Vers Tours Zéro carbone

Engager Tours dans la transition écologique

Face au réchauffement climatique, il devient prioritaire de repenser les projets d’urbanisme, les déplacements, la place de la nature en ville et les consommations d’énergie. Objectif : améliorer le bien-être de chacun dans un environnement apaisé, une ville « des courts chemins », où l’on peut facilement se déplacer à pied ou à vélo.

Les 5 axes du Plan Nature en ville 2020 – 2026

1- Co-construire les petits et grands projets avec les habitants

La ville changera grâce à l’adhésion et l’engagement des Tourangelles et Tourangeaux, qui regorgent d’idées pour développer et faire vivre les parcs et jardins. Pour cela, les projets seront systématiquement concertés et la ville soutiendra les initiatives citoyennes. Cela permet de dépasser la fonction ornementale de la végétalisation, en développant de nouveaux usages dans les espaces verts, notamment pour que les enfants y trouvent leur place.

  • Rencontrer toutes les associations locales oeuvrant sur les thématiques de la nature en ville – en cours depuis mi-2020
  • Accompagner les projets citoyens ou associatifs d’aménagement de l’espace public ou des parcs et jardins
  • Accueillir l’association « Biodivercity » sur le site de la Charpraie pour mener des actions pédagogiques avec les enfants autour des animaux

2- Concevoir les projets à l’échelle du piéton et pour les êtres vivants

  • Inclure des éléments de biodiversité dès la phase de conception des projets (pour les projets portés par la collectivité et par les aménageurs privés)
  • Aménager et valoriser des circuits pédestres dans les bois et autour des zones humides (créer des aménagements : passerelles, accompagnement des cheminements piétons ; mettre en place de la communication pédagogique in situ ; créer une cartographie spécifique de ces cheminements piétons et Fleur de Trottoir)
  • Installer de nouveaux mobiliers urbains afin de diversifier les usages (bancs, corbeilles, signalétiques…)
  • Mettre en œuvre les préconisations issues des Inventaires de Biodiversité Communale

3- Dédier des espaces aux enfants

  • Renouveler 2 aires de jeux pour les enfants tous les ans avec des jeux plus modernes et mieux adaptés aux envies actuelles des enfants.
  • Intégrer les usages spécifiques des enfants dans la conception des projets
  • Créer un jardin inclusif ou un espace spécifique dans les parcs et jardins existants pour les enfants et PMR (senteurs, toucher, goût, communication adaptée, strates plus basses)
  • Concevoir et mettre en œuvre de la communication dédiée aux enfants

4- Faire coïncider les espaces verts avec les usages

  • Faire évoluer le règlement des parcs et jardins en fonction des usages (identifier les usages en s’appuyer sur les conseils de quartier et les enquêtes terrain ; organiser des ateliers participatifs avec les services ; appréhender les usages non pas à la seule échelle du site mais à celle d’un ensemble de sites proches)
  • Reprendre le mur du jardin Mirabeau pour permettre une perméabilité entre le jardin et la cour du conservatoire
  • Dédier des espaces réservés aux chiens laissés en liberté (ex : parc de Ste-Radegonde)
  • Analyser la fréquentation des parcs animaliers de l’Ile Balzac et de Ste-Radegonde et possiblement les faire évoluer

1- Offrir dans les quartiers les bienfaits de la nature en ville

Planter des milliers d’arbres et arbustes, créer de nouveaux espaces de nature est un projet qui concrétise l’engagement de l’équipe municipale à faire éclore une « ville des courts chemins ». Une ville à taille humaine où, peu importe son âge, sa condition physique, son quartier, on peut trouver de la verdure et de la fraîcheur, où l’on peut faire pousser et cueillir ses propres fruits et légumes.

