Risques majeurs et sécurité civile

Plan Communal de Sauvegarde (PCS) et DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs)

Depuis 2020, la Ville de Tours s’est engagée dans l’actualisation de son Plan Communal de Sauvegarde (PCS) et de son DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) dont la dernière version datait de 2007. Ces deux documents répondent aux obligations règlementaires qui imposent au maire des responsabilités en matière de police administrative.

Télécharger

C’est la possibilité qu’un événement d’origine naturelle (inondation, tempête, mouvements de terrain, séisme…) ou dû à l’activité de l’homme (accident industriel, transport de matière dangereuse…) mette en danger des vies humaines et détériore des biens et/ou l’environnement.

Il est caractérisé par sa très faible probabilité et sa très forte gravité.
Ses effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants.

Ainsi les risques majeurs se différencient des autres types de risques plutôt qualifiés de « risques de la vie courante » (accidents de la route, risques domestiques, pollutions chroniques). La probabilité d’apparition des risques de la vie courante est en effet bien supérieure à celle de la survenue d’un accident majeur et l’ampleur de l’événement et des moyens mobilisés pour y faire face sont moins importants.

Qu’est-ce que le Plan de Prévention des Risques d’Inondations (PPRI) ?

Le Plan de Prévention des Risques Naturel spécifique au risque d’Inondation, est un outil réglementaire et cartographique qui vise à encadrer l’utilisation du sol d’une ville soumise à un risque d’inondation. Il définit des mesures pour réduire la vulnérabilité de la commune. Il est composé de plusieurs documents :

1/ Les documents cartographiques :

  • Une carte informative des phénomènes passés ;
  • Une carte de l’aléa inondation qui représente la délimitation de la crue selon son intensité ;
  • Une carte des enjeux exposés ;
  • Une carte de zonage, obtenu par croisement de l’intensité de l’aléa et des enjeux exposés.


2/ Le règlement

A chaque zone délimitée sur la carte de zonage correspond une réglementation spécifique de l’urbanisme. On distingue les zones inconstructibles et les zones constructibles sous conditions.

Les zones non encore urbanisées qui correspondent aux champs d’expansion des crues sont interdites à la construction. Ces espaces naturels ou aménagés, situés dans le lit majeur, sont laissés libres pour que les eaux de débordement des cours d’eau puissent s’y répandre.

Il comporte des mesures réglementant les constructions futures et des mesures imposées pour la réduction de la vulnérabilité pour les constructions existantes, à réaliser dans un délai de 5 ans maximum à compter de l’approbation.

Il peut aussi prescrire des actions collectives de protection et de prévention.

Le PPRI du Val de Tours, a été approuvé par le Préfet le 18 juillet 2016.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet de la Préfecture d’Indre-et-Loire : http://www.indre-et-loire.gouv.fr/Politiques-publiques/Risques-naturels-et-technologiques/Plan-de-prevention-des-risques-inondations/PPRI-Val-de-Tours-Val-de-Luynes-LOIRE


Comment s’organise l’alerte en cas d’événement majeur ?

La commune de Tours est équipée d’un réseau de sirènes d’alerte, qui alertent les habitants en cas de danger immédiat (sinistre, catastrophe, etc.). Les sirènes peuvent être déclenchées par le Maire.

Le signal est un son modulé (montant et descendant) comportant 3 séquences de 1min, 41 sec. avec une interruption de 5 sec. entre chaque séquence. A l’occasion de l’essai des sirènes tous les premiers mercredis du mois, ce signal est diffusé partiellement aux alentours de 12h.

Pour écouter le signal :

Pour avoir plus d’informations sur le signal d’alerte, vous pouvez consulter le site internet du Ministère de l’Intérieur :
https://www.interieur.gouv.fr/Alerte/Alerte-ORSEC/Comment-reagir-au-signal-national-d-alerte


Quel est le rôle du Maire en cas de crise ?

