole qui vous a transmis une réponse par courrier.
Nous tenons à vous assurer de notre vigilance concernant les problématiques relatives à la protection des milieux naturels et la lutte contre les pollutions.
Espérant avoir répondu à votre question, nous vous prions d’agréer, Madame, l'expression de nos respectueuses salutations.
Réponse de l'équipe Municipale
Vous souhaitez appeler notre attention sur un problème de propreté le long des rives du Cher.
Nous vous informons que votre signalement a été transmis pour traitement aux services compétents : en effet, le sujet du nettoyage des rivières relève de la compétence de Tours Métropole Val de Loire, au titre de la GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations).
Les opérations de nettoyage sont réalisées pendant 5 semaines dans l’année . Nous attendons un retour des services de la Métropole afin de savoir à quel moment pourraient être retirés les objets que vous citez.
Pour les opérations de nettoyage, sur les bords du Cher, le service de la Propreté Urbaine peut en effet être sollicité par des associations qui souhaitent organiser des opérations de ramassage. Il n’a toutefois pas reçu de demande récente pour ce secteur.
Enfin, concernant le modèle de poubelles installés le long du Cher, le marché public actuel, ne prévoit pas d’autres dispositifs que ceux présents sur site.
Espérant avoir répondu à votre question, je vous prions d’agréer, Madame, l'expression de nos respectueuses salutations.
Réponse de Betsabée Haas, adjointe déléguée à la biodiver-sité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale :
Il est certain que la coupe assez rase dont vous avez été témoin est choquante. Elle répond néanmoins à des impératifs de sécurité des digues dont nous ne sommes pas totalement maîtres d’œuvre puisqu’il s’agit de préserver leur efficacité et d’empêcher notamment un volume racinaire trop important qui – tout comme les terriers des lapins – pourrait fragiliser la digue. Au printemps, les végétaux uront repoussé et vous aurez la fraîcheur que vous attendez pour l’été. Nous assurons la sécurité des habitants de Tours puisque la ville est située en zone inondable et nous avons le devoir de prendre soin des digues.
Réponse de Florent Petit, adjoint au Maire délégué aux services publics de proximité et à l'accès aux biens communs
Vous avez adressé une question au Conseil Municipal et je vous en remercie. Toutes les questions reçues n’ont pu être présentées en séance mais nous tenons à apporter à chacun et chacune une réponse écrite.
Je prends note de votre proposition de réserver une partie du cimetière pour des inhumations naturelles. Je précise toutefois que chaque concessionnaire est libre de construire des caveaux ou monuments sur sa concession et le Maire ne peut prescrire le mode de sépulture ou octroyer une concession sous condition.
Néanmoins, il est proposé des fosses pour inhumer les cercueils. La partie préservation de l’environnement (soins de conservation, essence utilisée pour la fabrication du cercueil,…) est laissée au soin du demandeur en accord avec l’opérateur funéraire au moment de l’inhumation ou lors de la rédaction d’un contrat obsèques.
Enfin, concernant la pratique de l’ « humusation » que vous évoquez, il est important de rappeler que seule l’inhumation en cercueil et la crémation sont aujourd’hui autorisées en France. La Ville de Tours ne peut donc autoriser de pratiques dérogeant à la loi française.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint Délégué à la tranquillité publique, la police de proximité, la sécurité civile et la laïcité
Vous avez adressé une question au Conseil Municipal et je vous en remercie. Toutes les questions reçues n’ont pu être présentées en séance mais nous tenons à apporter à chacun et chacune une réponse écrite.
Vous nous interrogez au sujet des vitrines et enseignes des magasins qui restent éclairés la nuit.
La municipalité a engagé un travail de fond sur ce sujet dès la parution du décret n° 2022-1294 du 5 octobre 2022 portant modification de certaines dispositions du code de l'environnement relatives aux règles d'extinction des publicités lumineuses et aux enseignes lumineuses.
Concrètement, cela s’est notamment traduit par plusieurs visites de terrain faisant intervenir les élus concernés (commerce, tranquillité publique) et les directions ou services municipaux.
Des courriers ont été rédigés et envoyés aux gérants des établissements ayant commis une ou plusieurs infractions, les mettant en demeure, comme le prévoit le texte cité ci-dessus, de prendre les mesures correctrices qui s’imposent.
Si, à l’issue du délai imparti, aucune réaction n’a été constatée, des contraventions seront dressées. Elles peuvent s’élever à 1500 euros, plus une astreinte journalière tant que la règle n’est pas appliquée.
Ces constats vont perdurer dans les semaines à venir, afin que l’extinction des enseignes, des vitrines voire des magasins entiers, soit respectée.
Réponse du Cabinet du Maire
Vous nous avez signalé des dépôts de peinture dans votre jardin, en provenance d'une propriété voisine.
Votre signalement a été transmis au service Hygiène de la Ville qui a ouvert une enquête. Les premières investigations ont été menées, notamment pour récolter des données utiles concernant le permis de démolir qui a été accordé en 2021.
La direction vous contactera par la suite dans le cadre de cette enquête.
Espérant avoir répondu à votre question, nous vous prions d'agréer, l'expression de nos respectueuses salutations.
Réponse de la Direction Déchets et Propreté de Tours Métropole Val de Loire, la Métropole étant en charge de la gestion des déchets.
Vous avez posé une question au conseil municipal concernant la collecte des déchets, nous vous en remercions.
Voici les éléments de réponse que nous pouvons apporter à votre question :
Tours Métropole Val de Loire par le biais de son pôle de Services Collecte et Apport Volontaire a lancé une étude globale d’optimisation de son service en janvier 2021. Cette étude a été confiée à un bureau spécialisé dans la collecte et le recyclage des déchets afin d’optimiser la gestion de la collecte et prendre en compte les futures évolutions réglementaires relatives à la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV), en intégrant notamment l’extension des consignes de tri (ECT).
Cette extension des consignes de tri a été mise en place au 1er janvier 2022 et permet ainsi aux usagers depuis un an de déposer également dans leur poubelle jaune les films plastiques, les pots et les barquettes.
L'étude a relevé dans ses conclusions que la taille des bacs en place était adaptée pour la quasi-totalité des utilisateurs. En revanche, pour les cas de figure où le bac ne serait pas suffisamment volumineux, vous avez la possibilité de faire la demande d’un contenant plus grand à la Métropole :
Réponse de Betsabée Haas, Adjointe au Maire déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale
Vous souhaitez signaler la présence accrue de rats autour de la place Saint-Eloi.
Votre signalement a bien été pris en compte. Le service municipal compétent va procéder sur place à l’évaluation de la situation, et mettre en œuvre les actions adaptées sur l’espace public.
Je précise qu’aucun signalement récent de présence de rongeurs n’a été porté à la connaissance du service Hygiène et Santé Publique pour le secteur situé aux alentours de la place Saint-Eloi.
De même, le service Hygiène n’a pas reçu davantage de sollicitations qu’habituellement concernant une recrudescence de présence de rongeurs dans d’autres quartiers.
Enfin, l’évolution récente de la règlementation relative à l’utilisation de produits rodonticides ne permet plus de mettre en œuvre des campagnes de dératisation à titre préventif. Le service Hygiène intervient dans la mise en œuvre de traitement curatif, sur les espaces publics, suite aux signalements qu’il est amené à réceptionner.
Réponse du Cabinet du Maire
Vous nous avez signalé des objets jetés dans la Loire, nous vous en remercions.
L’entretien des berges et du lit du fleuve est une compétence partagée entre la Ville, les services métropolitains, et les services de l’Etat.
Ainsi, la Ville de Tours intervient notamment pour l’entretien des berges de la Loire, via sa direction du patrimoine végétal et la biodiversité. Le service de la propreté urbaine de la métropole participe à l’entretien des espaces occupés par la guinguette dans le cadre de Tours sur Loire.
Les services de l’Etat, via la Direction départementale des territoires, sont chargés de l’entretien du lit du fleuve.
Suite à votre signalement, une intervention a été réalisée pour retirer le canapé jeté dans la Loire. La brigade verte de la ville fait également le lien entre les différents intervenants pour relayer les signalements reçus.
Réponse de Frédéric Miniou, adjoint délégué aux finances et aux marges de manœuvre, aux investissements productifs et au conseil en gestion
Votre question concerne la possibilité d’une d’exonération temporaire de la taxe foncière après la réalisation de travaux d’économies d’énergie.
Je précise que toute exonération des taxes locales devra être votée avant le 1er octobre d’une année pour être applicable au 1er janvier de l’année suivante. Les travaux de rénovation énergétique ouvrent actuellement droit à différents avantages fiscaux et notamment le CITE (Crédit d'Impôt sur la transition énergétique).
Avec la mise en place du dispositif ARTEMIS de Tours Métropole Val de Loire, les habitants du territoire peuvent désormais bénéficier d’un service public d’aide à la rénovation de l’habitat. Artemis propose un accompagnement et des conseils pour les travaux d’isolation, d’amélioration des performances énergétiques ou d’adaptation à un handicap. Cet accompagnement porte également sur les aspects de recherche et de demande d’aides financières disponibles.
Nous prenons bonne note de votre suggestion qui sera étudiée, comme d'autres pistes, afin d'amplifier l'indispensable réduction de nos émissions de gaz à effet de serre.
Réponse de M Fréderic Miniou, Adjoint délégué aux Finances et aux marges de manœuvre, aux investissements productifs, au conseil en gestion
Je vous remercie de cette question qui nous amène à évoquer les enjeux du réchauffement climatique.
En effet, tout budget n’est pas forcément financier et nos vies au quotidien ne se mesurent pas qu’en Euro. Ce sujet du budget carbone nous intéresse au plus haut point et va même au-delà du seul enjeu carbone.
Lors de la présentation du rapport de développement durable 2020, qui est un document obligatoire présenté chaque année au moment du vote du budget, la Ville a annoncé son intention de revoir en profondeur son contenu. En effet, de rapport ne disposait pas, jusqu’à présent, d’un diagnostic fondé sur des indicateurs. L’objectif est donc de faire de ce document un véritable outil de transparence, d’orientation et de transformation de notre ville.
De transparence car la Ville va se doter d’un bilan carbone. Ce bilan est obligatoire pour les collectivités de notre taille mais il n’a pas été mis à jour en 2014 ou en 2017 lorsqu’il aurait dû l’être. Le bilan carbone présente le volume de gaz à effet de serre émis par la Ville pour ses services et pour ses politiques publiques. Il est complémentaire avec le travail effectué par la Métropole sur le plan climat-air-énergie territorial. Nous allons donc travailler main dans la main pour offrir aux habitants, aux élus – conseillers municipaux et métropolitains – ainsi qu’aux services les outils pour mieux connaitre leurs consommations.
D’orientation car nous allons aussi doter la Ville d’un budget carbone. Là où le bilan carbone vient mesurer les gaz à effet de serre émis, le budget carbone vient lui mesurer les gaz à effet de serre que l’on devrait émettre. Concrètement, il s’agit de décliner pour chaque territoire les objectifs d’émissions exprimés en tonnes de carbone calculés par le GIEC au niveau international. C’est un outil essentiel pour prendre conscience de l’importance des changements qui vont s’imposer à nous, pour respecter les obligations européennes et françaises en matière environnementales et pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2040.
De transformation de notre ville enfin car neutralité carbone ne se réalisera pas toute seule. Elle nécessite de changer en profondeur nos modes de faire, nos services publics, nos investissements. Elle nécessite aussi de nous adapter aux dérèglements climatiques. Nous allons ainsi déployer progressivement des outils d’évaluation de toutes les politiques publiques à travers un outil budgétaire de segmentation stratégique inspiré du budget de l’Etat. C’est un chantier conséquent. En effet, il s’agit d’organiser toutes les actions du budget de la Ville par actions concrètes adossées à des indicateurs objectifs, dont au moins un indicateur environnemental. Cela nous permettra, par exemple, de cibler les investissements immobiliers vers les investissements les plus efficaces en matière environnementale.
Cela nous permettra, par exemple, de mesurer l’amélioration du confort de nos bâtiments en période de canicule ou la désimperméabilisation des sols et la végétalisation de la ville.
Progressivement, tous les services de la Ville disposeront donc d’une information fiable et d’outils pertinents pour conduire sur leurs thématiques, les actions permettant de limiter et de s’adapter aux dérèglements climatiques.
Pour résumer et conclure :
- La ville compte s’inscrire dans une dynamique forte de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre et être au rendez-vous de la lutte contre le réchauffement climatique
- Le budget carbone sera un des outils que la ville va s’employer à mettre en œuvre dès le prochain budget
- En travaillant de concert avec de nombreuses villes françaises, nous ambitionnons de mettre en place des indicateurs sur la résilience de notre territoire et d’adaptation de notre ville au réchauffement climatique
Réponse de Frédéric MINIOU, L’adjoint délégué aux Finances
Vous avez souhaité interpeller la municipalité sur la hausse des taxes foncières en 2022.
La hausse du montant de vos taxes foncières s’explique par deux phénomènes :
un premier effet « bases locatives cadastrales », elles sont revalorisées selon l’indice des prix à la consommation dans le cadre de la loi de finances de l’Etat, soit +3,4% en 2022 contre +0,2% en 2021,
puis un effet « taux » voté par le Conseil municipal du 14 mars dernier (+ 4,5 points sur la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFB) et + 4 points sur la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFNB) qui a pour but de corriger les effets de plus de deux décennies de sous-investissement. Actuellement, notre patrimoine vétuste est coûteux en entretien et génère d’importantes émissions de carbone.
Comme je l’ai indiqué dans le n° 213 de TOURS magazine paru en avril dernier, le produit fiscal supplémentaire apporté par les taxes foncières permettra de répondre à une triple nécessité : lutter contre le réchauffement climatique, rénover notre patrimoine dégradé et rendre nos bâtiments plus confortables.
Si cette année, notre commune fait bien partie des villes de plus de 100 000 habitants qui ont augmenté les taxes foncières, au même titre que Marseille (+14% sur la TFB) ou Nantes (+9% sur la TFB), Tours reste néanmoins sur des taux raisonnables. Si nous prenons l’exemple du taux de TFB, 43,44% à Tours, notre collectivité reste toujours plus attractive que Nantes (52,75%), Orléans (54,08%), ou même Angers (56,42%).
L’ambition portée dans le cadre de cette modification de notre fiscalité est de diminuer la dette grise qui pèse sur les générations futures et de ne pas voir se dégrader plus encore la situation financière de notre ville.
Cet effort conséquent que nous demandons aujourd’hui, permettra de financer en priorité les écoles, les infrastructures culturelles et sportives, ainsi que l’espace public.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière, et de Philippe Geiger, adjoint délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Une bonne politique cyclable repose sur trois piliers. Dans le jargon vélo, on appelle cela le système vélo.