  • Planter plus d’arbres fruitiers et créer des vergers, et adapter le règlement des parcs et jardins pour prévoir des zones à cueillir
  • Créer un jardin santé vis-à-vis des risques allergènes
  • Profiter de chaque projet de rénovation de l’espace public pour végétaliser (réfection de trottoir, PAVE, pistes cyclables…)
  • Orienter la végétalisation vers les quartiers qui en sont dépourvus (revoir les points de fleurissement vers un rééquilibrage au profit des quartiers qui en sont dépourvus ; tendre vers une “offre” complémentaire et plurielle de types d’espaces verts par quartier : fleurissement, jardin comestible, jardin enfant…)
  • Réviser le PLU pour laisser plus d’espaces à verdir sur les parcelles privées
  • Enrichir les sols pour qu’ils puissent accueillir de la végétation à moyen terme dans les quartiers construits sur des remblais en bord de Cher

2- Pérenniser durablement les jardins familiaux

  • Développer des liens plus étroits avec les Présidents des associations grâce à des réunions participatives régulières et au don de certaines fournitures et de surplus de production florale
  • Établir un plan d’action pérenne de désamiantage des cabanes
  • Faire converger les règles d’attribution des parcelles de jardins familiaux
  • Établir un programme de réfection des allées et installation de sanitaires
  • Créer de nouveaux jardins familiaux pour reloger notamment les jardiniers du site de St-François dont la Ville n’est pas propriétaire
  • Chaque année, renouveler des cabanes avec désamiantage, installer des équipements de gestion de l’eau et créer des îlots de biodiversité
  • Revoir les concours des jardins familiaux pour mieux promouvoir les pratiques écologiques
  • Accompagner les pratiques des jardiniers vers plus d’écologie (élaborer un cahier des pratiques écologiques dans les jardins familiaux ; développer des actions d’animation, démonstration et de formation auprès des jardiniers ; faire évoluer le règlement des jardins familiaux)

3- Concilier biodiversité et paysages

  • Élaborer une charte des paysages écologiques
  • Développer la sensibilité paysagère dans la gestion des espaces verts (sensibiliser et former les tondeurs et jardiniers à la dimension paysagère de l’entretien des zones de fauche)
  • Veiller à créer des continuités paysagères entre les grands parcs (trame verte) en proposant une mise en jardin des espaces interstitiels (jardins d’accueil dans les quartiers de grands ensembles, jachères fleuries dans des espaces enherbés ou sur les terrains vagues)
  • Intégrer le volet “entretien écologique” dès la phase de conception

4- Maintenir les labels qualité et en développer de nouveaux

  • Préserver les savoir-faire traditionnels (assurer la transmission des savoir-faire comme la mosaïculture)
  • Maintenir le label 4 fleurs et Fleur d’or du concours national des villes et villages fleuris
  • Développer de nouveaux labels ” écologiques “ : adhérer au dispositif « Territoire engagé pour la Nature » (action engagée 2021) développé par l’office français de biodiversité ; obtenir le label « refuge LPO » sur le site de la Bergeonnerie ; participer au concours « capitale française de la biodiversité »

5- Créer la ville comestible

  • Favoriser la plantation d’arbres et arbustes fruitiers
  • Créer des vergers participatifs avec des associations de quartier
  • Renouveler la collecte réalisée en 2020 qui a permis de cultiver 750 kg de courges au Bois des Hâtes et de les distribuer via la Banque Alimentaire
  • Créer un jardin sur le thème de la gastronomie, ouvert au public, à la Villa Rabelais dans le cadre de la cité de la gastronomie – projet 2021

1- S’adapter au réchauffement climatique en végétalisant

Avec le réchauffement climatique, les canicules sont de plus en plus nombreuses et rendent urgente la mise en place de solutions pour redonner de l’ombre et de la fraîcheur en ville. Le patrimoine végétal doit aussi être diversifié pour faire face aux sécheresses.

