Cette liste sera complétée régulièrement.
Réponse de Christophe Dupin, adjoint délégué à la Culture et à l'éducation populaire
Votre question portait sur la possibilité d’un projet de street art sur les armoires électriques de la ville.
Nous plaçons au cœur de notre politique culturelle l’épanouissement de la vie artistique locale, et le tissage de liens entre artistes et population. Un projet de street art est donc d’ores et déjà amorcé par la Ville. Plusieurs services et en premier lieu la Direction des Affaires Culturelles sont sollicités dans l’optique de voir le street art mis en avant comme projet participatif auprès d’habitants et de jeunes, et comme l’adresse d’un geste culturel délivré dans l’espace public.
Plusieurs lieux potentiels aux niveaux d’exposition divers ont été identifiés pour accueillir des œuvres, et un travail de partenariat a été entamé avec des artistes de street art et des associations dans une dynamique de co-construction. Plus spécifiquement sur votre proposition d’utiliser les armoires électriques, ces équipements ne rentrent pas dans le périmètre du projet, des réglementations interdisant leur usage dans ce but pour raisons de sécurité, et parce qu’il s’agit d’équipements gérés par la Métropole et non par la ville. Toutefois, nous notons l’intérêt exprimé pour ce type de projet, et ne manquerons pas d’enrichir notre réflexion afin de développer le street art sur Tours tout au long du mandat.
Réponse de Franck Gagnaire, Adjoint délégué à l'Éducation, à la jeunesse, aux familles, à la petite enfance et à la vie étudiante
Votre question portait sur l’ALSH (Accueil de Loisirs sans Hébergement) Pasteur et notamment sur la configuration et l’état des locaux.
La rénovation de l’ALSH fait bien partie des projets de l’équipe municipale. Le programme de renouvellement urbain prévoit ainsi sa rénovation complète à échéance 2024. Le nouvel équipement comprendra des locaux restructurés et des locaux neufs, avec des sanitaires intégrés ainsi qu’une salle polyvalente qui pourra servir à des usages familiaux ou associatifs, hors temps d’accueil extrascolaire. Les espaces extérieurs seront également aménagés, avec des surfaces de jeux, des surfaces végétalisées et un éclairage permettant la sécurisation des usagers.
Dans l’attente de cette réalisation, des travaux d’entretien des bâtiments sont menés pour maintenir les locaux en état.
Réponse de Franck Gagnaire, adjoint au Maire délégué à l'Éducation, à la jeunesse, aux familles, à la petite enfance et à la vie étudiante
Votre question porte sur les modes d’accueil d’enfants proposés par notre collectivité afin de faciliter la reprise professionnelle pour les parents isolés.
Il existe plusieurs dispositifs à Tours qui peuvent répondre aux besoins que vous évoquez. Je précise que les critères d’attribution des places dans les structures d’accueil publiques permettent également de tenir compte des situations des familles monoparentales.
Une place de crèche peut p.ex. être proposée en urgence pour les reprises de travail. Il s’agit alors d’un contrat de 3 mois qui s’adresse aux parents ayant entamé des démarches de recherche de mode d’accueil.
Les relais d’assistantes maternelles (RAM) peuvent également conseiller les parents et les orienter vers une assistante maternelle libérale exerçant sur Tours quand il n’y a pas immédiatement de place disponible en crèche collective.
Réponse de Betsabée Haas, adjointe déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale, et de Martin Cohen, conseiller municipal délégué à la transition énergétique, aux moyens généraux, aux achats, aux bâtiments communaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l'économie circulaire et au PCAET
D’une manière générale, tous les déchets verts des Parcs et Jardins sont valorisés sous forme de compostage ou de broyage, transformation prise en charge par le service de la collecte de Tours Métropole. Plus ponctuellement, les jardiniers de la Ville utilisent des petits broyeurs sur site pour pailler directement. Pour parler plus particulièrement de la valorisation des sapins, malheureusement le paillage en copeaux de sapins n’est pas idéal pour la plupart des massifs de la ville ni d’ailleurs pour les potagers des jardins familiaux car ils sont de nature trop acide. Au mieux, ce broyat peut être utilisé pour des plantations en terre de bruyère. Cette année nous avons introduit des arbres en pot dans les groupes de sapins dans les quartiers. Ces sapins seront replantés par des Tourangelles et Tourangeaux cet hiver au Bois des Hâtes où ils pourront grandir et être utilisés dans quelques années pour les futurs décors festifs de la ville.