Premièrement, la sécurisation des cyclistes, en proposant des pistes séparées des autres flux (voitures, piétons). Pour cela il faut apprendre à partager l’espace public. Il ne s’agit pas d’opposer les modes de déplacement entre eux. Il s’agit de rééquilibrer l’espace public dans le foncier dont on dispose. Et c’est sur la place dédiée aux véhicules motorisés individuels que l’on peut prendre de la place pour les piétons et les cyclistes. Nous nous sommes engagés à réaliser 40 km de réseau cyclable structurant pendant le mandat. Nous souhaitons que ce réseau soit continu et sécurisé afin que chacune et chacun puisse l’utiliser quel que soit son âge et sa condition physique. Pour cela, un cahier des charges sera élaboré sur la base des guides d’aménagement les plus ambitieux : Cerema mis à jour, ville de Lyon, Paris en Selle, Chronovélo, le CROW…
La Métropole est près de finaliser son futur système cyclable. 10 lignes sont pressenties, qui presque toutes traversent la ville de Tours du nord au sud et d’est en ouest, sous réserve de vote du budget bien entendu.
Nous nous sommes également engagés à passer la ville à 30 km/h, pour apaiser la ville et réduire les conflits, assurer davantage de sécurité. Enfin, nous avons prévu de mettre dès 2021 en place une campagne de communication sur le partage de l’espace public et le respect des usagers lents et vulnérables que sont les piétons et cyclistes.
Concernant les incivilités des automobilistes à présent : les équipes municipales précédentes ne demandaient pas aux agents de verbaliser les véhicules stationnés dans les infrastructures cyclables. La demande politique a changé et les comportements vont donc suivre au fur et à mesure. Il n’est pas acceptable que des véhicules stationnent ainsi. Nous avons également rendu possible la vidéo verbalisation des stationnements très gênants afin de gagner en efficacité sur ces verbalisations. Nous demanderons également aux agents de sécuriser les déplacements des piétons. Pour rappel, selon le Code de la route, le piéton est prioritaire aux abords des passages piétons et son non-respect constitue un refus de priorité donnant suite à une amende forfaitaire de 135€ et une perte de 6 points.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière, et de Philippe Geiger, adjoint délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Concernant le problème de vol de vélos, la ville souhaite développer plusieurs services de stationnement vélo sécurisé. La Métropole a déjà installé 11 grands abris vélo sécurisé. Des consignes collectives sont installées sur les grosses stations de tramway : Vaucanson, Monconseil, Marne, Beffroi, Verdun, Rotière, Palais des Sports, ...
Nous travaillons à un grand projet de vélostation à la gare de Tours. Nous étudions aussi la mise en place de consignes sécurisées de petite capacité de type véloboxes qui pourront être installées dans les rues résidentielles, sur une place de stationnement. Ces abris sécurisés devraient limiter le vol de vélos.
Enfin, le marquage des vélos vendus sera rendu obligatoire l’année prochaine, qu’ils soient neufs ou d’occasion. Ces numéros uniques et standardisés sont ensuite référencés dans un fichier national qui permet de lutter contre le recel et le trafic de vélos volés. Ce fichier est mis à la disposition des services de police et de gendarmerie nationale sur tout le territoire.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière, et de Philippe Geiger, adjoint délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Concernant le comportement des cyclistes, il est vrai que les cyclistes roulent parfois sur les trottoirs ce qui crée des conflits et du danger avec les piétons. Certains le font par incivilité, la plupart par peur de devoir cohabiter avec le trafic automobile. C’est également pour pallier ce problème que nous nous sommes engagés à créer 40 km d’itinéraires cyclables sécurisés et séparés des autres modes de circulation. Ainsi, les cyclistes ne rouleront plus sur les trottoirs. C’est par exemple ce que nous avons commencé à faire entre la place Choiseul et la gare : par la construction d’une piste cyclable de la rue de Buffon, nous avons réduit le nombre de cyclistes empruntant la rue Nationale, où se concentrent beaucoup de piétons.
Concernant les incivilités des automobilistes à présent : les équipes municipales précédentes ne demandaient pas aux agents de verbaliser les véhicules stationnés dans les infrastructures cyclables. La demande politique a changé et les comportements vont donc suivre au fur et à mesure. Il n’est pas acceptable que des véhicules stationnent ainsi. Nous avons également rendu possible la vidéo verbalisation des stationnements très gênants afin de gagner en efficacité sur ces verbalisations. Nous demanderons également aux agents de sécuriser les déplacements des piétons. Pour rappel, selon le Code de la route, le piéton est prioritaire aux abords des passages piétons et son non-respect constitue un refus de priorité donnant suite à une amende forfaitaire de 135€ et une perte de 6 points.
Nous nous sommes également engagés à passer la ville à 30 km/h, pour apaiser la ville et réduire les conflits, assurer davantage de sécurité. Enfin, nous avons prévu de mettre dès 2021 en place une campagne de communication sur le partage de l’espace public et le respect des usagers lents et vulnérables que sont les piétons et cyclistes.
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours
Votre question porte sur l’avenir et le développement des activités de l’aéroport de Tours.
L’engagement que nous avons pris est la recherche d’un modèle économique plus vertueux et par la suite la mise à l’arrêt des subventions publiques accordées à RyanAir par les collectivités locales. Plusieurs pistes de développement économique sont aujourd’hui discutées au sein du SMADAIT (Syndicat Mixte pour l'Aménagement et le développement de l'aéroport de Tours Val de Loire), parmi lesquelles le maintien de l’aviation d’affaires, les transferts sanitaires de greffons par le CHRU, les écoles d’aviation, ou encore les services de parking d’avion.
Cette réflexion n’est aujourd’hui pas achevée, mais elle sera actée lors du renouvellement de la délégation de service publique accordée à EDEIS, qui aura lieu fin 2022. De plus, nous souhaitons privilégier les vols entrants aux vols sortants, car ce sont eux qui apportent un bénéfice pour le territoire.
Tout au long de ce processus, notre présence active au SMADAIT et notre vice-présidence à la politique aéroportuaire à la Métropole nous permettront de défendre les intérêts des Tourangelles et Tourangeaux, avec comme ligne directrice la réduction massive de l’injection d’argent public dans le modèle économique de l’aéroport. Cet engagement a d’ores et déjà porté ses fruits avec la renégociation des subventions accordées à RyanAir afin qu’elles soient corrélées au départ effectif de vols, largement en baisse depuis le début de la crise sanitaire.
Cette négociation va ainsi permettre l’économie d’un million d’euros de subventions publiques entre novembre 2020 et mars 2021. Nous poursuivrons ce travail tout au long de l’année 2021, fidèles à nos engagements et volontaires dans notre action.
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours
Le bruit de l’autoroute ne relève pas de la compétence municipale, contrairement au bruit de voisinage, mais de la compétence métropolitaine : la Métropole est ainsi en charge du bruit des infrastructures : bruit routier, ferroviaire, aérien et des installations classées pour la protection de l’environnement.
De même, les actions concernant l’autoroute elle-même, comme l’enrobé, sont du ressort de son gestionnaire, en l’occurrence ici, Cofiroute.
Par ailleurs, des cartes de Bruit Stratégique métropolitaines seront disponibles à partir du mois de février. Celles-ci représenteront un premier diagnostic du bruit sur le territoire de la Métropole. Elles seront complétées par un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement qui permettra de mettre en place des actions concrètes pour réduire le bruit et préserver les zones de calme.
Les dernières données dont nous disposons indiquent que le bruit lié à l’autoroute a diminué, notamment du fait de la baisse de la vitesse sur cette portion de l’autoroute. Des efforts restent bien sûr à fournir sur cette infrastructure et Cofiroute a lancé un projet d’expérimentation de mur anti-bruit et producteur d’électricité sur l’A10, sur une partie de la traversée entre Loire et Cher.
Par ailleurs, sur l’ensemble des sujets liés aux autoroutes, un dialogue permanent existe entre les services métropolitains, et plus particulièrement la Direction des Infrastructures et le gestionnaire afin de limiter les impacts de tels équipements sur les riverains.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question portait sur une éventuelle réouverture du pont Wilson au trafic automobile.
La piétonnisation du pont Wilson a permis d’améliorer les conditions de circulation et de sécurité pour les piétons comme pour les cyclistes : davantage de piétons utilisent désormais le trottoir ouest du pont pour y admirer la Loire, ce qui n’était pas le cas auparavant en raison de la proximité qui existait avec les voitures.
Au niveau des cyclistes, nous observons une hausse de 20% de la fréquentation du pont Wilson depuis la piétonnisation. Il ne s’agit pas d’un report depuis le pont de fil où la fréquentation se maintient, mais bien de trajets supplémentaires réalisés à vélo. Ces cyclistes et piétons utilisent le pont pour aller travailler, consommer dans les commerces, se divertir …
La circulation des automobilistes a été très compliquée pendant les travaux de l’autoroute A10. Depuis qu’ils sont terminés, la circulation est revenue à son niveau de fluidité habituelle aussi bien sur le pont Mirabeau que sur le pont Napoléon.
Tous ces chiffres de fréquentation des infrastructures cyclables sont par ailleurs consultables en ligne sur l’espace open data de la Ville de Tours: https://data.tours-metropole.fr/explore/dataset/comptage-velo-donnees-compteurs-syndicat-des-mobilites-de-touraine/table/
Une réunion est prévue prochainement afin de faire le bilan des pistes créées lors de la crise sanitaire. Nous y évoquerons notamment le futur à donner au pont Wilson.
Réponse de Christophe Boulanger, Conseiller municipal délégué à l’exemplarité de la commande publique ; Vice-Président de Tours Métropole Val de Loire délégué à la Politique des mobilités et au schéma cyclable
Votre question concerne la réalisation de la deuxième ligne de tramway. Le projet de tramway est porté par Tours Métropole Val de Loire, chargée de définir et mettre en œuvre la politique des transports en commun, en lien étroit avec les communes concernées par le tracé.
Lancée en 2017, la mise en service de cette ligne 2 est prévue fin 2025. Je rappelle qu’une première concertation publique sur le tracé du tramway a eu lieu en 2018, suivie des études d’insertion et d’aménagement entre 2019 et début 2021.
Cette année, le projet entre dans sa phase d’études d’avant-projet. Comme tout projet d’infrastructure, la réalisation de la 2e ligne de tramway est un processus complexe nécessitant plusieurs séquences d’études qui permettent d’affiner et d’améliorer le projet avant la phase des travaux. La durée de ces études est estimée à environ deux ans, suivie d’une période de travaux de trois ans environ.
A cela s’ajoutent les projets d’aménagement urbains connexes de revalorisation des espaces publics. A titre d’exemple, une démarche participative sera engagée avant l’été, en vue du lancement d’un concours de maitrise d’œuvre pour l’aménagement de la place Jean-Jaurès.
Tous les retours d’expérience des projets de tramway français montrent que la réalisation d’un projet de cette envergure nécessite plusieurs années à compter de la délibération décidant la réalisation du projet et sa mise en service.
Ainsi, les villes comme Angers ou Nantes n’ont pas été plus rapides dans la réalisation de leurs lignes de tramway : le réseau de Nantes notamment est très développé à ce jour, mais la décision de réalisation de la première ligne date des années 70, et les autres ont suivi régulièrement depuis.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, Adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question concerne la politique de la collectivité en matière de stationnement en centre-ville.
Une politique publique du stationnement va être élaborée au cours de cette mandature, en lien très étroit avec tous les autres projets de mobilité conduits par la Ville ou la Métropole.
Elle deviendra un véritable outil au service de la transition des mobilités et de l’aménagement de l’espace public. Cette politique doit également permettre de mieux faire fonctionner le stationnement en tant que tel, p.ex. en aidant à davantage de rotations.
Aujourd’hui, on constate que les capacités des parkings souterrains sont sous-utilisées. Or, il nécessaire d’optimiser le partage de l’espace public entre les différents usages, le stationnement étant l’un des plus gros consommateurs d’espace. De plus, le fonctionnement actuel des places de stationnement ne permet pas toujours d’assurer la rotation dans tous les quartiers où cela serait nécessaire.
De manière globale, nous souhaitons faciliter la recherche de stationnements pour l’ensemble des usagers qui en ont besoin (livraisons, PMR, stationnement des résidents…), proposer de nouveaux services aux utilisateurs de vélos, ou encore mieux articuler les parkings souterrains avec le stationnement de surface… .
Cette politique sera co-construite avec les habitants et différents collectifs d’usagers, notamment au moment de la fin des actuelles délégations de service public des parkings souterrains et du contrôle du stationnement payant.
Réponse de Christophe Boulanger, Conseiller municipal délégué à l’exemplarité de la commande publique et Vice-Président de Tours Métropole Val de Loire délégué à la Politique des mobilités et au schéma cyclable
Votre question concerne la desserte en transports en commun des communes voisines de Tours, et plus particulièrement celles situées au nord de la Ville.
Je précise que cette question relève des compétences de Tours Métropole Val de Loire, chargée de définir et mettre en œuvre la politique des transports en commun. La gestion des réseaux Fil Bleu (bus et tramway) et Fil Blanc (service de transports pour les personnes à mobilité réduite) est confiée à la société KEOLIS.
Les communes de Mettray, La-Membrolle-sur-Choisille et Parcay-Meslay bénéficient aujourd’hui d’une desserte par le réseau de transport collectif Fil Bleu avec des lignes de bus régulières (Lignes 51/52/53). Des services de transport à la demande (R9 et R7) complètent l’offre en apportant une solution de transport sur les zones peu denses.
Les services de transport en commun répondent à un principe d’intérêt général, ou à un besoin collectif. Ils sont définis et calibrés au regard de certains critères (densité de la population et des emplois, desserte des équipements et services…), ainsi que des besoins en mobilité identifiés via les enquêtes et données de validation enregistrées sur les lignes du réseau.
En complément, les parcs-relais de Vaucanson, Mayer et Tranchée constituent aussi une solution de rabattement sur la ligne de tramway offrant un niveau de service très attractif. Ces parcs-relais élargissent la zone d’influence du réseau Fil Bleu en attirant des populations résidant dans des zones peu denses. Ils diminuent la pression du stationnement en centre-ville et captent des déplacements domicile-travail en semaine et les déplacements achats-loisirs le week-end.
En conclusion, l’organisation d’un réseau de transports collectifs nécessite de trouver un équilibre entre les besoins identifiés, la fréquentation potentielle des lignes, et la capacité financière (nécessairement limitée) de la collectivité à étendre ou étoffer l’offre de transports existante.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur l’aide à l’achat de vélos, mise en place par la municipalité du 12 octobre au 31 décembre 2020.
Cette aide était accessible sans conditions de ressources, donc ouverte à tou.te.s, de manière à inciter le plus grand nombre à franchir le pas et à utiliser le vélo pour les déplacements du quotidien. Je précise que l’enveloppe dédiée à cette aide n’était pas limitative et toutes les demandes déposées jusqu’au 31 décembre ont pu être honorées.
Bien que non assortie de critères de revenus, on ne peut ni affirmer ni infirmer que cette aide ait bénéficié principalement aux plus aisés. Plus de 1 400 vélos ont été achetés sur la période, dont p.ex. 28% par des habitants de Tours Nord (ce qui correspond au pourcentage de la population tourangelle y habitant). Afin d’avoir des informations plus précises sur l’impact de notre aide et dans l’optique d’améliorer notre dispositif si nous venions à le reconduire, nous réfléchissons à la mise en place d’un questionnaire à adresser aux bénéficiaires pour mieux connaître leur profil, mais également aux non bénéficiaires qui, comme vous, pourront nous expliquer pourquoi ils n’ont pas souhaité ou pu bénéficier de l’aide.