  • Opération « Récré en herbe » : végétaliser et réaménager des cours d’école pour les rendre plus rafraichissantes. En 2021, cela concernera les écoles St-Exupéry/Croix Pasquier et Buisson-Molière. En 2022 : Rabelais, Michelet et Gide. Ensuite, 2 seront réaménagées chaque année.
  • Végétaliser de nombreux espaces publics (cour du conservatoire, cimetières, parcs et jardins, abords de voirie, places, projets connexes du tramway).
  • Amplifier les plantations d’arbustes et d’arbres en régie par nos équipes de jardiniers
  • Travailler avec l’ABF pour étendre et densifier la végétalisation dans le secteur sauvegardé.
  • Remplacer les alignements d’arbres dépérissants et débitumer leur pied dès lors que c’est possible
  • Acquérir un mobilier « canopée » végétalisé avec des plantes grimpantes lorsqu’il n’est pas possible de planter compte tenu des contraintes du sous-sol
  • Établir une nouvelle gamme végétale adaptée au réchauffement climatique pour les plantations dans la Ville (arbres, arbustes, plantes, gazons)
  • Intégrer le risque incendie dans nos pratiques d’entretien (zones de fauche et boisements en particulier)

2- Rendre la ville plus perméable

  • Végétaliser les pieds d’arbre par des couvre-sol ou, à défaut, prévoir des matériaux perméables
  • Prévoir des parkings verts (engazonnés sur terre-pierre ou autre solution technique) pour tous les nouveaux projets ou projets de requalification
  • Réviser le PLU pour laisser plus de place aux surfaces perméables et végétalisées
  • Agir au niveau de la conception des projets (pour permettre la rétention temporaire de l’eau (mares, noues, stockage souterrain…) ; concevoir les projets avec des revêtements perméables (enrobés drainants, résine…) ; réaliser des chantiers tests
  • Prévoir un objectif de débitumisation dans l’ensemble des projets d’aménagement

3- Libérer les arbres habituellement tondus – Rénover et transformer les bassins et fontaines

  • Libérer progressivement des arbres d’alignement afin qu’ils puissent offrir le maximum de leurs services à la population : ombrage, rafraîchissement par transpiration, filtration de particules, abri de biodiversité
  • Rénover les bassins dégradés et peu économes en eau – 2021 : Loiseau d’Entraigues
  • Transformation de certaines fontaines en jardins, par exemple le carrefour de Verdun

4- En lien avec la Métropole

  • Élaborer un schéma directeur vert et une charte de l’arbre : écrire des guides de bonnes pratiques de conception, d’entretien de protection du végétal et élaborer un programme de végétalisation des espaces publics prioritairement concernés par les phénomènes d’îlots de chaleur urbain. Action réalisée à l’été 2020 : collecte de données de températures pour caractériser les îlots de chaleur urbains.
  • Élaboration avec d’un barème d’aménité des arbres : développer cette mesure de protection destinée à donner une valeur financière à un arbre en fonction des services qu’il apporte et de sa valeur patrimoniale, afin de prendre conscience des services rendus à la collectivité

1- Actions pédagogiques, valorisation de l’action publique, partenariats, travail entre collectivités…

La nature en ville permet de trouver une harmonie entre les habitants et leur environnement, en étant support de nouveaux liens sociaux. Les habitants peuvent partager ici un composteur, là un verger, mais aussi des moments de convivialités lors d’évènements festifs et pédagogiques.

  • Réaliser des chantiers participatifs avec les habitants du quartier et/ou les scolaires
  • Organiser une fête de la biodiversité tous les ans au bois des Hâtes. L’édition 2021 aura lieu les 3 et 4 juillet.
  • Organiser une journée verte tous les ans avec l’ensemble des associations locales. En 2021, elle aura lieu le 9 octobre sur le thème « La nature près de chez soi ».
  • Organiser une manifestation pour la journée mondiale des animaux, le 4 octobre
  • Accueillir le jury des villes et villages fleuris en 2022
  • Accueillir et organiser des assises nationales du fleurissement en 2024.
  • Et bien d’autres animations tout au long de l’année au jardin botanique, au bois des Hâtes ou ailleurs dans la Ville : la nuit des serres, les dimanches verts, les échappées en forêt…

1- Gérer de manière efficiente la ressources en eau

  • Réaliser des économies d’eau en déclinant de manière opérationnelle l’étude du schéma directeur vert : bonnes pratiques d’arrosage, adaptation aux arrêtés préfectoraux de restriction d’eau, réutilisation des eaux usées et de pluie…
  • Optimiser la consommation en eau dans les jardins familiaux : pose de compteurs, disjoncteurs, politique tarifaire, plages de restrictions…
  • Établir un diagnostic global de l’utilisation de toutes les ressources en eau pour tous les usages : bassins, fontaines, arrosage…. Action prévue en 2021 : réalisation d’un diagnostic du fonctionnement hydraulique des bassins du jardin botanique et de la rivière artificielle des Prébendes, alimentés par l’eau potable ou par l’eau de forage et proposer par la suite des travaux pour réduire les pertes en eau.
  • Élaborer une gamme végétale mieux adaptée à la sécheresse pour les plantations en régie