Concernant la collecte des sapins des habitants de la ville, il n’y a effectivement pas aujourd’hui de collecte de déchets végétaux en porte à porte sur Tours, contrairement aux autres communes de la Métropole.
Pendant quelques années, de 2011 à 2016, des points d’apport des sapins sur des lieux municipaux avaient été prévus, dans le but de les broyer sur place. Ce dispositif a été supprimé en 2016 faute de sapins : trop de peu de sapins étaient finalement collectés sur ces lieux.
Depuis cette date, et c’est valable aujourd’hui, les habitants de Tours ont deux possibilités :
- Soit déposer leur sapin en déchetterie, avec une valorisation par la suite en compostage
- Soit ils sont autorisés sur le mois de janvier à mettre leur sapin à côté de leur bac OMR pour être collecté en porte à porte, ce qui signifie qu’ils partiront en enfouissement, et j’en conviens nous ne pouvons clairement pas nous en satisfaire.
Aussi nous pourrons étudier la remise en place de quelques points de collecte volontaires pour le prochain Noël, mais en intégrant le retour d’expériences des années 2011-2016 pour éviter qu’ils soient trop désertés.
Pour revenir à la collecte globale des déchets végétaux en porte à porte, nous prévoyons à partir de printemps 2021 de faire un test, avec deux nouveaux secteurs à l’étude :
- Sainte Radegonde (environ 1200 logements)
- Beaujardin (800 logements)
Cela se fera comme ailleurs sur les autres communes avec le même principe de substitution d’une collecte d’ordures ménagères par une collecte de déchets végétaux.
Cela devrait permettre de collecter de l’ordre de 5 à 8 tonnes. Ces végétaux seront valorisés en compostage, plutôt que d’être envoyés à l’enfouissement comme c’est le cas aujourd’hui pour les sapins partant dans les poubelles d’ordures ménagères.
Si le test sur ces deux secteurs est concluant, d’autres secteurs majoritairement pavillonnaires pourraient ensuite être ajoutés au dispositif. Mais cela aura un impact sur l’organisation du service collecte, nous attendrons donc pour cela l’étude d’optimisation de la collecte qui est en cours.
Réponse de Martin Cohen, Conseiller municipal délégué à la transition énergétique, aux moyens généraux, aux achats, aux bâtiments communaux, aux infrastructures, à la voirie, aux réseaux, à la propreté urbaine, à l'économie circulaire et au PCAET , 19ème Vice-Président de Tours Métropole Val de Loire, délégué à la Collecte et à la vie circulaire des déchets
Votre question portait sur la collecte des déchets au niveau du square Prosper Mérimée. Vous demandiez s’il était possible de mettre en place des containers enterrés.
L’installation de nouveaux containers enterrés, ou points d’apport volontaire enterrés, fait effectivement partie du panel de solutions que nous mettons en place pour améliorer la collecte des déchets.
Ainsi l’installation d’un PAVE à proximité du square Prosper Mérimée sera étudiée en 2021 et pourra par la suite être intégrée dans le calendrier de déploiement.
Ce plan respectera le double impératif de réduire les nuisances sonores et olfactives pour les habitants et de garantir la sécurité pour les agents en charge de la collecte.
Réponse de Betsabee Haas, Betsabée HAAS, Adjointe au Maire de Tours Quartier Tours Ouest, Déléguée à l’Environnement, à la biodiversité en ville, à la gestion des risques et à la préservation du patrimoine fluvial, des ressources aquifères et à la condition animale
Votre question portait sur le remplacement des arbres place de la Victoire.