Nous comprenons bien entendu votre situation et la difficulté à constituer l’épargne suffisante pour l’achat d’un vélo avant le versement de la participation de la Ville. A l’issue de cette première expérimentation, et en fonction des disponibilités budgétaires, le dispositif pourra être reconduit au cours du mandat, avec des règles susceptibles d’évoluer.
Nous avons par ailleurs constaté un fort intérêt d’habitants d’autres communes membres de la Métropole pour cette aide. Si elle est reconduite, il semble pertinent qu’elle le soit à l’échelle métropolitaine.
En parallèle, je vous invite à regarder le dispositif de location longue durée Velociti : la Métropole propose à la location pour plusieurs mois voire années des vélos classiques, pliants et électriques à des tarifs intéressants.
Nous avançons également sur les autres aspects du plan vélo, en améliorant notamment la sécurité des usagers avec des pistes cyclables protégées et continues ainsi que le développement de solutions de stationnement sécurisé.
Réponse d’ Armelle Gallot-Lavallée, adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Vous nous faites part de vos observations concernant l’impact de la piétonisation du pont Wilson.
Je précise que cette mesure a été prise afin d’améliorer les conditions de circulation et de sécurité des cyclistes et des piétons, et donc de permettre à davantage de personnes d’utiliser ces moyens de transport.
C’est efficace puisque nous observons une hausse de 20% de la fréquentation du pont Wilson depuis la piétonisation. Il ne s’agit pas d’un report depuis le pont de fil où la fréquentation se maintient, mais bien de trajets supplémentaires réalisés à vélo alors qu’ils étaient auparavant réalisés via d’autres modes de transport.
La circulation des automobilistes a été très compliquée pendant les travaux de l’autoroute A10, jusqu’au mois d’octobre. Depuis qu’ils sont terminés, la circulation est revenue à son niveau de fluidité habituelle. Tous les chiffres de fréquentation des infrastructures cyclables sont par ailleurs consultables en ligne sur l’espace open data de la Ville de Tours: https://data.tours-metropole.fr/explore/dataset/comptage-velo-donnees-compteurs-syndicat-des-mobilites-de-touraine/table/
Ces résultats ont été présentés aux commerçants, aux associations de cyclistes et de transports en commun. Ces discussions nous ont permis d’identifier des points d’amélioration (stationnement des vélos en centre-ville, les mesures spécifiques qui seront mises en place pendant les travaux sur le pont Napoléon cet été… ) mais ces acteurs n’ont pas remis en cause la piétonisation du pont Wilson.
Vous souhaitez également attirer notre attention sur les incivilités commises par certains cyclistes dans l’espace public.
Il est vrai que les cyclistes roulent parfois sur les trottoirs ou à contre-sens, ce qui crée des conflits et peut mettre en danger les piétons. Certains le font par incivilité, d’autres par peur de devoir cohabiter avec le trafic automobile. La création d’itinéraires cyclables sécurisés et séparés des autres modes de circulation constitue une solution à ce problème. Par ailleurs, la police municipale peut intervenir en cas de non-respect du code de la route.
Nous vous précisons également qu’une campagne de communication sur le partage de l’espace public sera mise en place cette année.
Enfin, concernant la question du stationnement, on ne peut affirmer « qu’il n’y a plus de places de parking ». La rotation sur les places en surface est suffisamment importante pour accueillir sans difficulté les personnes se déplaçant en voiture. De plus, les capacités de stationnement en ouvrage sont quant à elles souvent sous-utilisées.
En complément, les parcs-relais constituent aussi une solution de rabattement sur la ligne de tramway. Ils diminuent la pression du stationnement en centre-ville et captent des déplacement domicile-travail en semaine et les déplacements achats-loisirs le week-end.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur les impacts sur la qualité de l’air de la piétonisation du pont Wilson.
Cette mesure a été prise afin d’améliorer les conditions de circulation et de sécurité des cyclistes et des piétons, et donc de permettre à davantage de personnes d’utiliser ces moyens de transport. Les piétons ont désormais le large trottoir Est qui leur est dédié et peuvent circuler sur le trottoir Ouest sans être frôlés par les voitures. Le parcours des cyclistes a été rendu plus confortable et plus sécurisé. C’est efficace puisque nous observons une hausse de 20% de la fréquentation du pont Wilson depuis la piétonisation. Il ne s’agit pas d’un report depuis le pont de fil où la fréquentation se maintient, mais bien de trajets supplémentaires réalisés à vélo alors qu’ils étaient auparavant réalisés via d’autres modes de transport.
La circulation des automobilistes a été très compliquée pendant les travaux de l’autoroute A10, jusqu’au mois d’octobre. Depuis qu’ils sont terminés, la circulation est revenue à son niveau de fluidité habituelle aussi bien sur le pont Mirabeau que sur le pont Napoléon. Le flux de circulation a légèrement augmenté sur le pont Napoléon, sans que cela entraîne des ralentissements supplémentaires.
Tous ces chiffres de fréquentation des infrastructures cyclables sont par ailleurs consultables en ligne sur l’espace open data de la Ville de Tours: https://data.tours-metropole.fr/explore/dataset/comptage-velo-donnees-compteurs-syndicat-des-mobilites-de-touraine/table/
Ces résultats ont été présentés aux commerçants, aux associations de cyclistes et de transports en commun. Ces discussions nous ont permis d’identifier des points d’amélioration (stationnement des vélos en centre-ville, mesures spécifiques à mettre en place en cas de travaux lourds sur d’autres ponts) mais ces acteurs n’ont pas remis en cause la piétonisation du pont Wilson.
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours
Vous souhaitez m’alerter sur le risque d’une fermeture des guichets accueillant le public à la gare de Tours.
Vous évoquez un risque de fermeture des espaces de vente de billets. Si les horaires d’ouverture des guichets ont été revus dans le cadre des différentes mesures sanitaires (couvre-feu…), nous n’avons pas connaissance à ce jour d’un projet de fermeture.
Je suis très attaché au maintien de ce service indispensable au public, et je reste très vigilant quant aux éventuelles évolutions qui pourraient venir impacter son fonctionnement.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur l’aide à l’achat de vélos, mise en place par la municipalité du 12 octobre au 31 décembre 2020.
Cette aide était accessible sans conditions de ressources, donc ouverte à tou.te.s, de manière à inciter le plus grand nombre à franchir le pas et à utiliser le vélo pour les déplacements du quotidien. Je précise que l’enveloppe dédiée à cette aide n’était pas limitative et toutes les demandes déposées jusqu’au 31 décembre ont pu être honorées.
Le vélo devait être acheté ou commandé (avec le versement d’un acompte) avant la date limite, ce qui a permis de pallier d’éventuels retards d’approvisionnement des magasins.
Sur cette période, 1 464 vélos ont été subventionnés, dont 80 % de vélos mécaniques et 20% de vélos électriques. Il s’agit principalement de vélos neufs commandés auprès de commerces locaux, avec une subvention moyenne attribuée de 193 €.
Le dispositif a également suscité un fort intérêt d’habitants d’autres communes membres de la Métropole. Si l’aide devait être reconduite, il semblerait pertinent qu’elle le soit à l’échelle métropolitaine.
Pour celles et ceux qui n’auraient pu bénéficier de cette aide, d’autres dispositifs existent, comme p.ex. le dispositif de location longue durée Velociti : la Métropole propose à la location pour plusieurs mois voire années des vélos classiques, pliants et électriques à des tarifs intéressants.
Nous avançons également sur les autres aspects du plan vélo, en améliorant notamment la sécurité des usagers avec des pistes cyclables protégées et continues ainsi que le développement de solutions de stationnement sécurisé.
Réponse d’Armelle GALLOT LAVALLEE, Adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur des problématiques d’encombrement de la piste cyclable rue Buffon.
Je précise que certaines occupations du domaine public sont parfois nécessaires, p.ex. pour permettre les travaux, l’installation de bennes ou engins de chantiers. Dans ce cas, ces occupations doivent préalablement être autorisées et elles font l'objet d'une facturation.
La police municipale est chargée de vérifier la bonne application des arrêtés municipaux et elle peut intervenir en cas de signalements de débordements.
En cas de stationnements gênants et illicites, la verbalisation est de mise.
Parallèlement la verbalisation classique, nous développons des actions pour sensibiliser les automobilistes à ces incivilités qui portent atteinte à la liberté de circulation de tous les autres usagères et usagers de la voie et qui peuvent mettre en danger les plus vulnérables d’entre eux.
Réponse d’Armelle GALLOT LAVALLEE, Adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Vous proposez la mise en place d’une campagne de prévention et d'éducation afin de sensibiliser les conducteurs de véhicules à éteindre le moteur alors même qu’ils sont en stationnement. Aussi, vous souhaiteriez que la police et la gendarmerie soient incitées à faire des rappels à la loi.
Malgré l’interdiction, certains automobilistes laissent leur moteur allumé à l’arrêt ce qui provoque des nuisances tant sonores qu’environnementales. La pollution engendrée peut avoir des répercussions sur la santé et le réchauffement climatique. Contrairement à une croyance persistante, laisser son moteur allumé lors des courtes pauses n’est pas moins énergivore que de redémarrer sa voiture. Le fait de faire tourner son moteur à l’arrêt est par ailleurs sanctionné d’une contravention de 4e classe, c’est-à-dire une amende forfaitaire de 135 €.
Concernant votre proposition de campagne de prévention, il nous semble important de l’inclure dans un plan d’action plus globale. Par exemple, nous développerons un observatoire des pollutions qui informera les citoyens sur la qualité de l’air de manière quotidienne.
Un travail sur la qualité de l’air est par ailleurs effectué par la Métropole au travers du Plan Climat Air Energie Territorial, en cours d’élaboration.
Plus généralement, l’amélioration de la qualité de l’air est un objectif poursuivi par l’ensemble de notre politique de mobilité. Les projets de transport en commun (2e ligne de tram, 2e ligne de bus à haut niveau de service), la création d’un réseau cyclable structurant, le réaménagement de l’espace public en faveur des piétons, l’accompagnement des entreprises à la transition de la logistique du dernier km… concourront tous à une amélioration de la qualité de l’air, en plus de leurs objectifs d’apaisement de la ville.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Je vous remercie pour votre question posée en vue de la séance du Conseil Municipal du 28 septembre 2021. Toutes les questions reçues n’ont pu être présentées en séance mais nous tenons à apporter à chacun et chacune une réponse écrite.
Vous nous interrogez sur la possibilité de mettre en place un service de location de trottinettes électriques. Cela pourrait prendre deux formes : un service de location longue durée type Velociti et un service de free floating ou semi floating.
Nous nous sommes beaucoup renseignés sur la deuxième option et, suite à ces réflexions, nous ne souhaitons pas soutenir l’installation d’un service de flotte partagée sur l’espace public. Les expériences d’autres villes montrent que ce service s’intègre mal aux autres usages de l’espace public et que les dégradations récurrentes des matériels laissés sur le domaine public peuvent poser question quant à la pérennité possible de ce type de prestation.
L’extension du service de location longue durée de Velociti avec de nouveaux véhicules comme des vélos spéciaux ou des trottinettes électriques pourrait être envisagée si le Syndicat des Mobilités de Touraine (SMT) gestionnaire le décidait.
Évidemment, la position de la municipalité quant aux flottes partagées sur l’espace public n’empêche pas l’utilisation individuelle de ce moyen de transport, ou la mise en place de systèmes de location portés par des opérateurs privés.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur les nuisances sonores générées par le passage de l’autoroute à proximité du quartier Velpeau.
Une baisse constatée de la vitesse sur cette portion de l’autoroute a contribué à diminuer le bruit, le trafic important sur cet axe continue à générer des nuisances pour les riverains, bien que les seuils réglementaires soient respectés.
Si les infrastructures routières sont une compétence métropolitaine, la ville de Tours porte bien entendu une attention particulière aux actions qui seront mises en œuvre sur son territoire.
Je précise que Tours Métropole Val de Loire, l’État et Cofiroute ont signé en juin dernier la convention « Autoroute bas carbone » qui fixe un cadre entre ces trois entités pour travailler collectivement à la diminution des nuisances liées à la traversée de la ville par l’autoroute.
La convention Autoroute bas carbone vise aussi à diminuer les nuisances sonores générées par l’autoroute, en définissant des objectifs de réduction du bruit qui pourraient être atteints grâce à un travail sur la vitesse des véhicules, les revêtements routiers et d’éventuels panneaux phoniques.
A nouveau, la ville de Tours restera vigilante quant aux solutions qui seront mises en œuvre dans ce cadre afin d’améliorer le confort acoustique et le cadre de vie des riverains.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur les conflits d’usage qui peuvent survenir sur les espaces de circulation partagés par différents modes de déplacements, en particulier entre cyclistes et piétons.
Lorsque des voies spécifiques peuvent être aménagées, elles le sont, comme par exemple sur le pont Napoléon ou le pont Wilson, afin de séparer les différents usagers.
Il est vrai que les cyclistes roulent parfois sur les trottoirs ce qui crée des conflits et du danger pour les piétons. Certains le font par incivilité, la plupart par peur de devoir cohabiter avec le trafic automobile. C’est également pour pallier ce problème que nous travaillons à la création d’itinéraires cyclables sécurisés et séparés des autres modes de circulation.
Ce n'est cependant pas possible partout, et des espaces partagés et de rencontre sont nombreux en ville.
C’est également le cas de certains secteurs des bords de Loire. L’aménagement entre le pont de fil et Rochecorbon permet une bonne cohabitation car l’espace est suffisamment large, mais d’autres portions plus à l’ouest sont plus ou moins aménagées en fonction de l’espace disponible.
Dans ces cas, il revient à chaque usager de respecter les autres afin d’éviter les situations accidentogènes. Il s'agit le plus souvent de comportements individuels qui ne peuvent – ou difficilement - être réglementés.
En cas de non-respect du code de la route, la police municipale peut toutefois faire des rappels à l’ordre ou procéder à des verbalisations.
Pour apaiser la ville et réduire les conflits et assurer davantage de sécurité nous avons prévu de mettre en place une campagne de communication sur le partage de l’espace public et le respect des usagers lents et vulnérables que sont notamment les piétons.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Vous nous interrogez sur la possibilité d’aménager un rond-point à la sortie du pont Mirabeau, côté sud, afin de permettre aux automobilistes de tourner plus facilement à gauche en arrivant de Tours Nord.
Je précise que les largeurs de voirie à cet endroit ne permettent pas l’installation d’un giratoire.
La phase de tourne à gauche dispose toutefois d’une voie dédiée pour faciliter la circulation.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur l’aide à l’achat d’un vélo que la municipalité avait mise en place jusqu’au 31 décembre 2020.
Cette aide avait comme objectif d’inciter les bénéficiaires à franchir le pas et à utiliser le vélo pour les déplacements du quotidien.
Elle a permis de subventionner 1 464 vélos, dont 80 % de vélos mécaniques et 20% de vélos électriques, commandés majoritairement auprès de commerces locaux.