2- Gérer de manière efficiente les déchets verts

  • Étudier l’opportunité de réaliser un compost propre à la ville
  • Optimiser les temps de transport de déchets verts grâce à une plateforme de déchets verts plus proches des secteurs de gestion des espaces verts
  • Optimiser la gestion circulaire et locale des déchets verts (faire appel à un prestataire pour le broyat des gros bois pour faire du paillage pour les espaces verts ; étudier les scénarios d’évolution des pratiques actuelles de broyage en interne dans un objectif de gérer localement et de limiter les transports en plateforme de compostage ; établir les règles d’utilisation des paillages broyés en interne)
  • Gérer les déchets verts atteints de maladies de manière écologique et sécurisée

3- S’approvisionner de manière durable

  • Intégrer des critères environnementaux dans les marchés, par exemple en demandant les bilans environnementaux dans les consultations, en définissant des critères spécifiques dans les règlements de consultation
  • Privilégier l’achat de plantes produites de manière plus écologique en recourant aux labels écologiques
  • Favoriser l’achat local en prévoyant des clauses spécifiques dans les marchés publics
  • Utiliser la terre végétale locale en s’approvisionnant sur les chantiers réalisés dans les espaces privés qui proposent de la terre à récupérer

4- Mener des actions de protection des pollinisateurs

  • Favoriser l’installation d’apiculteurs en ville.
  • Offrir un petit pot de miel pour les mariages des Tourangelles et Tourangeaux (projet à compter de 2021).

5- Favoriser la biodiversité dans nos pratiques d’entretien des espaces verts et des bois

La Ville de Tours hérite d’un patrimoine bâti historique qui fait la fierté de notre ville et que nous devons conserver. Mais le végétal constitue lui aussi un patrimoine qu’il convient de faire vivre et de réinventer avec tout autant de soin. La transition écologique des pratiques permettra de l’adapter aux enjeux du siècle à venir et de l’enrichir.

  • Recréer des prairies et des zones de refuges pour la biodiversité dans les espaces verts, comme des zones de fauche tardive – en cours
  • Renforcer le volet biodiversité du partenariat avec l’ONF pour gérer durablement le bois des Hâtes et la forêt de Preuilly – en cours
  • Réaliser des inventaires de biodiversité faune et flore sur 30 sites de Tours par la SEPANT et la LPO – en cours
  • Transformer un poste de jardinier en un poste de botaniste naturaliste permettant d’identifier les espaces verts à enjeux, de mieux connaître la biodiversité de notre territoire et d’assurer son suivi – réalisé
  • Adapter l’aménagement et l’entretien aux abords des zones humides
  • Réaliser des aménagements consécutifs aux inventaires de biodiversité, en partenariat avec les associations naturalistes locales
  • Faire évoluer les pratiques de plantations en régie (en privilégiant les essences locales, favorables à la biodiversité et économes en eau ; implantation d’arbustes et vivaces indigènes, favorables à la faune locale en favorisant les corridors écologiques)

Le Plan de Sobriété Énergétique

Forte de ses valeurs et portée par la nécessaire transition écologique, la municipalité a amorcé dès son arrivée une démarche de réduction de son empreinte écologique, avec une stratégie visant à réduire de 45% l’empreinte carbone à horizon 2030. Ce faisant, elle a mis la ville de Tours sur la voie du respect des objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat.

Depuis 2020, Tours contribue à accélérer le mouvement vers un nouveau modèle énergétique plus vertueux, avec le lancement d’un Plan pluriannuel d’investissements de 450 millions d’euros sur 12 ans, en grande partie orienté vers la rénovation énergétique des bâtiments publics et qui vient conforter les services publics.