Le sous-sol de la place de la Victoire est très argileux : l’eau a tendance à y stagner, créant des conditions d’hydromorphie importantes. Ce problème de saturation en eau rend difficile le maintien en bonne santé des marronniers.
La Direction des parcs et jardins suit la situation de près et ses agents interviennent notamment pour couper un arbre de la place quand celui-ci pose des problèmes de sécurité (risque de chutes).
Les difficultés liées au risque hydromorphique étant structurelles, nous allons être amenés à repenser la place de la Victoire. La question sera mise à l’étude cette année et pourra par la suite aboutir à un futur projet de revégétalisation de la place.
Réponse d’Emmanuel Denis, Maire de Tours
Votre question concerne les illuminations des vitrines des boutiques de Tours au-delà des horaires d’ouverture des magasins.
Un décret de 2012, mis en application à partir de 2018, limite l'éclairage nocturne des publicités et enseignes lumineuses. Ainsi les enseignes lumineuses doivent être éteintes entre 1 heure et 6 heures du matin, et les vitrines entre 1 heure (ou 1 heure après la fermeture ou la fin d'occupation des locaux) et 7 heures du matin (ou 1 heure avant le début de l'activité si celle-ci s'exerce plus tôt). Ces mesures visent à réduire les consommations d'énergie et les nuisances lumineuses nocturnes.
Afin de sensibiliser les commerçants de la Ville à ces enjeux importants, une information sur la réglementation est portée à leur connaissance, notamment par le biais du guide des commerçants, disponible sur le site internet de la Ville, et prochainement en version papier. La police municipale peut intervenir en cas de non-respect du règlement.
Réponse de Betsabee Haas, Adjointe déléguée à la biodiversité, à la nature en ville, à la gestion des risques et à la condition animale
Votre question concernait le tracé du tramway et la préservation des arbres du Boulevard Béranger.
Nous avons bien pris note de vos inquiétudes, et prenons toute la mesure de l’enjeu autour de cette portion du tracé du tramway. La première expertise à laquelle vous faites référence était exploratoire et portait sur un petit nombre d’arbres (5 sur les 112 arbres côté nord sur le Boulevard Béranger). Ces résultats partiels émettaient des réserves, mais sans fermer la porte au tracé validé à l’unanimité en 2018. En 2021, nous entrons dans une nouvelle phase d’études, sur un scénario arrêté en fonction des éléments connus à date et avec toutes les alertes et réserves connues. Une nouvelle expertise plus fine va être réalisée sur les arbres du boulevard Béranger, menées par le même cabinet d’études Adret, dont l’objectivité et la qualité sont reconnues par toutes les parties. Ces études viendront consolider les modalités de l’intervention, notamment sur le boulevard Béranger.
Nous sommes, comme nous l’avons toujours dit, particulièrement attachés à la préservation de notre patrimoine végétal. L’inflexion du tracé au niveau de la place Jean Jaurès pour éviter la coupe des arbres sur le mail Heurteloup en est l’une des preuves. Nous resterons donc très vigilants tout au long du projet, en association avec les citoyens et citoyennes de la ville.
Réponse de Frédéric Miniou, adjoint délégué aux finances et aux marges de manœuvre, aux investissements productifs et au conseil en gestion
Votre question concerne la possibilité d’une d’exonération temporaire de la taxe foncière après la réalisation de travaux d’économies d’énergie.
Je précise que toute exonération des taxes locales devra être votée avant le 1er octobre d’une année pour être applicable au 1er janvier de l’année suivante. Les travaux de rénovation énergétique ouvrent actuellement droit à différents avantages fiscaux et notamment le CITE (Crédit d'Impôt sur la transition énergétique).
Avec la mise en place du dispositif ARTEMIS de Tours Métropole Val de Loire, les habitants du territoire peuvent désormais bénéficier d’un service public d’aide à la rénovation de l’habitat. Artemis propose un accompagnement et des conseils pour les travaux d’isolation, d’amélioration des performances énergétiques ou d’adaptation à un handicap. Cet accompagnement porte également sur les aspects de recherche et de demande d’aides financières disponibles.