Sa reconduction n’est aujourd’hui pas prévue par la Ville, mais le dispositif a également suscité un fort intérêt d’habitants d’autres communes membres de Tours Métropole Val de Loire. Si l’aide devait être reconduite, il semblerait pertinent qu’elle le soit à l’échelle métropolitaine.
Pour celles et ceux qui n’auraient pu bénéficier de cette aide, d’autres dispositifs existent, comme p.ex. le dispositif de location longue durée Velociti : la Métropole propose à la location pour plusieurs mois voire années des vélos classiques, pliants et électriques à des tarifs intéressants.
Nous avançons également sur les autres aspects du plan vélo, en améliorant notamment la sécurité des usagers avec des pistes cyclables protégées et continues, ainsi que le développement de solutions de stationnement sécurisé.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Vous souhaitez appeler notre attention sur les nuisances sonores auxquelles sont exposées les riverains du pont Mirabeau, liées à l’important trafic automobile sur cet axe.
Comme vous l’indiquez dans votre question, ce pont est l’une des principales portes d’entrée et de traversée de Tours, avec les ponts Napoléon et celui de l’A10, générant un passage de plus de 30 000 véhicules par jour.
Afin de limiter les nuisances liées aux incivilités routières, des contrôles de vitesse sont fréquemment opérés par la police municipale, notamment la nuit. Ainsi, les comportements dangereux, tels que les dépassements excessifs, sont repérés et peuvent être sanctionnés.
En complément, des contrôles permettant de vérifier le respect de la voie de bus sont régulièrement mis en place.
L’urbanisation de nouveaux secteurs à Tours Nord ces dernières années n’a en revanche pas eu d’impact sur le trafic routier sur le pont Mirabeau. Ainsi, les données de comptage que vous trouverez ci-dessous, ne montrent pas d’augmentation de la circulation sur ce tronçon, hormis pour l’année 2019 en lien avec la fermeture de l’autoroute A10 pour travaux.
Si la gestion du bruit lié aux infrastructures routières relève d’une compétence métropolitaine, nous portons bien entendu une attention particulière aux actions qui seront mises en œuvre sur le territoire de la Ville de Tours. Ainsi, comme il vous a été indiqué dans un précédent courrier, nous avons transmis votre courrier à la Direction de la Transition écologique de Tours Métropole Val de Loire. Nous prendrons l’attache des services concernés pour connaitre la réponse qui vous serait apportée.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Vous souhaitez que la Mairie autorise le stationnement des riverains devant leur garage ou leur entrée de maison. Concernant ce sujet, j’ai pu échanger avec un collectif d’habitants de votre quartier lors d’une rencontre l’année dernière.
Il y a effectivement des places de stationnement qui ont été supprimées pour réaliser des pistes cyclables sécurisées de la rue Buffon et rue Édouard Vaillant (côté sud), mais il n’y a pas eu de suppression de places quartier Velpeau.
Pour répondre à votre question, je précise que le code de la route, dans son article R417-10, interdit le stationnement devant une entrée d’immeuble, ou d’une maison. Aucune dérogation à cette règle n’est prévue par le code. Ainsi, l’interdiction de stationner devant une entrée s’applique même au propriétaire ou le locataire des lieux.
Cette interdiction a par ailleurs été réaffirmée il y a quelques années par une réponse ministérielle : Le Ministère de l’Intérieur a précisé que garer son véhicule devant chez soi sur la voie publique contrevenait au principe d’égalité de tous les citoyens devant la loi et équivalait à une privatisation de l’espace public.
En 2017, la Cour de cassation a également confirmé cette position. La cour considère en effet que nul ne peut stationner sur la voie publique devant l'entrée d'un garage, pas même son propriétaire.
Si le Maire peut accorder des autorisations de stationner de manière temporaire (p.ex. en réservant des emplacements en cas d’un déménagement), il ne peut en revanche autoriser de manière permanente des stationnements interdits par le Code de la route.
Armelle Gallot Lavallée, adjojnte au maire déléguée aux transitions des mobilités :
Tours dispose de sept radars pédagogiques répartis dans la ville. Ce radar, installé le 20 avril dernier à la demande des habitants, a une vertu pédagogique pour la plupart des automobilistes, mais certains (une minorité) le voient comme un challenge. D’après nos statistiques, 1% des automobiles roulent au-dessus des 50 km/h. Pour ces grands excès, laseule option est l’obstacle physique. La pose de ralentisseurs est difficile à mettre en place du fait du passage des bus et des nuisances sonores. Un carrefour à feux ne nous semble pas opportun. Mieux vaut conserver les priorités à droite qui apaisent mieux la circulation. On peut aussi créer des chicanes, voire reprendre des carrefours. Pour revenir à votre question, le radar n’est pas responsable des excès de vitesse. Il n’est que le témoin des incivilités répétées de certains conducteurs minoritaires.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Vous nous interrogez sur le devenir du stationnement payant dont la gestion est aujourd’hui assurée par la société SAGS.
Afin de donner corps à la politique publique de révolution des mobilités, la ville de Tours va lancer une étude de circulation et de stationnement à l’échelle de l’ensemble de la ville.
Concernant ce dernier point, le prestataire retenu sera notamment chargé d’accompagner l’équipe municipale dans le choix et la mise en œuvre des nouvelles modalités de gestion du contrôle du stationnement payant.
Afin de disposer du temps nécessaire pour mener à bien cette réflexion complexe, les modalités actuelles de contrôle du stationnement payant seront maintenues jusqu’à fin 2023.
Réponse d'Emmanuel Denis, maire de Tours
C’est un sujet qui concerne la Métropole. Je respecte l’engagement que j’avais pris lors de la campagne des municipales : vérifier si le passage par le boulevard Béranger pose des soucis et met en péril le double alignement central et patrimonial auquel les Tourangelles et les Tourangeaux sont attachés et qui fait partie du règlement du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV). Ces arbres sont tous protégés. La Préfète et l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) ont pris une position très ferme là-dessus en estimant que les arbres résiduels de l’alignement extérieur sont constitutifs de la physionomie du double alignement central. Et en prenant un exemple probant : si on coupe les trois arbres sur les places de stationnement en face de la Poste, il y aura un gros trou dans ce double alignement central.
On a eu trois expertises qui sont arrivées bien trop tard. Si on les avait eues dès février 2018, lors de la première étude, on aurait changé le tracé du tramway dès notre élection.
J’ai partagé mon sentiment auprès de la Métropole au regard de ces expertises. La question se pose des alternatives possibles. Je n’ai pas de parti pris pour un passage par le boulevard Jean-Royer ou ailleurs. Je souhaite que l’on trouve une issue rapide pour faire avancer ce projet structurant pour Tours. On sait que la partie sud du tramway ne pose, a priori, pas de problème et il faut la lancer le plus vite possible. Tout comme la modification du BHNS 2 [Bus à Haut Niveau de Service NDLR].
J’attends que la Métropole se positionne.
Il faut réactiver et optimiser rapidement notre étoile ferroviaire à huit branches dont une relie Tours-Centre à La Riche. Cela pourrait être une partie de la réponse et le volet mobilités du Contrat de Plan État-Région est en cours de discussion. Je n’abandonne pas l’ambition de développer les transports en commun à Tours.
Aujourd’hui, on est face à une difficulté technique insurmontable avec le passage boulevard Béranger. Il y a trois risques. D’abord le risque mécanique avec une trentaine d’arbres impactés plus une douzaine sur le double alignement extérieur. Ensuite le risque sanitaire avec les coupes dans les racines. Enfin le risque d’asphyxie hydrique si la plateforme du tramway venait à couper la source qui abreuve les racines.
Concernant le passage par le boulevard Jean-Royer, toutes les études que vous avez évoquées seront remises sur la table si on décidait de réétudier cette opportunité. Aujourd’hui, il n’en est pas encore question. La Métropole doit prendre une décision concernant le passage boulevard Béranger.
Réponse d’ Armelle Gallot Lavallée, Conseillère municipale déléguée à la mise en place du système vélo, aux aménagements transitoires, au code de la rue, à la sécurité routière et aux mobilités de proximité
Votre question porte sur l’absence de stationnements vélo au centre commercial de la Petite Madeleine.
Je tiens à préciser que ce centre commercial, situé sur la commune de Chambray-Lès-Tours, a été conçu, réalisé et commercialisé par un promoteur privé qui en assure la gestion. Les aménagements extérieurs du centre sont donc en principe décidés et pris en charge par ce même promoteur.
Pour information, la Ville de Tours n’est pas compétente pour intervenir ou réaliser des aménagements sur les espaces publics ou privés d’une autre commune, et elle n’a par ailleurs pas été sollicitée à ce titre.
Votre interlocuteur au point d’accueil de la Petite Madeleine a peut-être fait référence à Tours Métropole Val de Loire, compétente en matière des aménagements cyclables.
Concernant les aménagements des espaces publics ou les cheminements autour du centre commercial, ils peuvent relever d’une intervention métropolitaine, en lien avec la Ville de Chambray-lès-Tours. Cela a par exemple été le cas des aménagements sur l’avenue du Grand Sud qui ont été suivis par la Métropole, avec les services de Chambray-lès-Tours.
Quant à la Ville de Tours, elle étudie et intègre systématiquement les aménagements liés aux mobilités actives, ainsi qu’aux PMR, dans ses projets sur le territoire communal.
Réponse d’ Armelle Gallot Lavallée, Conseillère municipale déléguée à la mise en place du système vélo, aux aménagements transitoires, au code de la rue, à la sécurité routière et aux mobilités de proximité
Votre question porte sur les mesures prévues pour prévenir les vols et dégradations de vélos à la gare de Tours.
Afin de répondre à cette problématique, un parc à vélos fermé et sécurisé a été installé à la gare de Tours en fin d’année par le Syndicat des Mobilités de Touraine. Cet abri dispose de 120 places à l’intérieur, et d’une cinquantaine sous l’auvent extérieur. Il est accessible gratuitement pour les abonnés Fil Bleu, ou via un abonnement spécifique de 15€/an et vient compléter l’offre des abris vélos déjà existants et gérés par Fil Bleu.
La ville et la métropole travaillent également à développer des vélobox à destination des riverains, dans ce secteur, mais également dans d’autres quartiers, ainsi qu'un stationnement sécurisé pour les vélos dans le parking souterrain Vinci Gare.
La question du stationnement vélo est par ailleurs étudiée et intégrée dans les nouvelles opérations d’aménagement.
Réponse de Christophe Boulanger, conseiller municipal délégué au plan de circulation et de stationnement, et aux transports publics
Le Syndicat des Mobilités de Touraine a développé pour la métropole le système de location longue durée « Vélociti », avec une flotte de 1 000 vélos. Il a également mis en place une nouvelle offre de location « vélo-découverte » avec 150 vélos électriques. Nous sommes sur une logique d’approche globale et complémentaire des modes.
Sur la question des flottes en libre-service, la Ville a eu une expérience malheureuse avec Indigo Weel : un service défaillant, un défaut de maintenance, des équipes sous-dimensionnées… ce qui faisait que nous avions des vélos en mauvais état, énormément de vandalisme et surtout un usage intempestif de l’espace public. C’était devenu très compliqué pour les piétons de se déplacer sur les trottoirs... quand on ne retrouvait pas ces vélos dans la Loire ou dans le Cher ! De fait, c’était une offre économique non viable : le prestataire s’est retiré de sa propre initiative en 2021.
Depuis, les opérateurs ont énormément progressé pour offrir un service plus performant, qui permet de géolocaliser les espaces de stationnement et de brider la circulation de ces véhicules, en particulier pour limiter la vitesse sur les zones piétonnes et ainsi limiter les conflits d’usage. Il reste aujourd’hui encore un point à régler : le cycle de vie de tous ces engins. Les opérateurs y travaillent de pied ferme, mais on a peu de réponses sur ce que deviennent ces engins en fin de vie. C’est un point sur lequel nous serons extrêmement attentifs.
Compte tenu que cette offre a progressé en qualité, aujourd’hui on souhaite lancer une étude pour implanter des engins en libre-service à l’échelle métropolitaine. J’ai saisi le Syndicat des Mobilités qui s’est engagé à coordonner cette opération au niveau des collectivités de la Métropole afin d’avoir un opérateur identique sur Tours et les communes limitrophes, si elles souhaitent s’engager dans cette démarche.
Une décision prochaine doit être prise en conférence des maires sur ce sujet d’ici la fin de l’année afin de mettre en place une flotte de vélos, vélos électriques et/ou trottinettes d’ici la fin 2023.
Réponse de Christophe Boulanger, Conseiller municipal délégué au plan de circulation et de stationnement, aux transports publics, au réseau cyclable et à la logistique urbaine
Votre question concerne la mise en place d’une ZFE dans la Métropole de Tours.
L’agglomération tourangelle est effectivement concernée par la mise en œuvre d’une zone à faible émission (ZFE) au 1er janvier 2025. Il s’agit d’une obligation prévue par la loi climat et résilience du 22 août 2021 pour toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants.
Je vous rejoins sur l’importance de ce sujet et sur le besoin de lisibilité. D’ailleurs, dès le début de l’année 2022 Emmanuel Denis, Maire de Tours a évoqué avec Frédéric Augis, Président de Tours Métropole Val-de Loire, la nécessité de lancer au plus tôt la réflexion sur les modalités de mise en œuvre de cette ZFE (communes concernées, rythmes et règles de déploiement,…). En effet, ce sujet est une compétence de Tours Métropole Val-de-Loire qui est chargée de l’étude préalable, de la concertation et de la mise en œuvre.
Dans l’attente de l’inscription du sujet à l’ordre du jour de la conférence des maires de la métropole, le Maire de Tours a eu l’occasion de rappeler ses priorités :
Je vous assure de la volonté de toute l’équipe municipale que ce sujet puisse avancer rapidement et qu’une communication puisse être alors faite à tous les habitants concernés. Dans l’intermédiaire, nous restons mobilisés.
Réponse d'Emmanuel Denis, Maire de Tours
Vous souhaitez m’alerter sur les retards récurrents que vous constatez sur la ligne TGV qui relie Tours à Paris.
Cette ligne n’est pas seulement un outil de développement territorial, mais, - comme c’est votre cas - de nombreux Tourangelles et Tourangeaux l’utilisent au quotidien pour leurs déplacements domicile – travail. Ainsi, le respect des horaires de départ et d’arrivée affichés est particulièrement important.
Je suis donc très attentif aux remontées faites par les associations d’usagers et je tiens à vous assurer de ma vigilance quant aux évolutions qui pourraient impacter son fonctionnement.
J’ai eu l’occasion d’aborder ces sujets avec la Direction régionale de la SNCF dans le cadre de nos échanges et je continuerai à alerter sur les problématiques que me sont relayées.
Réponse de l'équipe municipale
Dans le cadre d’une volonté politique affirmée, visant au développement de l’usage du vélo en tant que mode de déplacent au quotidien, la ville de Tours a effectivement mis en place une aide à l’achat de vélos en 2020. L’objectif était bien d’inciter de nouveaux cyclistes à franchir le pas vers des solutions alternatives à la prédominance de la voiture en ville, et 1464 Tourangelles et Tourangeaux ont pu en bénéficier.
Cependant, la ville de Tours ne peut financièrement pas subventionner de manière permanente l’achat de vélos et cette aide, pensée pour générer un passage à l’acte de par son temps de vie limité, est terminée.