Dans le même temps, un plan de sobriété énergétique et de préservation de la ressource en eau a aussi été engagé, fixant des actions de court, moyen et long terme. La rénovation énergétique des bâtiments publics, notamment les écoles, est une des priorités à assumer afin d’en diminuer les consommations énergétiques de 25% d’ici 2030. La reconstruction de l’école Jean de La Fontaine en bois – paille en est un parfait exemple ; illustrant la volonté d’allier économie d’énergie et confort d’usage.

D’autres actions peuvent également être évoquées, de l’extinction progressif de l’éclairage public à l’accompagnement des changements d’usages, en passant par le développement d’installations photovoltaïques : aucune échelle n’est négligée pour rendre le territoire plus apte à lutter contre le réchauffement climatique, la pollution de l’air et l’érosion de notre biodiversité.

La Ville de Tours mène avec tous les acteurs du territoire la transition vers une ville plus apaisée et soucieuse de la qualité de vie dans tous ses quartiers. Là où il y a une volonté, il y a un chemin : notre ville atteindra les uns après les autres les objectifs collectivement fixés, tout en assumant une gestion saine et sobre de la collectivité.

Publications

Compte-rendu et interventions du conseil de sobriété du 11 avril 2023

Les actions à mener

Vers une utilisation optimisée des bâtiments et des équipements publics :

  • Retarder la mise en fonction du chauffage, avancer son arrêt et baisser de 1°C la température des gymnases.
  • Réduire la température de l’eau des bassins et de l’air dans les piscines (de 28°C à 27°C).
  • Déclencher la climatisation à 28°C et réduire le niveau de climatisation du Data center de la Mairie.
  • Réduire le chauffage des serres municipales.
  • Interdire les chauffages et les climatisations d’appoint, sauf dans les crèches et les écoles.
  • Éteindre les équipements numériques à distance la nuit et les week-ends.
  • Optimiser les périodes de chauffe dans les écoles.

Un éclairage public au plus près des usages :

  • Expérimenter l’extinction de l’éclairage public entre 1 h et 5 h sur 3 quartiers (Douets, Blanqui et l’extrémité sud du quartier Febvotte).
  • Réduire d’une heure l’éclairage patrimonial « Parcours Lumière » et supprimer celui des serres du jardin botanique Biodivers et Jeanne Barret.
  • Limiter l’éclairage des terrains de sport avant et après les matchs.
  • Faire respecter la réglementation relative à l’éclairage des enseignes et des mobiliers publicitaires.
  • Éteindre l’éclairage dans les parcs et squares fermés la nuit.

Optimiser l’occupation des locaux municipaux :

  • Regrouper le personnel administratif municipal en période de congés pour permettre la fermeture de bâtiments.
  • Regrouper et optimiser les mises à disposition de salles municipales.

Accompagner la transformation des comportements :

  • Inciter à la pratique de transport moins énergivores en augmentant le parc de vélos de service (avec ou sans assistance électrique) et des vélos cargo.
  • Favoriser l’utilisation de l’application de covoiturage local pour les trajets domicile-travail (Klaxit – SMT).
  • Encourager la mutualisation des véhicules de service.
  • Sensibiliser le personnel communal aux écogestes.
  • Sensibiliser les commerçants à la fermeture de leurs portes en période de chauffe ou de climatisation et faire respecter l’extinction de l’éclairage après fermeture.
  • Établir une charte des bonnes pratiques pour l’utilisation des équipements publics.

Des festivités de fin d’année encore plus vertueuses :

  • Remplacer la patinoire de Noël par une piste de rollers.
  • Réduire l’amplitude horaires des illuminations de Noël.
  • Réduire la quantité de décorations lumineuses tout en les répartissant entre les quartiers.

Préserver la ressource en eau :

  • Arrêter les fontaines de certaines places publiques (place de la Liberté, place Loiseau d’Entraigues, carrefour Verdun).