Nous prenons bonne note de votre suggestion qui sera étudiée, comme d'autres pistes, afin d'amplifier l'indispensable réduction de nos émissions de gaz à effet de serre.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière, et de Philippe Geiger, adjoint délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Une bonne politique cyclable repose sur trois piliers. Dans le jargon vélo, on appelle cela le système vélo.
Premièrement, la sécurisation des cyclistes, en proposant des pistes séparées des autres flux (voitures, piétons). Pour cela il faut apprendre à partager l’espace public. Il ne s’agit pas d’opposer les modes de déplacement entre eux. Il s’agit de rééquilibrer l’espace public dans le foncier dont on dispose. Et c’est sur la place dédiée aux véhicules motorisés individuels que l’on peut prendre de la place pour les piétons et les cyclistes. Nous nous sommes engagés à réaliser 40 km de réseau cyclable structurant pendant le mandat. Nous souhaitons que ce réseau soit continu et sécurisé afin que chacune et chacun puisse l’utiliser quel que soit son âge et sa condition physique. Pour cela, un cahier des charges sera élaboré sur la base des guides d’aménagement les plus ambitieux : Cerema mis à jour, ville de Lyon, Paris en Selle, Chronovélo, le CROW…
La Métropole est près de finaliser son futur système cyclable. 10 lignes sont pressenties, qui presque toutes traversent la ville de Tours du nord au sud et d’est en ouest, sous réserve de vote du budget bien entendu.
Nous nous sommes également engagés à passer la ville à 30 km/h, pour apaiser la ville et réduire les conflits, assurer davantage de sécurité. Enfin, nous avons prévu de mettre dès 2021 en place une campagne de communication sur le partage de l’espace public et le respect des usagers lents et vulnérables que sont les piétons et cyclistes.
Concernant les incivilités des automobilistes à présent : les équipes municipales précédentes ne demandaient pas aux agents de verbaliser les véhicules stationnés dans les infrastructures cyclables. La demande politique a changé et les comportements vont donc suivre au fur et à mesure. Il n’est pas acceptable que des véhicules stationnent ainsi. Nous avons également rendu possible la vidéo verbalisation des stationnements très gênants afin de gagner en efficacité sur ces verbalisations. Nous demanderons également aux agents de sécuriser les déplacements des piétons. Pour rappel, selon le Code de la route, le piéton est prioritaire aux abords des passages piétons et son non-respect constitue un refus de priorité donnant suite à une amende forfaitaire de 135€ et une perte de 6 points.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière, et de Philippe Geiger, adjoint délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Concernant le problème de vol de vélos, la ville souhaite développer plusieurs services de stationnement vélo sécurisé. La Métropole a déjà installé 11 grands abris vélo sécurisé. Des consignes collectives sont installées sur les grosses stations de tramway : Vaucanson, Monconseil, Marne, Beffroi, Verdun, Rotière, Palais des Sports, ...
Nous travaillons à un grand projet de vélostation à la gare de Tours. Nous étudions aussi la mise en place de consignes sécurisées de petite capacité de type véloboxes qui pourront être installées dans les rues résidentielles, sur une place de stationnement. Ces abris sécurisés devraient limiter le vol de vélos.
Enfin, le marquage des vélos vendus sera rendu obligatoire l’année prochaine, qu’ils soient neufs ou d’occasion. Ces numéros uniques et standardisés sont ensuite référencés dans un fichier national qui permet de lutter contre le recel et le trafic de vélos volés. Ce fichier est mis à la disposition des services de police et de gendarmerie nationale sur tout le territoire.