Pour autant, elle a œuvré de concert avec la Métropole afin de proposer des vélos électriques au sein du système de location longue durée « VELOCITI », dont vous trouverez les informations ici : http://www.mobilite.tours-metropole.fr/index.php?idtf=17
De plus, l’État a fait évoluer les règles d’attribution de ses aides à l’achat de vélos. On peut désormais en bénéficier sans aide complémentaire de sa collectivité locale. Vous trouverez toutes les mises à jour ici : https://www.ecologie.gouv.fr/extension-des-aides-nationales-lachat-dun-velo.
Réponse de Christophe Boulanger conseiller municipal délégué aux transports
Les études préliminaires ont déjà eu lieu pour porter l’étude de diagnostic en 2018. Elles devaient s’assurer de la faisabilité socio-économique et de la pertinence de chaque demi branche et tracer les premières esquisses d’insertion.
Nous avons ensuite lancé des diagnostics puis les études d’avant-projet proprement dites. L’année dernière, compte tenu de l’avancée de ces diagnostics et du fort risque de voir disparaître l’alignement patrimonial sur le boulevard Béranger, il a été convenu conjointement avec la Métropole et le SMT de relancer des études sur le boulevard Jean-Royer. Celles-ci détermineront les éléments qui seront portés à la connaissance du public dans le cadre de l’enquête publique programmée à l’échéance de fin 2024.
Les commerçants ont été questionnés pour savoir quelles étaient leurs modalités de livraison, les professionnels sur l’accès à leurs locaux, en particulier la maison médicale en bas du boulevard Jean-Royer et les riverains pour savoir si leurs portes cochères et garages sont actifs. La semaine dernière, on a eu le diagnostic racinaire des 4 platanes au droit de la place de Strasbourg. On est dans cette phase d’acquisition de données et de tous les éléments nécessaires pour construire l’avant-projet dans les semaines et les mois à venir. Sur les contraintes acoustiques et vibratoires les normes légales s’appliquent.
Le STRMTG1 a un cahier des charges. Il va falloir faire ce travail de programmation et de projection pour savoir quelles seront les conséquences du positionnement de la voie du tram sur le boulevard Jean-Royer. Il y a déjà des étapes de rencontres et de dialogue citoyen avec la population : en janvier sur La Riche et Chambray-lès-Tours.
C’est une opération qu’on va porter dans les semaines à venir sur le marché des Fontaines.On attend d’avoir plus de matière pour déclencher des réunions publiques. J’espère que, d'ici la fin du printemps, on sera bien en capacité d’apporter des premières réponses lors de nos rencontres avec la population.
Réponse d’Emmanuel DENIS, Maire de Tours
Le choix de l’alimentation, et notamment le choix d’ingrédients biologiques dans les menus, ne relève pas des compétences de la municipalité, mais des hôpitaux eux-mêmes, en relation avec les Agences Régionales de Santé. Le Maire n’est pas directement responsable de la gestion hospitalière, mais exerce une fonction de représentation au sein du conseil de surveillance du CHRU de Tours.
Dans ce cadre, les représentants de la collectivité peuvent toutefois émettre des vœux sur la gestion des établissements hospitaliers, et nous œuvrons dans nos interventions pour défendre l’accès aux soins pour tous et toutes, une prise en charge de qualité permise par un personnel soignant qualifié et en nombre suffisant, et l’amélioration du cadre d’accueil des personnes hospitalisées. Nous nous engageons ainsi à toujours défendre la santé publique et la santé du public, au cœur de l’amélioration des conditions de vie des Tourangeaux et Tourangelles.
Réponse d’Emmanuel DENIS, Maire de Tours
La gestion des établissements hospitaliers ne relève pas des compétences de la municipalité, mais du Ministère de la Santé, en lien avec les Agences Régionales de Santé. Le Maire n’est pas directement responsable de la gestion hospitalière, mais exerce seulement une fonction de représentation au sein du conseil de surveillance du CHRU de Tours.
Dans ce cadre, les représentants de la collectivité peuvent toutefois émettre des vœux sur la gestion des établissements hospitaliers, et nous œuvrons dans nos interventions pour défendre l’accès aux soins pour tous et toutes, une prise en charge de qualité permise par un personnel soignant qualifié et en nombre suffisant, et l’amélioration du cadre d’accueil des personnes hospitalisées. Nous nous engageons ainsi à toujours défendre la santé publique et la santé du public, au cœur de l’amélioration des conditions de vie des Tourangeaux et Tourangelles.
Réponse d’Emmanuel DENIS, Maire de Tours
Votre question concernait la gestion de la crise sanitaire causée par la pandémie de Covid-19, en particulier la réaction de la municipalité face aux décrets publiés par le gouvernement, relatives au port du masque et les restrictions de circulation dans l’espace public, ainsi que la fermeture des commerces.
Il est vrai que plusieurs maires ont pris des arrêtés s’opposant au décret du 29 octobre 2020 prescrivant ces dispositions. Toutefois, ces décisions ont été systématiquement annulées par l’autorité juridique car les arrêtés d’un maire ne peuvent contrevenir aux dispositions prises au niveau des autorités de l’Etat dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
De plus, en matière de réouverture des commerces, la fermeture administrative relève des compétences de la Préfecture et non de la Mairie. Ces arrêtés se sont donc montrés inopérants, et n’ont pas eu l’effet souhaité de protection des petits commerces.
Toutefois, nous partageons votre préoccupation face aux difficultés rencontrées par les Tourangelles et Tourangeaux dans cette crise sanitaire inédite. Pour y répondre, nous préférons l’efficacité de mesures pragmatiques : une politique ambitieuse de dépistage et d’accompagnement des personnes testées positives, la distribution de masques et de gel hydroalcoolique, le renforcement des moyens alloués aux crèches et aux écoles pour appliquer le protocole sanitaire, le soutien logistique et financier au Centre Communal d’Action Sociale et aux associations organisant l’aide alimentaire.
En ce qui concerne les entreprises, nous avons dès l’été pris des mesures d’aide et d’accompagnement, notamment l’exonération de droits de terrasse et d’enseignes pour les commerces de proximité, et leur accompagnement en faveur du cliquer-collecter et de leur développement numérique. Nous continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger et soutenir les Tourangeaux et Tourangelles à travers cette période difficile.
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours
Votre question porte sur le déploiement de la vaccination au sein de votre résidence services.
La stratégie de lutte contre l’épidémie de COVID-19 est décidée par le gouvernement et ne relève pas de la compétence de la mairie.
Toutefois dès cet été, j’ai indiqué à Madame la Préfète que la Ville était volontaire pour accueillir au plus vite un centre afin d’organiser la vaccination de nos ainés. Dans l’attente, nous avons déployé des centres de dépistage ainsi que renouvelé régulièrement des distributions gratuites de masques pour les Tourangelles et Tourangeaux.
La campagne de vaccination a débuté le 28 décembre dans les EHPAD de notre département. Elle a ensuite été étendue à compter du 18 janvier à l’ensemble des personnes de plus de 75 ans et les services de la ville de Tours se sont très largement mobilisés pour permettre l’ouverture du centre de vaccination situé aux Halles.
Les doses de vaccins sont fournies par l’Etat et leur quantité est pour le moment trop faible pour répondre à l’ensemble des demandes reçues, ce qui suscite des inquiétudes chez nos concitoyens.
Soucieux de protéger l’ensemble des Tourangelles et Tourangeaux de plus de 75 ans, nous avons relayé à plusieurs reprises notre souhait que les habitants des résidences services puissent eux aussi accéder à un programme de vaccination comme celui déployé dans les EHPAD de Tours.
L’Agence Régionale de Santé et la préfecture nous ont indiqué travailler à cette demande avec l’ensemble des résidences services de la ville et nous espérons que leurs résidents pourront bénéficier de la vaccination dans les meilleurs délais.
Réponse de Mme Marie Quinton, Adjointe au Maire déléguée au Logement, à la politique de la ville, aux politiques intergénérationnelles et inclusives, au vivre ensemble
Je précise que la politique du logement est pilotée par Tours Métropole Val de Loire, notamment via le Programme Local de l’Habitat (PLH). Ce document détermine, pour une période de 6 ans, les objectifs en matière de logement et les moyens mis en œuvre par la Métropole et ses communs membres. Dans le PLH actuel (2018-2023), il est prévu de poursuivre la construction de logements sociaux sur le territoire de la Métropole et notamment à Tours : l’objectif retenu est la réalisation de 780 logements dans notre ville sur cette période. Nous veillons à la diversité de ces logements, avec différentes typologies (logements collectifs, mais également des logements individuels).
Par ailleurs, nous souhaitons impulser une mixité dans les opérations immobilières afin qu’elles intègrent du logement libre, du logement social, et du logement en accession sociale à la propriété.
Une priorité est donnée à la réalisation de logements avec de faibles loyers. Toutefois, d’une manière générale, les loyers des opérations neuves peuvent s’avérer plus élevés que ceux des constructions anciennes. Ceci est notamment lié au coût du foncier, c'est-à-dire aux terrains constructibles, qui a fortement augmenté ces dernières années.
La Ville de Tours travaille en lien étroit avec les bailleurs sociaux pour faciliter ces projets.
Par ailleurs, consciente du poids que représente le loyer dans le budget des ménages, la municipalité a demandé le gel de la hausse des loyers des logements sociaux en 2021 afin d’accompagner au mieux les locataires du parc social dans ce contexte sanitaire particulier.
Cette mesure s’adresse aux locataires des bailleurs Ligéris et Tours Habitat.
Dans votre message, vous évoquez la situation de votre belle-mère. Je précise que le service Logement et Solidarité de la Ville de Tours peut être sollicité pour étudier sa situation si elle le souhaite.
Cathy Münsch-Masset, Première adjointe au Maire déléguée aux solidarités, à l'égalité, à la cohésion sociale, à la santé publique et aux handicaps
Vous proposez la mise en place d’une gestion des centres sociaux en régie municipale.
Les centres sociaux et les espaces de vie sociale (EVS) de la Ville de Tours sont aujourd’hui portées par des associations agréées par la Caisse d’allocations familiales et conventionnées par la Ville. Au total, 7 structures, ouvertes à toutes et tous, sont présentes dans chacun de nos quartiers prioritaires. Elles proposent de nombreuses activités socioculturelles et à vocation sociale, et elles accompagnent les actions menées par des associations locales en cohérence avec leur projet social.
Les relations entre la Ville de Tours et les centres sociaux et EVS s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat durable dont les termes sont déterminés dans des conventions pluriannuelles (financements, mise à disposition de locaux … ).
La collectivité définit avec chaque structure un projet d’animation par secteur. Nous travaillons en lien très étroit et en confiance avec l’ensemble des associations dont le rôle principal est d’animer la vie de leur quartier d’implantation.
Ce mode de gestion correspond aux orientations nationales définies par la CNAF et appliquée par la CAF Touraine. Celle-ci délivre en effet les agréments pour les centres sociaux et EVS sur la base d’un socle de critères définis par la CNAF. Parmi les critères, la participation effective des usagers et habitants à l'élaboration du projet social et à la vie des équipements est un élément central. Ainsi, le choix de la CAF est de privilégier le mode de gestion associatif afin de valoriser la dynamique associative locale et soutenir les valeurs de l'éducation populaire faisant une large place à la participation des habitants et l'engagement bénévole. Le mode de gestion municipal constitue l'exception, lorsqu'il n'existe pas de ressources associatives locales sur le territoire concerné.
Cathy Münsch Masset, Première adjointe au Maire déléguée aux Solidarités, à l'égalité, à la cohésion sociale, à la santé publique et aux handicaps
Vous nous signalez des difficultés d’accès à la vaccination contre le covid sur le territoire de la Métropole de Tours.
Si la Ville contribue au fonctionnement du centre de vaccination situé au Centre de congrès Vinci (via la mise à disposition de personnels municipaux notamment), je précise que les décisions relatives à la stratégie vaccinale relèvent de la responsabilité du gouvernement.
Depuis le 31 mai dernier, les rendez-vous de vaccination sont ouverts à l’ensemble de la population de plus de 18 ans.
Des créneaux sont désormais disponibles à la réservation via le site doctolib ou le numéro vert mis en place à cet effet (0800 009 110).
Réponse de Marie Quinton, Adjointe au Maire déléguée au Logement, à la politique de la ville, aux politiques intergénérationnelles et inclusives, au vivre ensemble
Vous nous interrogez sur les mesures que compte prendre la municipalité pour faciliter l’accession et le maintien de personnes disposant de faibles revenus dans des logements abordables.
L’encadrement des loyers, tout comme la majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires, ne sont aujourd’hui possibles qu’en zones tendues dont la liste est fixée par arrêté.
Or, la Ville de Tours ne figure pas sur cette liste et n’a donc pas pour le moment la possibilité légale de mettre en place ces deux mesures.
Cependant, la municipalité s’attache à développer une offre de logements diversifiée afin de répondre aux besoins des habitants, quel que soit leur niveau de ressources et afin de faciliter les parcours résidentiels.
Ainsi, nous menons une politique volontariste en matière de logements sociaux, en encourageant la production de logements sociaux à bas et très bas loyers (PLUS et PLAI) dans les différentes opérations à venir, y compris dans le centre, et plus généralement à proximité des services et équipements.
La Ville soutient également l’accession sociale à la propriété, notamment par l’offre de logements PSLA (prêt-social de location-accession). Parallèlement, nous travaillons à la mise en place du Bail réel solidaire et nous encourageons la présence de logements locatifs intermédiaires (à loyers 10 à 20% inférieurs aux loyers pratiqués).
Je précise que la ville est engagée dans le dispositif « Logement d'abord » qui va permettre aux plus démunis de pouvoir trouver à se loger grâce aux logements sociaux d'une part et à la captation de logements privés à prix abordable d'autre part.
Vous m’interrogez également sur les modalités d’attribution des logements sociaux.
Conformément à la loi, elles se font lors de commissions d'attribution réunissant une pluralité d’acteurs - bailleur, élus, représentants des locataires, de la CAF… - et en fonction de critères sociaux, d'ancienneté et d'adéquation entre les ressources des ménages et le montant du loyer. L’entretien, la rénovation et la réhabilitation du parc social sont assurés par les bailleurs sociaux dans le cadre d’une programmation pluriannuelle.
Réponse de Rachel Moussouni, Adjointe au Maire déléguée à l'action sociale, à la santé, à l'autonomie et aux solidarités intergénérationnelles - Vice-présidente du CCAS
Vous souhaitez m’alerter sur la problématique d’absence ou d’indisponibilité des médecins traitants des résidents en EHPAD.
Depuis juillet 2019, un nouveau décret de la loi de financement de la sécurité sociale prévoit un élargissement du droit de prescription des médecins coordonnateurs d’EHPAD.
Avant la promulgation de ce décret, les médecins coordonnateurs d’Ehpad ne pouvaient réaliser des prescriptions médicales « qu’en cas de situation d'urgence ou de risques vitaux, ainsi que lors de la survenue de risques exceptionnels ou collectifs nécessitant une organisation adaptée des soins… ».