Rationaliser l’occupation des locaux municipaux :

  • Regrouper les activités sportives pour optimiser les temps de chauffage et les zones chauffées et inciter les usagers des bâtiments à regrouper les activités quand cela est possible.
  • Réduire la période d’ouverture de la patinoire.
  • Réduire les plages d’ouverture au public de certains équipements en fonction des fréquentations, en cas de grand froid ou de forte chaleur.
  • Étudier et programmer la coupure de ballons d’eau chaude sanitaire dédiés aux lave-mains.

Favoriser de nouvelles technologies au service d’un éclairage public plus économique :

  • Développer des solutions à détection de présence sur les sites qui s’y prêtent tels les sites sans circulation motorisée et/ou à fort enjeu de biodiversité (ex. : espace vert ouvert).

Adapter les techniques pour diminuer la consommation d’eau :

  • Recycler les eaux des piscines pour l’arrosage de jeunes plantations d’arbres et d’arbustes.
  • Étudier l’installation de récupérateurs d’eau de pluie dans chaque opération bâtimentaire et continuer leur déploiement dans les jardins familiaux.
  • Utiliser des plantes moins gourmandes en eau.
  • Améliorer la composition des sols pour limiter l’arrosage des végétaux (mycorhization, paillage, etc.) et désimperméabiliser les sols environnants pour réduire les apports d’eau potable.
  • Arrêter de prévoir l’arrosage intégré dans les nouveaux aménagements paysagers.
  • Étudier le fonctionnement hydraulique des plans d’eau dans les parcs urbains pour limiter la consommation d’eau.

Optimiser les déplacements professionnels :

  • Remplacer certains véhicules thermiques municipaux par des véhicules électriques ou des vélos.
  • Mettre en place un Plan de Déplacement de l’Administration

Un programme ambitieux de rénovation énergétique :

  • Est inscrit au Schéma Directeur Immobilier Énergétique de la Ville un programme de rénovation énergétique du patrimoine, de 185 M€ sur 10 ans. Dès 2024 un Contrat de Performance Énergétique de 20 M€ sera déployé.
  • 2023 : extension et rénovations des écoles Jean de La Fontaine, Claude Bernard, et Camus-Maurois

Déployer les réseaux de chauffage urbain, y raccorder les bâtiments publics :

  • En 2022, le groupe scolaire Jules Ferry, l’école Clocheville et le Petit Faucheux.
  • En 2023, le site de la Mairie.

De nouvelles technologies au service d’un éclairage public plus économique :

  • Amplifier et finaliser le programme d’investissement permettant le remplacement de 700 lampadaires par an (rénovation par des luminaires à LED).

Remplacer les systèmes au fioul :

  • par des modes de chauffage à énergies renouvelables.

Développer des installations photovoltaïques et solaires :

  • sur le patrimoine de la ville (2023, école Jules Verne)

Intégrer la nécessité d’économie des ressources :

  • dans les nouvelles constructions

Bilan carbone et Rapport de développement durable

La Ville de Tours a une responsabilité particulière en matière environnementale, c’est pour cela que le rapport en matière de développement durable 2021-2022 marque la réalisation des engagements de 2020 visant à structurer l’action environnementale de la Ville. Elle publie également pour la première fois depuis 2011-2014, son bilan « carbone » (bilan de ses émissions de gaz à effet de serre).

Synthèse du bilan carbone 2020 – 2023 de la Ville de Tours

Avoir un rapport en matière de développement durable plus structuré et un bilan carbone sont des éléments essentiels pour la conduite d’une action publique efficace, prospective et pertinente. La traduction en droit interne des engagements pris par la France lors de l’accord de Paris visant à réduire son empreinte carbone oblige en effet les collectivités à réaliser et accompagner des changements importants dans la vie municipale. Plus encore, la réalité du dérèglement climatique impose des actions rapides et structurantes.

Gouverner sans outils pour prendre en compte l’impératif environnemental exposait la Collectivité à une action insuffisante ou inadaptée, à se laisser surprendre par des sujets importants susceptibles de perturber son fonctionnement ou les activités essentielles de son territoire, à prendre des décisions sur la base d’informations incomplètes.

La Ville a une responsabilité particulière en matière d’émissions de gaz à effet de serre, notamment en matière d’achats, d’alimentation et de déplacements de ses agents.

Consultez les rapports et bilans

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