Réponse d’Armelle Gallot-Lavallée, adjointe déléguée aux transitions des mobilités, à la circulation, au stationnement et à la sécurité routière, et de Philippe Geiger, adjoint délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Concernant le comportement des cyclistes, il est vrai que les cyclistes roulent parfois sur les trottoirs ce qui crée des conflits et du danger avec les piétons. Certains le font par incivilité, la plupart par peur de devoir cohabiter avec le trafic automobile. C’est également pour pallier ce problème que nous nous sommes engagés à créer 40 km d’itinéraires cyclables sécurisés et séparés des autres modes de circulation. Ainsi, les cyclistes ne rouleront plus sur les trottoirs. C’est par exemple ce que nous avons commencé à faire entre la place Choiseul et la gare : par la construction d’une piste cyclable de la rue de Buffon, nous avons réduit le nombre de cyclistes empruntant la rue Nationale, où se concentrent beaucoup de piétons.
Concernant les incivilités des automobilistes à présent : les équipes municipales précédentes ne demandaient pas aux agents de verbaliser les véhicules stationnés dans les infrastructures cyclables. La demande politique a changé et les comportements vont donc suivre au fur et à mesure. Il n’est pas acceptable que des véhicules stationnent ainsi. Nous avons également rendu possible la vidéo verbalisation des stationnements très gênants afin de gagner en efficacité sur ces verbalisations. Nous demanderons également aux agents de sécuriser les déplacements des piétons. Pour rappel, selon le Code de la route, le piéton est prioritaire aux abords des passages piétons et son non-respect constitue un refus de priorité donnant suite à une amende forfaitaire de 135€ et une perte de 6 points.
Nous nous sommes également engagés à passer la ville à 30 km/h, pour apaiser la ville et réduire les conflits, assurer davantage de sécurité. Enfin, nous avons prévu de mettre dès 2021 en place une campagne de communication sur le partage de l’espace public et le respect des usagers lents et vulnérables que sont les piétons et cyclistes.
Réponse d’Antoine Martin, Adjoint au Maire délégué à la Transparence et l'amélioration de l’action publique, aux données ouvertes, aux systèmes d'information et aux services publics numériques
La ville de Tours a voté un vœu de moratoire du déploiement de la 5G jusqu'à la publication du rapport de l'Anses prévu pour le premier semestre 2021.
D'ici là, certains opérateurs pourraient déployer une forme particulière de 5G dite "5G DSS" sur le territoire de notre commune, qui ne correspond pas à une 5G utilisant les fréquences de 3,5GHz (la 5G classique), mais exploitant les bandes de fréquences de la 4G.
La ville de Tours étudie à l'heure actuelle tous les moyens possibles pour permettre la mise en oeuvre de ce moratoire sur cette technologie (et plus particulièrement la 5G à 3,5 GHz), ainsi que l'organisation d'un débat sur l'impact environnemental et sanitaire de cette technologie.
Réponse d’Antoine Martin, Adjoint au Maire délégué à la Transparence et l'amélioration de l’action publique, aux données ouvertes, aux systèmes d'information et aux services publics numériques
Nous avons bien pris en compte notre demande. Il est tout à fait possible de choisir un autre système de durées maximales d’utilisation des EPN pour les usagers. Il avait été choisi jusqu’ici par les mandats précédents de créer une limite de deux heures d’utilisation à l’EPN Courteline (et des créneaux renouvelables de 30 minutes dans les autres EPN) de manière à favoriser une « rotation » de leur utilisation. Il pourrait cependant être tout à fait possible de revenir sur cette durée, en fonction des besoins des utilisateurs, et notamment sur présentation de la carte de demandeur d’emploi.
Nous étudierons la possibilité de faire évoluer ces dispositifs dès début janvier 2021 avec les services concernés. Nous vous tiendrons au courant le cas échéant.
Réponse d’Emmanuel DENIS, Maire de Tours
Le choix de l’alimentation, et notamment le choix d’ingrédients biologiques dans les menus, ne relève pas des compétences de la municipalité, mais des hôpitaux eux-mêmes, en relation avec les Agences Régionales de Santé. Le Maire n’est pas directement responsable de la gestion hospitalière, mais exerce une fonction de représentation au sein du conseil de surveillance du CHRU de Tours.