Le nouveau pouvoir de prescription du médecin coordonnateur n’est plus seulement cantonné à une situation d’urgence ou à la survenance de risques exceptionnels. Ces derniers incluent désormais les « épidémies de grippe saisonnière en établissement » en prévention desquelles les médecins pourront prescrire des vaccins et des antiviraux.
D’autre part, le texte prévoit également que le médecin coordonnateur peut « intervenir pour tout acte, incluant l'acte de prescription médicamenteuse » lorsque le médecin traitant, ou désigné par le patient, ou son remplaçant, n'est pas en mesure d'assurer une consultation par intervention dans l'établissement, conseil téléphonique ou télé-prescription. Pour autant, le médecin traitant doit être informé des prescriptions réalisées.
En complément, le CCAS réfléchit en effet dans le cadre de son projet d’établissement, mais également des discussions à venir avec l’ARS en vue de contractualiser un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de moyens à compter de 2023, à cette problématique d’absence ou d’indisponibilité des médecins traitants. Les résidents accueillis et leurs familles seront bien entendu informés des suites données.
Espérant avoir répondu à votre question, je vous prie d’agréer, Madame, l'expression de mes respectueuses salutations.
Réponse de l'administration général
Pour obtenir un logement social, il faut dans un 1er temps enregistrer une demande.
En Indre-et-Loire, il est possible de se rendre dans un guichet enregistreur dont vous trouverez la liste en pièce-jointe.
A Tours, vous pouvez vous rendre à l’accueil du service logement de la Mairie de Tours situé 1 à 3 rue des Minimes 37000 TOURS et qui est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h (16h30 le vendredi – accueil fermé le mardi après-midi).
Cette démarche peut également s’effectuer sur internet sur le site www.demandelogement37.fr
Il faudra scanner sa pièce d’identité et son dernier avis d’imposition afin que la demande soit complète à ce stade.
Un numéro unique d’enregistrement vous sera envoyé.
9 bailleurs sociaux disposent d’un parc de logement à Tours : Tours Habitat, Ligeris, Touraine Logement, Val Touraine Habitat, Valloire Habitat, 3F Centre Val de Loire, CDC Habitat, ICF Atlantique et Scalis.
Réponse du Cabinet du Maire
Vous avez posé une question au conseil municipal concernant la pratique de sous-location de logements sociaux, nous vous en remercions.
La sous-location, même lorsqu'elle n'est pas interdite, est réglementée.
Ainsi, la sous-location d'un logement social en entier est bien interdite. Quand une telle situation est portée à la connaissance du bailleur social (p.ex. Tours Habitat que vous citez dans votre message), celui-ci peut alors intervenir pour mettre fin à cette pratique.
En revanche, la sous-location d’une partie d’un logement social est possible sous certaines conditions et de manière très encadrée : la personne sous-locataire doit être une personne âgée de plus de 60 ans ou une personne adulte handicapée, avec laquelle le locataire a conclu un contrat d'accueil familial.
Le locataire au préalable informer le bailleur, et fournir au sous-locataire une copie de l'autorisation écrite du bailleur.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Votre question concerne la régulation de la circulation des poids lourds sur la levée de la Loire.
La définition et le respect des itinéraires prévus pour les poids lourds incombe à la Police Municipale, bien que la Police Nationale puisse également intervenir en cas de non-respect.
Afin de vérifier le respect de la réglementation en vigueur, j’ai demandé aux services de la Police Municipale de renforcer les contrôles statiques sur ce secteur. Cela devrait être effectif en ce début d’année.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière et Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la tranquillité publique, à la police de proximité, à la sécurité civile et à la laïcité
Votre question porte sur les problèmes de vitesse des voitures sur le boulevard Jean Royer.
La configuration de la rue – en ligne droite - peut inciter certains automobilistes à accélérer. Ces comportements dangereux peuvent créer des conflits et mettre en danger les autres usagers de la route.
Afin de prendre la mesure de la problématique que vous décrivez, des comptages des véhicules et des vitesses de passage sont en cours de réalisation. Elles devraient nous permettre d’étudier et cibler par la suite les solutions qui pourraient être mises en œuvre.
Dès que les résultats seront connus, nous reviendrons vers vous pour vous proposer une rencontre sur place.
Réponse de Philippe Geiger, adjoint au Maire délégué à la tranquillité publique, à la police de proximité, à la sécurité civile et à la laïcité
Votre question porte sur la situation du secteur de la Rotonde au Sanitas.
Les commerçants et les riverains de la Rotonde ont constaté, depuis la fermeture de la station-service Total, le déplacement des problématiques de trafic, et notamment de stupéfiants, vers la Rotonde.
La brigade des stupéfiants de la police nationale agit en continu contre ces problèmes.
Malheureusement, si des arrestations sont intervenues ces derniers mois elles ne permettent pas de résoudre la situation durablement.
Face à un retour du problème, la police municipale continue à mener ses patrouilles régulières à la Rotonde. La police nationale et le service des stupéfiants nous indiquent de leur côté poursuivre le travail engagé. Des actions conjointes entre les deux polices sont également menées.
Par ailleurs, le commissariat de police de Tours devrait pouvoir compter sur un renfort de 28 policiers en 2021, comme annoncé par le Ministre de l’Intérieur fin mars. Cette annonce répond aux manques d’effectifs observés à Tours, et correspond à une demande relayée par Monsieur le Maire auprès du Ministre de l’intérieur. De plus la préfecture demande régulièrement des effectifs supplémentaires en matière de maintien de l’ordre. Ces effectifs sont en ce moment très peu disponibles mais dès qu’ils le seront, ils pourront être positionnés sur le quartier pendant une période plus longue que leur dernier passage.
Toutefois, le seul volet policier ne sera jamais efficace sans une proposition d’accompagnement des jeunes et des moins jeunes sur ce micro quartier. C’est pourquoi nous travaillons, avec la préfecture, à la mise en place d’une équipe de médiation.
Dans le cadre du projet de rénovation urbaine du Sanitas, une attention particulière sera portée au secteur de la Rotonde afin de trouver des solutions permettant de résorber durablement les difficultés actuelles. Le projet aboutira à une transformation majeure du quartier avec notamment la création ou la reconstruction d’équipements publics.
C’est bien la combinaison de ces différentes actions, associée à notre projet de rénovation de la Rotonde qui permettra à cet endroit particulier de notre ville de retrouver toute la tranquillité à laquelle ses habitants aspirent légitimement.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la tranquillité publique, à la police de proximité, à la sécurité civile et à la laïcité
Vous nous signalez avoir constaté que certains établissements ne respectaient pas les règles sanitaires en vigueur.
Les services et plus particulièrement la Police Municipale assurent une vigilance de chaque instant sur ces sujets. Je précise qu’en cas de contraventions répétées, des procédures de fermeture administrative peuvent être prises par les autorités locales (Préfecture, Police Nationale).
Concernant la situation que vous évoquez, la police municipale est intervenue auprès du propriétaire pour un rappel à la réglementation. Le bar s’est mis depuis en conformité.
Si les restaurants sont bien fermés au public, ils peuvent toutefois proposer pour certains des plats à emporter, dans le respect des règles sanitaires.
La Ville de Tours reste vigilante quant à la bonne application des dispositions afin de garantir la sécurité sanitaire de toutes et tous.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Votre question porte sur la problématique du stationnement non autorisée place Anatole France.
Les travaux d’aménagement du Haut de la Rue nationale ont en effet eu un impact sur le stationnement aux abords de ce site.
Une des barrières qui bloquaient l’accès a dû être déposée au début des travaux. Elle sera toutefois réinstallée à la rentrée. Nous vérifions également la bonne visibilité de la signalisation d’interdiction de stationner. La police municipale renforcera également ses contrôles dans le secteur afin d’empêcher le stationnement dans les zones non autorisées.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Vous signalez la présence dans la ville d’un camion publicitaire diffusant des messages sur un écran lumineux et via haut-parleur.
Je précise que la publicité lumineuse sur des véhicules est formellement interdite.
La diffusion d’annonces sonores par un véhicule est également interdite par l’arrêté préfectoral contre le bruit. Cet arrêté concerne les bruits provenant de dispositifs de diffusion sonore par haut-parleur gênant par leur intensité, leur durée ou leur répétition.
Les dérogations exceptionnelles à cette interdiction ne peuvent concerner que des activités sportives, culturelles ou de loisirs.
Selon la description que vous faites de ce camion, il ne rentre pas dans ce cadre. La police municipale, alertée sur le sujet, procédera à la verbalisation du véhicule si sa présence est à nouveau constatée. Le cas échéant, vous pouvez la contacter au 02 47 70 88 88.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Votre question porte sur les délais d’intervention des services de la Ville suite à un acte de vandalisme sur un abri bus.
En dehors des horaires d’ouverture de la Mairie, vous pouvez contacter la police municipale au 02 47 70 88 88 pour toute urgence.
Les agents peuvent alors déclencher une intervention des services appropriés si nécessaire.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Des contrôles seront opérés afin d’identifier des comportements problématiques et sanctionner les contrevenants le cas échéant.
Des consignes en ce sens sont dès à présent transmises aux agents de la police municipale.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Vous nous signalez des incivilités récurrentes que vous subissez le matin et le soir au moment de l’entrée et la sortie des classes.
Les comportements que vous décrivez peuvent effectivement être source de danger pour les riverains qui circulent au niveau de votre résidence.
Les faits ont été signalés à la police municipale. Des agents se rendront sur place pour constater les infractions et verbaliser les contrevenants le cas échéant.
Philippe Geiger, adjoint au maire délégué à la tranquillité publique :
La police municipale dispose de jumelles qui permettent de verbaliser les dépassements de vitesse. Nous serons particulièrement vigilants sur ce sujet et les contrôles seront renforcés. Après l’enlèvement du radar pédagogique, nous ferons le point avec les riverains pour étudier les aménagements futurs à mettre en place.
Philippe Geiger, maire adjoint délégué à la tranquillité publique :
Nous effectuons un travail régulier avec l’association des riverains et les représentants des commerçants. Les patrouilles de la PM sont régulières, plusieurs fois par nuit, surtout à partir du jeudi. Les agents du Centre de Supervision Urbain (CSU) effectuent des patrouilles virtuelles avec les différentes caméras qui équipent le quartier. La PM intervient également à la demande des riverains, des responsables d’établissement, de la Police nationale et des agents du CSU qui peuvent constater des activités répréhensibles à distance.
Par ailleurs, il nous a semblé pertinent d’améliorer l’accueil téléphonique afin que les signalements reçus soient traités plus vite. Ainsi, dans la journée, nous avons mis en place un système qui nous a permis de traiter 1 268 appels en décembre dernier, avec un temps d’attente moyen de 20 secondes. Nous envisageons d’étendre ce système à la soirée, voire à la nuit.
La Ville est équipée de capteurs sonores, à la disposition des riverains sur demande. Ils effectuent des mesures pour constater si les niveaux sonores dépassent les valeurs légales. Ces mesures sont recevables juridiquement, ce qui peut entraîner une procédure administrative qui commence par une mise en demeure. En cas de non-mise en conformité, la procédure administrative se poursuit par une demande de fermeture administrative auprès de la Préfecture (…) Le contrevenant s’expose à une procédure judiciaire qui peut se conclure par une contravention de 5e classe, soit 1 500 € au maximum (somme multipliée par cinq s’agissant d’une personne morale).
Enfin, nous allons revoir les arrêtés municipaux qui réglementent la vente d’alcool, souvent responsable des rixes dans le Vieux-Tours. Une nouvelle campagne contre le bruit cet été répondra à un double objectif : un quartier accueillant et calme.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Vous avez souhaité appeler notre attention sur la difficulté à circuler dans les rues piétonnes du vieux Tours Nous avons bien connaissance de la problématique que vous décrivez.
La Police Municipale, à la suite des travaux de la place du Grand Marché, a engagé une campagne de contrôles renforcés dans le domaine du respect des zones piétonnes. Ainsi, les deux-roues motorisés non autorisés dans ces zones ont été verbalisés et continueront de l’être.
Quant à la question plus précise des livreurs à scooter, il leur a été demandé via les gérants des plateformes principales de laisser les deux-roues en dehors de la zone, ou bien de les pousser.
Des verbalisations ont été effectuées.
Enfin, nous organiserons une session de formation en collaboration avec la plateforme Uber durant le mois de janvier prochain. Cette session s’adressera aux livreurs, équipés de véhicules motorisées ou non, et portera sur la réglementation à respecter pour ces deux types de véhicules.
La police municipale restera vigilante sur ces dispositions.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Vous souhaitez m’alerter sur des nuisances sonores que vous avez subies récemment dans votre rue.
Sachez que la police municipale est disponible 24H/24 et 7J/7 pour répondre à ce type de sollicitations.
Les personnes dérangées par les nuisances sonores ne doivent pas hésiter à contacter le numéro 02.47.70.88.88 afin que la police municipale puisse engager un équipage sur ce sujet.
Par ailleurs, des contrôles communs avec la Police Nationale sont régulièrement organisées afin de verbaliser les contrevenants. En prévenant la Police municipale, et si les faits sont répétitifs, nous demanderons à la Police Nationale d’organiser ce type d’opération dans votre quartier.
Par ailleurs, en lien avec les bailleurs sociaux nous enlevons régulièrement des véhicules utilisés pour ces rodéos dans les caves ou les parties communes des immeubles leur appartenant.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Votre question porte sur les occupations par les gens du voyage de terrains municipaux situés à proximité du rond-point entre le quai de Marmoutier et le boulevard Abel Gance.
Chaque fois qu’un campement spontané est constaté, la Police Municipale rédige un rapport de constatation, accompagné de pièces justificatives, afin que je puisse adresser à la Préfète un courrier de demande d’évacuation. Sur cette base, le plus souvent en moins de 48h, un arrêté préfectoral intime l’ordre aux occupants de quitter les lieux.
Si la mise en demeure n’est pas suivie d’effet, une réquisition d’évacuation est faite, nécessitant parfois de faire appel à des renforts extérieurs de gendarmerie ou de police.
Par ailleurs, la Ville a engagé un travail de fond sur la sécurisation de certains sites sensibles, afin d’empêcher toute personne de s’introduire sans droit ni titre. Ce travail aboutira à l’installation de matériel anti-intrusion et de caméras (dès la fin 2022) afin de diminuer les tensions et désagréments que ces occupations occasionnent.
Enfin, bien que ce ne soit pas la compétence de la municipalité, nous avons décidé d’entamer un travail de fond en collaboration avec l’ensemble des acteurs compétents ( Métropole, État, Département). Ce travail a mis en évidence qu’une des solutions consiste à proposer des terrains familiaux adaptés sur lesquels les voyageurs pourront s’installer. Certains terrains ont déjà été identifiés et nous cherchons encore d’autres.
Réponse de l'Adjoint Philippe Geiger Adjoint au Maire délégué à la tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Le secteur désigné appartient au bailleur social, Tours Habitat. La Ville ne peut donc intervenir directement sur les espaces extérieurs pour procéder à des aménagements complémentaires.
Dans le cadre des relations partenariales que nous entretenons avec les bailleurs, nous transmettons votre signalement à Tours Habitat afin que l’OPH puisse sensibiliser les riverains au problème.
Du côté de la Ville, j’ai demandé aux équipes de la police municipale de passer plus fréquemment sur le secteur.