Dans ce cadre, les représentants de la collectivité peuvent toutefois émettre des vœux sur la gestion des établissements hospitaliers, et nous œuvrons dans nos interventions pour défendre l’accès aux soins pour tous et toutes, une prise en charge de qualité permise par un personnel soignant qualifié et en nombre suffisant, et l’amélioration du cadre d’accueil des personnes hospitalisées. Nous nous engageons ainsi à toujours défendre la santé publique et la santé du public, au cœur de l’amélioration des conditions de vie des Tourangeaux et Tourangelles.
Réponse d’Emmanuel DENIS, Maire de Tours
La gestion des établissements hospitaliers ne relève pas des compétences de la municipalité, mais du Ministère de la Santé, en lien avec les Agences Régionales de Santé. Le Maire n’est pas directement responsable de la gestion hospitalière, mais exerce seulement une fonction de représentation au sein du conseil de surveillance du CHRU de Tours.
Dans ce cadre, les représentants de la collectivité peuvent toutefois émettre des vœux sur la gestion des établissements hospitaliers, et nous œuvrons dans nos interventions pour défendre l’accès aux soins pour tous et toutes, une prise en charge de qualité permise par un personnel soignant qualifié et en nombre suffisant, et l’amélioration du cadre d’accueil des personnes hospitalisées. Nous nous engageons ainsi à toujours défendre la santé publique et la santé du public, au cœur de l’amélioration des conditions de vie des Tourangeaux et Tourangelles.
Réponse d’Emmanuel DENIS, Maire de Tours
Votre question concernait la gestion de la crise sanitaire causée par la pandémie de Covid-19, en particulier la réaction de la municipalité face aux décrets publiés par le gouvernement, relatives au port du masque et les restrictions de circulation dans l’espace public, ainsi que la fermeture des commerces.
Il est vrai que plusieurs maires ont pris des arrêtés s’opposant au décret du 29 octobre 2020 prescrivant ces dispositions. Toutefois, ces décisions ont été systématiquement annulées par l’autorité juridique car les arrêtés d’un maire ne peuvent contrevenir aux dispositions prises au niveau des autorités de l’Etat dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
De plus, en matière de réouverture des commerces, la fermeture administrative relève des compétences de la Préfecture et non de la Mairie. Ces arrêtés se sont donc montrés inopérants, et n’ont pas eu l’effet souhaité de protection des petits commerces.
Toutefois, nous partageons votre préoccupation face aux difficultés rencontrées par les Tourangelles et Tourangeaux dans cette crise sanitaire inédite. Pour y répondre, nous préférons l’efficacité de mesures pragmatiques : une politique ambitieuse de dépistage et d’accompagnement des personnes testées positives, la distribution de masques et de gel hydroalcoolique, le renforcement des moyens alloués aux crèches et aux écoles pour appliquer le protocole sanitaire, le soutien logistique et financier au Centre Communal d’Action Sociale et aux associations organisant l’aide alimentaire.
En ce qui concerne les entreprises, nous avons dès l’été pris des mesures d’aide et d’accompagnement, notamment l’exonération de droits de terrasse et d’enseignes pour les commerces de proximité, et leur accompagnement en faveur du cliquer-collecter et de leur développement numérique. Nous continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger et soutenir les Tourangeaux et Tourangelles à travers cette période difficile.
Réponse de Philippe Geiger, Adjoint délégué à la Tranquillité publique, à la police de proximité, sécurité civile et laïcité
Votre question concerne la régulation de la circulation des poids lourds sur la levée de la Loire.
La définition et le respect des itinéraires prévus pour les poids lourds incombe à la Police Municipale, bien que la Police Nationale puisse également intervenir en cas de non-respect.
Afin de vérifier le respect de la réglementation en vigueur, j’ai demandé aux services de la Police Municipale de renforcer les contrôles statiques sur ce secteur. Cela devrait être effectif en ce début d’année.
Réponse de Cathy Savourey, Adjointe au Maire déléguée à l'Urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Votre question concernait la peinture en blanc des toitures des bâtiments tourangeaux.