La brigade de mobilité urbaine de la police municipale est très mobilisée pour lutter contre le stationnement gênant et tout type de comportement qui peut poser des risques pour les autres usagers de l’espace public, et notamment les plus vulnérables (piétons, cyclistes…).
Réponse Philippe Geiger, Adjoint au Maire délégué à la tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Vous avez posé une question au conseil municipal concernant une problématique de stationnement gênant sur le mail central du boulevard Heurteloup, nous vous en remercions.
Nous vous confirmons que cet endroit n'est pas autorisé au stationnement. En cas d’intervention, les véhicules des services municipaux, métropolitains ou des entreprises habilitées peuvent être autorisés à stationner en dehors des emplacements prévus.
En dehors de ces exceptions, les véhicules qui se trouvent en infraction sont verbalisables et verbalisés.
Des consignes ont été transmises en ce sens : une note de service a rappelé à toutes les directions cette interdiction.
La brigade de mobilité urbaine de la police municipale est par ailleurs très mobilisée pour lutter contre le stationnement gênant et tout type de comportement qui peut poser des risques pour les autres usagers de l’espace public, et notamment les plus vulnérables (piétons, cyclistes…).
Réponse de Cathy Savourey, Adjointe au Maire déléguée à l'Urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Votre question concernait la peinture en blanc des toitures des bâtiments tourangeaux.
En effet, la peinture de couleur claire participe à la régulation de la température des bâtiments. Sur les bâtiments de la ville, un test de peinture blanche en toiture plate a été réalisé sur le groupe scolaire Duhamel. Sans résoudre totalement la question de la surchauffe, cela a permis de réduire le nombre de jours d’inconfort. Depuis quelques années, nous n’appliquons plus que des matériaux blancs ou clairs sur les nouvelles toitures plates ou lors de grosses rénovations.
outefois, il n’est pas possible de mettre en peinture l’intégralité des toitures des bâtiments tourangeaux, traditionnellement recouvertes d’ardoises, car cela pose des problématiques règlementaires au titre du Plan Local de l’Urbanisme et du Plan de Sauvegarde et de mise en valeur pour le Site Patrimonial Remarquable (ex Secteur Sauvegardé). En effet, ces deux documents rappellent l’importance de la bonne insertion des constructions dans leur environnement et insistent sur l’utilisation de matériaux traditionnels ou s’en approchant.
Si la peinture des toitures peut être un outil à notre disposition dans certains projets urbains, nous cherchons avant tout à concilier les impératifs écologiques et la nécessaire transition énergétique avec les enjeux patrimoniaux et urbanistiques de la ville.
Réponse de Cathy Savourey, Adjointe au Maire déléguée à l'Urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Votre question porte sur un recours que vous avez formé à l’encontre d’un permis de construire délivré par les services de la Ville de Tours.
Le permis en question date du […] 2015. Comme vous l’indiquez dans votre message, le recours gracieux initial a été rejeté par la Ville. Cette décision a ensuite été confirmée par le Tribunal Administratif qui a rejeté le recours contentieux en date […) 2017. Le tribunal a alors indiqué dans son jugement que les hauteurs de l’immeuble en question étaient conformes aux règles d’urbanisme applicables à l’époque.
Une décision de justice ayant été rendue suite à votre requête, je ne suis donc pas en mesure de vous apporter de nouveaux éléments de réponse sur ce volet.
En matière de stationnement, le PLU règlemente le nombre de places en fonction de la typologie des constructions et de la taille des logements. En l’espèce, la construction en question respectait les règles en vigueur.
Je tiens toutefois à vous préciser que nous avons entamé, dès les premières semaines du mandat, une réflexion portant sur l’amélioration de la concertation dans les projets d’aménagement et sur une évolution de la doctrine urbanistique de la ville de Tours.
Par ailleurs, les demandes de permis en cours d’instruction ont été étudiées et, pour certaines, revues. Un dialogue a été engagé quand cela semblait opportun avec les porteurs de certains projets afin de nous assurer de la cohérence des opérations envisagées et du respect des orientations urbaines définies par la municipalité
Réponse de Martin Cohen, conseiller municipal délégué auprès du Maire pour la transition énergétique, les moyens généraux, achats, bâtiments communaux, infrastructures, voirie, réseaux, propreté urbaine, économie circulaire et au PCAET
Votre question concerne les illuminations de la ville, et la possibilité de leur extension, notamment au Centre Dramatique National de Tours. Je vous remercie pour votre appréciation du Parcours Lumières existant. Concernant son extension, il n’est pas prévu au budget 2021 de la ville de nouveaux investissements sur l’équipement lumineux de la ville mais plutôt une transition du parc d’éclairage public vers les LEDS, plus efficaces énergétiquement.
De plus, nous souhaitons par ces illuminations repenser notre rapport à la ville et au quartier. Des discussions sont en cours avec la Métropole pour que les illuminations des ponts de la ville deviennent plus économiques énergétiquement et ne soient plus source de nuisance pour la faune aux abords de la Loire. Nous avons également décidé de mettre en lumière les deux cèdres de la place Anatole France, ce qui met en valeur notre patrimoine naturel, mais ouvre également la perspective sur le nord de la ville. Les parcours lumineux qui seront conservés les années à venir viseront ainsi à décentrer notre regard pour illuminer la ville pour tous et toutes
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours
Votre question concerne les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite pour se déplacer de manière sécurisée à Tours et la mise en accessibilité de l’espace public.
Les problématiques de mobilité et d’inclusion de toutes et tous dans la Ville constituent des enjeux importants qui sont travaillés en concertation avec les associations d’usagers au sein de la Commission Communale pour l’Accessibilité, et avec Tours Métropole Val de Loire.
Sur l’aspect plus spécifique des travaux, l’accès aux personnes à mobilité réduite à l’espace public est une dimension prise en compte dans les aménagements urbains depuis plusieurs années. Les travaux d’ampleur, par exemple autour de l’avenue Grammont et de la place Coty, intègrent des cheminements PMR, que ce soit pour le nivellement pour les personnes en fauteuil, les détections pour les malvoyants ou la mise en place de feux sonores. Pour les travaux d’entretien classique, tels que les revêtements de chaussée ou de trottoir, les abaissements sont systématiquement réalisés pour permettre une continuité de cheminement. L’implantation de points d’apport volontaires permet également de libérer les trottoirs des conteneurs.
Pour 2021, les cheminements et travaux envisagés seront discutés avec les associations lors de la prochaine Commission Communale pour l’Accessibilité qui se réunira en début d’année.
Réponse d’Armelle Gallot- Lavallée, Adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière et de Christophe Boulanger, Conseiller municipal délégué à l’exemplarité de la commande publique, Vice-Président de Tours Métropole Délégué à la politique des mobilités et au schéma cyclable
Votre question porte sur la transformation de la place Jean Jaurès dans le cadre du projet de 2e ligne de tramway et la possibilité de mettre en place un espace de mobilité automobile et de parking à proximité immédiate, pour les personnes qui peinent à se déplacer.
Le tramway est un projet structurant, qui transformera la ville dans sa forme comme dans son fonctionnement. Pour que la deuxième ligne de tramway qui reliera La Riche à Chambray-lès-Tours soit une réussite, il importe qu’une attention particulière soit portée à son tracé, son insertion dans le paysage urbain et les espaces publics ainsi qu’à la co-construction des projets qui l’accompagneront.
Ainsi, sept espaces, dont la Place Jean Jaurès, feront l’objet de projets d’aménagement connexes qui seront conçus en lien avec les habitants.
Aujourd’hui, la place de la voiture y est prépondérante, rendant les déplacements des piétons sur cet espace difficile. La nouvelle place devrait être conçue pour être accessible à tous, p.ex. en proposant des cheminements dégagés, des assises pour les personnes âgées, femmes enceintes et personnes ayant des difficultés à se déplacer, des espaces sécurisés pour que les enfants puissent se déplacer sans danger, un espace sécurisant pour les femmes, de jour comme de nuit… Il est bien notre souhait de prendre en compte différents usages mais aussi différents usagers.
Le réaménagement de la place Jean Jaurès devra également prendre en compte des besoins spécifiques avec notamment des places de livraisons pour les commerces, et des places pour les personnes en situation de handicap à proximité.
Nous intégrerons également à la réflexion le parking souterrain de la gare qui doit pouvoir diversifier ses services.
Enfin, concernant la ville dans son ensemble, les problématiques de mobilité et d’inclusion sont travaillés en concertation avec les associations d’usagers au sein de la Commission Communale pour l’Accessibilité, et avec Tours Métropole Val de Loire.
L’accès aux personnes à mobilité réduite à l’espace public est une dimension prise en compte dans les aménagements urbains en intégrant systématiquement des cheminements PMR ou des abaissements pour permettre une continuité de cheminement.
Comme vous pouvez le constater, la question de l’accessibilité et des mobilités pour tous est au cœur de notre politique et continuera à l’être dans les futurs projets que nous co-construirons avec les citoyens.
Réponse de Martin Cohen, conseiller municipal délégué à la Transition Energétique, aux Moyens généraux, aux Achats, aux Bâtiments municipaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l’économie circulaire et au PCAET
Vous nous interrogez sur une possible illumination de la Cathédrale au moment des fêtes de fin d’année.
Cette option est à l’étude pour les festivités de cette année. Nous précisons toutefois que les illuminations de Noël représentent chaque année un budget conséquent pour les acquisitions, la pose et l’entretien des installations. Au-delà des aspects budgétaires, nous souhaitons que les illuminations et décorations de Noël puissent être déployées dans différents quartiers de la ville afin que les Tourangelles et Tourangeaux puissent en profiter au plus près de chez eux au moment des fêtes.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur les occupations du domaine public par des entreprises privées, notamment dans le cadre de chantiers de construction.
Lors de constructions en limite du domaine public, ces occupations sont parfois nécessaires pour permettre les travaux, l’installation de bennes ou d’engins de chantiers.
Elles doivent préalablement être autorisées par un arrêté municipal et elles font l'objet d'une facturation en fonction de la surface occupée, et conformément au tarif voté chaque année par le conseil municipal.
La police municipale est chargée de vérifier la bonne application des arrêtés municipaux et elle peut intervenir en cas de signalement de débordements.
Lorsque ces occupations nécessitent des modifications de circulation, celles-ci sont définies en fonction des possibilités offertes par les voies du quartier, afin de limiter, autant que possible, les perturbations pour les riverains.
Réponse de Cathy Savourey, adjointe au Maire déléguée à l'Urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Votre question porte sur l’avancement des travaux de la ZAC des Casernes Beaumont – Chauveau.
Le chantier a effectivement connu un certain ralentissement, entre autres du fait de la grande ampleur des fouilles archéologiques, dont la première tranche n’a été finalisée qu’en septembre 2020, et bien sûr, de la situation sanitaire liée à la crise du Covid.
L’activité reprend cette année sur le site des casernes avec le lancement des premiers chantiers de construction et de démolition et notamment au printemps du chantier du futur Centre Chorégraphique National de Tours (CCNT) situé sur la partie Chauveau (démolitions puis chantier de construction).
Je précise que le mercredi 24 mars, la Ville de Tours a organisé une première réunion d’information et de présentation du projet du CCNT à destination des habitants du secteur. Un enregistrement de cette réunion, qui s’est tenue en visioconférence, est disponible sur la chaine Youtube de la Ville de Tours : Réunion de présentation CCNT.
En parallèle, une procédure appelée « dialogue compétitif » a été lancée en février dernier afin de désigner le futur urbaniste en chef du projet urbain. Cette procédure implique la constitution d’un comité de dialogue auquel les candidats présenteront leurs projets. La désignation devra aboutir, après échanges successifs, à la fin de l’année.
Nous avons souhaité que ce comité de dialogue intègre également des membres de la société civile et des habitants. Suite à deux appels à candidatures, clôturés à ce jour, 7 titulaires et 7 suppléants vont être retenus.
Par la suite, différents temps de concertation et co-construction, auxquels les Tourangelles et Tourangeaux seront plus largement associés, vont être organisés sur le projet urbain (aménagement des espaces publics, définition d’un tiers lieu, etc.).
Parmi les autres projets à venir (Health Tech Station, un incubateur bio-médicament …) certains sont à ce jour au stade d’étude, comme la création d’un quartier mixte (« L’Echo du Bois ») sur un des ilots du site.
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours
Vous m’interrogez sur les intentions de la Ville vis-à-vis du foncier SNCF situé rue Blaise Pascal.
Concernant les anciens locaux syndicaux, je précise que la Ville de Tours étudie le devenir de ce foncier en lien étroit avec l’acquéreur.
Le site devra intégrer la conservation et la mise en valeur des bâtiments anciens qualitatifs, à savoir le bâtiment central et les deux pavillons. Je précise également qu’une ouverture d’une partie du site au public est à l’étude avec le promoteur, dans un cadre qui reste à définir.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question a retenu toute notre attention et rejoint les préoccupations de nombreux habitantes et habitants.
Nous souhaitons faire de Tours une ville à hauteur du piéton. C’est dire notre souci de confort, de sécurité, de plaisir pour les piétons que nous sommes tous, tant pour les piétons qui marchent que pour les piétons qui se reposent.
Nous sommes sensibles à la qualité des revêtements des trottoirs, à leur abaissement pour qu’ils puissent être accessibles à tous.
Votre question concerne principalement les bancs, des bancs pour profiter du soleil, ou de l’ombre, et pour se reposer pour les plus âgé-és, ou tout simplement profiter de l’attrait offert par la ville.
Vous souhaitez savoir si des nouveaux bancs pourront être installés à Tours, notamment rue Nationale, place du grand Marché ou à d’autres endroits du centre-ville.
Tout d’abord je rappelle que l’installation du mobilier urbain (bancs, corbeilles, cendriers, potelets… etc.) est une compétence que la ville exerce en lien avec la Métropole. Et selon l’endroit où il est posé, ce ne sont pas les mêmes services qui interviennent : dans l’espace public, cela relève de la direction de la circulation et la voirie, tandis que la direction des parcs et jardins (maintenant appelée direction du patrimoine végétal et biodiversité) intervient dans les espaces verts dont elle a la charge.
A l’échelle du piéton, les assises sont importantes, pour pouvoir se reposer ou simplement profiter de la vue et la beauté patrimoniale du centre-ville, contempler les paysages en bord de Loire, ou profiter des nombreux parcs et jardins de la ville.
A l’échelle d’un quartier, d’une rue ou d’un immeuble, le mobilier urbain et en premier lieu les bancs sont également des espaces de rencontres et d’échanges, et donc vecteurs de lien social.
Ils contribuent également à rendre l’espace public plus accueillant, au service du piéton et des mobilités actives.
L’installation de bancs et autre mobilier urbain est donc systématiquement étudiée et prise en compte à chaque aménagement. Elle peut également être étudiée à la demande des habitants, des conseils ou comités de quartiers.
Je précise toutefois que la problématique des bancs n’est pas toujours aussi simple qu’elle en a l’air. En effet, la question du partage de l’espace public, des différents usages et des attentes de l’ensemble des usagers se pose.