En effet, la peinture de couleur claire participe à la régulation de la température des bâtiments. Sur les bâtiments de la ville, un test de peinture blanche en toiture plate a été réalisé sur le groupe scolaire Duhamel. Sans résoudre totalement la question de la surchauffe, cela a permis de réduire le nombre de jours d’inconfort. Depuis quelques années, nous n’appliquons plus que des matériaux blancs ou clairs sur les nouvelles toitures plates ou lors de grosses rénovations.
outefois, il n’est pas possible de mettre en peinture l’intégralité des toitures des bâtiments tourangeaux, traditionnellement recouvertes d’ardoises, car cela pose des problématiques règlementaires au titre du Plan Local de l’Urbanisme et du Plan de Sauvegarde et de mise en valeur pour le Site Patrimonial Remarquable (ex Secteur Sauvegardé). En effet, ces deux documents rappellent l’importance de la bonne insertion des constructions dans leur environnement et insistent sur l’utilisation de matériaux traditionnels ou s’en approchant.
Si la peinture des toitures peut être un outil à notre disposition dans certains projets urbains, nous cherchons avant tout à concilier les impératifs écologiques et la nécessaire transition énergétique avec les enjeux patrimoniaux et urbanistiques de la ville.
Réponse de Cathy Savourey, Adjointe au Maire déléguée à l'Urbanisme, aux grands projets urbains et à l’aménagement des espaces publics
Votre question porte sur un recours que vous avez formé à l’encontre d’un permis de construire délivré par les services de la Ville de Tours.
Le permis en question date du […] 2015. Comme vous l’indiquez dans votre message, le recours gracieux initial a été rejeté par la Ville. Cette décision a ensuite été confirmée par le Tribunal Administratif qui a rejeté le recours contentieux en date […) 2017. Le tribunal a alors indiqué dans son jugement que les hauteurs de l’immeuble en question étaient conformes aux règles d’urbanisme applicables à l’époque.
Une décision de justice ayant été rendue suite à votre requête, je ne suis donc pas en mesure de vous apporter de nouveaux éléments de réponse sur ce volet.
En matière de stationnement, le PLU règlemente le nombre de places en fonction de la typologie des constructions et de la taille des logements. En l’espèce, la construction en question respectait les règles en vigueur.
Je tiens toutefois à vous préciser que nous avons entamé, dès les premières semaines du mandat, une réflexion portant sur l’amélioration de la concertation dans les projets d’aménagement et sur une évolution de la doctrine urbanistique de la ville de Tours.
Par ailleurs, les demandes de permis en cours d’instruction ont été étudiées et, pour certaines, revues. Un dialogue a été engagé quand cela semblait opportun avec les porteurs de certains projets afin de nous assurer de la cohérence des opérations envisagées et du respect des orientations urbaines définies par la municipalité
Réponse de Martin Cohen, conseiller municipal délégué auprès du Maire pour la transition énergétique, les moyens généraux, achats, bâtiments communaux, infrastructures, voirie, réseaux, propreté urbaine, économie circulaire et au PCAET
Votre question concerne les illuminations de la ville, et la possibilité de leur extension, notamment au Centre Dramatique National de Tours. Je vous remercie pour votre appréciation du Parcours Lumières existant. Concernant son extension, il n’est pas prévu au budget 2021 de la ville de nouveaux investissements sur l’équipement lumineux de la ville mais plutôt une transition du parc d’éclairage public vers les LEDS, plus efficaces énergétiquement.
De plus, nous souhaitons par ces illuminations repenser notre rapport à la ville et au quartier. Des discussions sont en cours avec la Métropole pour que les illuminations des ponts de la ville deviennent plus économiques énergétiquement et ne soient plus source de nuisance pour la faune aux abords de la Loire. Nous avons également décidé de mettre en lumière les deux cèdres de la place Anatole France, ce qui met en valeur notre patrimoine naturel, mais ouvre également la perspective sur le nord de la ville. Les parcours lumineux qui seront conservés les années à venir viseront ainsi à décentrer notre regard pour illuminer la ville pour tous et toutes
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