En effet, il peut y avoir un décalage entre les demandeurs et les riverains devant chez qui (habitants ou commerçants) on peut placer du mobilier. Les premiers trouvent cela agréable et utile, les seconds peuvent parfois craindre des nuisances sonores. Leur implantation doit donc être concertée et étudiée précisément.
De plus les services doivent prendre en compte les fonctionnalités tels que les cheminements piétons, cyclistes, PMR et parfois les voies pompiers. Au final, les possibilités d’en poser, notamment en milieu urbain dense, peuvent être limitées. Des contraintes supplémentaires s’imposent en secteur sauvegardé.
Plus précisément, en réponse à votre question :
Réponse d'Armelle Gallot Lavallée, adjointe au maire déléguée aux transitions des mobilités et à la circulation
La rue Colbert est actuellement une zone de rencontre : les piétons sont prioritaires sur les cyclistes, eux-mêmes prioritaires sur les véhicules motorisés, limités à 20 km/h. Elle est utilisée à la fois par des commerçants, des restaurateurs, des riverains et des touristes. Nous avons bien conscience que les commerçants souhaiteraient majoritairement que la rue soit piétonne, tandis que les riverains craignent des nuisances. Notre politique est d’apaiser la ville et de prendre des décisions concertées.
C’est la raison pour laquelle nous organisons fin septembre une réunion avec l’ensemble des usagers pour évoquer une piétonnisation partielle ou ponctuelle, à certaines heures ou à certaines périodes de l’année. En travaillant sur différentes expérimentations, nous espérons aboutir à une solution concertée qui fera converger les intérêts de chacun
Réponse de Martin Cohen, conseiller municipal délégué à la Transition Energétique, aux Moyens généraux, aux Achats, aux Bâtiments municipaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l’économie circulaire et au PCAET
Votre question porte sur le plan lumière de la Ville de Tours. Les Tourangelles et Tourangeaux n’avait en effet plus le loisir d’admirer leur ville la nuit en raison des différents couvre-feu. Les bâtiments éclairés dans le cadre du Plan Lumière ont donc été éteints pendant ces périodes.
Celles-ci ayant pris fin, le plan lumière a été remis en fonctionnement depuis le 20 juin dernier.
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur un éventuel projet de piétonisation de la rue Colbert.
Cette rue est actuellement une zone de rencontre : les piétons sont prioritaires sur les cyclistes, eux-mêmes prioritaires sur les véhicules motorisés, limités à 20 km/h. Elle est utilisée à la fois par des commerçants, des restaurateurs, des riverains et des touristes. Cette mixité peut être source de conflits entre les différents types d’usagers.
Ainsi, il apparait que les commerçants seraient majoritairement favorables à une piétonisation de la rue, tandis que les riverains peuvent craindre des nuisances et des difficultés d’accès à leur domicile.
Afin de prendre en compte les avis de l’ensemble des parties prenantes, et d’aboutir à une décision concertée, nous organiserons prochainement une réunion avec les usagers pour évoquer une piétonisation partielle ou ponctuelle, à certaines heures ou à certaines périodes de l’année.
En travaillant sur différentes expérimentations, nous espérons aboutir à une solution qui fera converger les intérêts de chacun
Réponse d’Armelle Gallot Lavallée, Adjointe au Maire déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière
Votre question porte sur une reprise des travaux de réaménagement de l’avenue Grammont, suite aux travaux qui ont menés en 2019 sur le tronçon entre les rues Origet- Auguste Comte et Roger Salengro-Grécourt et en 2020, au nord du précédent tronçon jusqu’à aux rues Entraigues – Charles Gille.
Ces travaux ont notamment consisté en l’aménagement des contre-allées et de la partie ouest de la place Michelet.
Les possibilités d’aménagement de la suite de l’avenue Grammont sont aujourd’hui à l’étude. Il n’y a donc pas encore de calendrier de travaux établi pour ce projet qui visera à mettre en valeur le parcours de la Loire à vélo et à apaiser l’espace public.
Réponse de Cathy Savourey, adjointe au Maire déléguée à l'Urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Vous nous interrogez sur le devenir de différents sites urbains et vous souhaitez avoir plus de précisions sur l’avancement des projets qui y sont prévus.
Concernant le projet 244 –l’API Saint Sauveur-, les échanges entre le porteur de projet et la Ville de Tours ont conduit à réinterroger certains éléments de programme. En conséquence, nous travaillons actuellement à la mise en place d’une concertation élargie sur ce projet. La méthodologie de la démarche est en cours de définition.
En ce qui concerne le projet des Casernes Beaumont-Chauveau, la municipalité et la SET – Société d’équipement de Touraine, l’aménageur de la ZAC - ont souhaité engager un dialogue compétitif afin de retenir le futur architecte-urbaniste et de repenser le plan masse initial.
Ce processus met en concurrence plusieurs équipes et arrivera à terme début 2022.
Je précise qu’il s’agit d’une procédure de marché public qui implique une confidentialité certaine à laquelle sont soumis les membres du comité de dialogue.
Pour compléter, le comité de dialogue est composé majoritairement d’usagers (associations…) et d’habitants ayant répondu à l’appel à candidatures ou tirés au sort sur les listes électorales.
Sur le site des Casernes, la Ville travaille actuellement à l’émergence d’un tiers lieu notamment au sein de la « halle 26 », en lançant une démarche de co-construction. Il s’agira d’un projet collectif, pour développer des espaces de rencontres et de services de proximité, qui puisse évoluer en fonction des besoins du quartier.
À ce stade, il n’y a donc pas de porteur ou de programme arrêté ou de porteur de projet identifié.
Un premier atelier a eu lieu en septembre, intégrant différents acteurs du territoire (centre social, parents d’élèves, porteurs de projets). Un second atelier va étendre le périmètre des personnes associées en s’ouvrant aux riverains et habitants du quartier.
Enfin, concernant le pavillon de Condé, le devenir précis de celui-ci (autre sa préservation et sa valorisation) n’est pas encore figé.
La réflexion reste pour l’heure en attente de la conclusion du dialogue compétitif.
Réponse de Cathy Savourey, Adjointe au Maire déléguée à l'Urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Vous nous interrogez sur le devenir du site des Casernes Beaumont Chauveau, rue du Plat d’Étain.
La Ville de Tours a confié l’aménagement des Casernes Beaumont-Chauveau à la société d’Équipement de la Touraine (SET). Dans ce cadre, la Ville et la SET ont lancé un dialogue compétitif pour choisir le futur urbaniste coordonnateur de ce nouveau quartier qui comportera des logements, des commerces, des activités économiques et des espaces publics.
Un comité de dialogue composé d’élus, de services de la Ville, de la SET, d’associations d’usagers et d’habitants ayant répondu à l’appel à candidatures ou tirés au sort sur les listes électorales, a été constitué au printemps 2021. Il a pour mission de suivre la désignation du nouvel urbaniste-architecte en chef du projet urbain.
Ce processus met en concurrence plusieurs équipes et arrivera à terme au premier trimestre 2022.
Sur le site des Casernes, la Ville travaille actuellement à l’émergence d’un tiers lieu au sein de la « halle 26 », en lançant une démarche de co-construction. Il s’agira d’un projet collectif, pour développer des espaces de rencontres et de services de proximité, qui puisse évoluer en fonction des besoins du quartier.
Plusieurs permis de construire ont été délivrés en 2021, dont celui du futur Centre Chorégraphique National de Tours qui sera construit sur ce site.
Cathy Savourey, adjointe au maire déléguée à l’urbanisme :
L’objectif de notre plan «Nature en ville» est de favoriser la biodiversité, lutter contre le réchauffement climatique et permettre à chaque habitant de disposer d’un jardin public à moins de 300mètres de chez lui. Cette politique se traduit par une première modification du PLU en 2019, parla protection renforcée d’arbres remarquables, par la création d’emplacements réservés pour informer les propriétaires du souhait de la Ville d’acheter leurs parcelles pour créer de nouveaux jardins publics, par l’augmentation du coefficient de pleine terre dans les nouvelles opérations d’aménagement, et par la nécessité pour les promoteurs de faire un inventaire de la faune et la flore. Dernier point, et non des moindres, ce sont les négociations avec les promoteurs immobiliers pour qu’ils rétrocèdent à la collectivité des espaces publics ouverts à tous (comme sur le site Gelco).
Réponse de Cathy Savourey, Adjointe au Maire déléguée à l'urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Votre question porte sur le planning des travaux à venir sur le secteur rue du commerce/ Haut de la rue Nationale.
Bien que tout soit mis en œuvre pour les réduire au maximum, les aléas font partie intégrante de tous les projets de construction.
Le démarrage de la prochaine phase du chantier a effectivement connu un décalage ce qui a nécessité d’adapter le calendrier initialement prévu.
Ainsi, le démarrage des travaux de démolition de l’îlot situé à l’angle de la rue du commerce et la rue nationale est prévu pour février 2023, suivi des travaux de construction à partir du deuxième trimestre.
Cette tranche du projet prévoit notamment la réalisation d’un immeuble de logements et d’environ 1.450 m² de commerces.
Réponse de Cathy Savourey, Adjointe au Maire déléguée à l'urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Vous nous interrogez sur le choix du revêtement en pavés utilisé pour le projet de réfection de la place du Grand Marché.
De manière générale, nous cherchons à prendre en compte systématiquement dans les opérations d’aménagement et de voirie les mobilités actives, et l’un des objets poursuivis est l’amélioration des cheminements pour ces usagers, ainsi que les personnes à mobilité réduite.
Toutefois, les aménagements urbains doivent tenir compte d’une diversité d'usages, et des contraintes de réalisation parfois contradictoires (p.ex. le confort d'usage versus l’aspect esthétique recherché).
Pour la place du Grand Marché, celle-ci étant située en secteur sauvegardé, les revêtements utilisés doivent être validés par l'Architecte des Bâtiments de France (ABF). Les pavés choisis sont donc identiques à ceux de la place Châteauneuf, située à proximité. Je précise qu’ils ont été présentés et validés par les associations de cyclistes et celles représentant les personnes à mobilité réduite.
Réponse de Cathy Savourey, Adjointe au Maire déléguée à l'urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Vous souhaitez savoir si un nouveau projet de ressourcerie est envisagé à Tours Nord.
Dans le cadre d’un appel à projets urbains (API) lancé en 2019, des projets d’aménagement de différents sites de la Ville ont été proposés, dont celui du parking Jemmapes.
Cet API s’est avéré infructueux, et aucun projet n’avait été retenu à l’époque. Dans ce cadre, un des porteurs de projet avait effectivement proposé l’installation d’une ressourcerie sur le site du parking relais.
Aujourd’hui, il n’y a pas de nouveau projet prévu à Tours Nord, mais si la mairie est saisie d’une telle initiative, elle pourra accompagner le porteur de projet pour identifier les besoins et réfléchir à un lieu d’implantation possible.
Réponse de Christophe Boulanger, Conseiller municipal délégué au plan de circulation et de stationnement, aux transports publics, au réseau cyclable et à la logistique urbaine - Vice-président du Syndicat des Mobilités de Touraine
Votre question porte sur le choix du mode de «tramway » et le tracé de la deuxième ligne. Ce dossier est porté par Tours Métropole Val de Loire via le Syndicat des Mobilités de Touraine (SMT).
Le choix a été fait car il permet de répondre aux enjeux de :
Le choix d’un autre mode de transport, type bus comme vous l’évoquez, aurait eu les mêmes conséquences en terme de report de circulation. Cela aurait nécessité la mise en œuvre de site propre afin de pouvoir proposer aux usagers des temps parcours aussi efficaces que ceux proposés par une ligne de tramway. Par ailleurs, la réalisation de lignes de bus dédiées nécessite de reconfigurer l’espace public et donc la réalisation de travaux.
Vous rappelez dans votre question, et à juste titre, que les bénéfices d’un projet s’évaluent sur le long terme. C’est effectivement ce qui a été fait pour l’évaluation des coûts et avantages pour la première ligne de tramway de Tours. Ils ont été calculés sur une période s’étendant jusqu’à 2070 (avec une mise en service en 2013).
Tel qu’envisagé, le projet concourt à augmenter le nombre d’usagers des transports en commun avec des reports depuis la voiture. Les pistes cyclables et trottoirs favorisent les modes doux, non polluants et le projet permet de réduire les kilomètres parcourus par les bus diesel et GNV au profit du tramway.
Ainsi, le projet permet une réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à :
En complément de la diminution des émissions de gaz à effet de serre, le projet concourt aussi sur son périmètre à diminuer la pollution atmosphérique, à diminuer les nuisances sonores, à renaturer l’espace urbain.
A noter enfin que le choix pour la réalisation d’un projet de cette ampleur dépasse le seul enjeu écologique: réduction de l’accidentologie, gain de temps et d’argent pour les usagers, décongestion routière, emploi et activités liées au chantier, desserte des quartiers (d’habitats, d’activités, et des équipements), amélioration du confort de déplacement (notamment PMR), gain d’image pour les quartiers desservis et plus généralement pour la métropole, amélioration du cadre de vie sont autant de bénéfices qui entrent dans les critères de choix pour la réalisation du projet.
Réponse de Martin Cohen, Adjoint au Maire délégué à la transition écologique et énergétique
Vous avez interrogé la ville au sujet du déploiement du réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques, je vous en remercie.
Sur notre territoire, les installations de bornes de recharge sont gérées par le Syndicat Intercommunal d’Énergie d’Indre-et-Loire (SIEIL), en coopération avec les communes par l’intermédiaire de Tours Métropole Val de Loire qui exerce cette compétence.
Aujourd’hui, le nombre de bornes existantes est en effet insuffisant par rapport aux besoins de la population. Bien que cette compétence soit métropolitaine, la ville de Tours se mobilise pour un développement des bornes sur des zones stratégiques, avec l’objectif de déployer au moins un site de recharge par quartier dans les deux à trois ans à venir. Cette réflexion en cours est un préambule à l’élaboration d’un Schéma Directeur des installations de recharge de véhicules électriques qui sera prochainement lancé par le SIEIL.
En complément des bornes de recharge implantées sur l’espace public, des bornes supplémentaires seront installées à partir de 2023 dans les parkings souterrains métropolitains, en lien avec le délégataire qui gère ces sites. A terme, c’est plus d’une centaine de bornes qui seront installées dans les parking en ouvrage.
Réponse de Christophe Boulanger, Conseiller municipal délégué au plan de circulation et de stationnement, aux transports publics, au réseau cyclable et à la logistique urbaine / Vice-président du SMT
Vous avez adressé une question à la Ville concernant le projet de deuxième ligne de tramway, je vous en remercie.
L’ensemble des réseaux du boulevard Jean Royer ont été caractérisés dans les études de faisabilité de la ligne 2 de tramway. Ces études sont aujourd’hui en cours de finalisation.
Plus particulièrement pour le réseau de collecte des eaux pluviales, aucune incompatibilité n’est relevée entre les opérations à venir sur ce réseau et la réalisation d’une plateforme de tramway.
Les études d’avant-projet qui sont prévues à l’été 2023 définiront la méthode retenue pour le fonctionnement dans le temps de ce réseau. Ces opérations sont intégrées à l’ingénierie de projet, au coût ainsi qu‘au planning du projet.
1 à 3 rue des Minimes 37926 TOURS CEDEX 9