En cas d’événement majeur et au titre de ses pouvoirs de police, le Maire est Directeur des Opérations de Secours (DOS) sur le territoire communal. Il peut être remplacé par le Préfet si la menace dépasse les limites de la commune, ou que le préfet n’ait déclenché un plan d’urgence. Il participe à l’information préventive de la population, alerte la population d’un danger, organise sa mise à l’abri, son soutien, son assistance, son évacuation, ou son hébergement si la situation l’exige, en s’appuyant sur le dispositif prévu à cet effet : le Plan Communal de Sauvegarde (PCS).


Qu’est-ce que le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) ?

Le Plan Communal de Sauvegarde est un outil d’aide à la décision. Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection de la population. Il fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien à la population.


Comment s’organise les secours en cas de crise ?

Le secours de la population (protection, soin, médicalisation, évacuation de la population) est réalisé par les services de secours spécialisés (pompiers, police). En cas d’événement exceptionnel, le Maire déclenche le PCS et se coordonne avec les services de la Préfecture et des secours pour assurer le soutien de la population.

Réaliser un Plan Familial de Mise en Sûreté (PFMS)

Établir un Plan Familial de Mise en Sûreté vous aidera à vous préparer, et donc à traverser des périodes de crise. Ce plan commence par un recueil des informations disponibles. Créez-le avec vos proches, expliquez-leur ce qu’il faut faire et mettez-le en pratique dès que possible, pour ne jamais être pris au dépourvu ! Vous devez profiter de l’occasion de la réalisation de ce plan pour apprendre les consignes de sauvegarde et les comportements à adopter en cas de survenue d’un évènement exceptionnel. Les exercices de simulation nécessitent également votre participation et votre suivi. Vous pourrez en tirer des informations précieuses.

Document à télécharger


Constituer un kit d’urgence

En lien direct avec le Plan Familial de Mise en Sûreté, la création d’un kit d’urgence permettra à vous et votre famille de subvenir à vos besoins minimums durant 72 heures, notamment en cas d’isolement, de rupture d’approvisionnement électrique ou de gaz, ou encore en cas d’évacuation. Les éléments qui le constituent peuvent être facilement réuni. Afin de garantir son efficacité, il vous suffit de bien gérer les stocks et d’identifier son emplacement.

Pour avoir plus d’informations sur la façon de constituer un kit d’urgence, vous pouvez consulter le site internet du Gouvernement : https://www.gouvernement.fr/risques/preparer-son-kit-d-urgence

Les principaux risques pouvant menacer la commune

Chaque jour, des hydrocarbures, du gaz, des produits chimiques, transitent à travers le département par voie routière, ferroviaire, ou canalisation. Ces transports sont exposés à des risques d’accident dont les dangers résultent de la nature des matières qui sont transportées. Les caractéristiques des différents produits en transit présentent des dangers d’incendie, de corrosivité, d’explosivité, de toxicité. Le conditionnement et le transport de ces produits répondent à des prescriptions spécifiques, cependant, des accidents sont toujours possibles. La commune de Tours peut être concernée de différentes manières. En effet, elle se situe à proximité de la desserte ferroviaire de Saint-Pierre-des-Corps, où chaque jour transitent des produits chimiques dont ont besoin les industries locales. De plus, la commune est traversée par différents axes structurants (A10, boulevards périurbains), ainsi que par des canalisations par lesquelles circulent du gaz naturel, rendant ce risque tangible mais diffus.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/transports-marchandises-dangereuses

Les pollutions de l’air

Les phénomènes naturels (éruptions volcaniques, incendies de forêts…) mais surtout les activités humaines (industrie transports, agriculture, chauffage résidentiel…) sont à l’origine d’émissions de polluants, sous forme de gaz ou de particules, dans l’atmosphère. Une fois émises dans l’air, ces substances sont transportées sous l’effet du vent, de la pluie, des gradients de températures dans l’atmosphère et cela parfois jusqu’à des milliers de kilomètres de la source d’émission.

L’exposition à court terme (pic de pollution) mais surtout l’exposition sur le long terme (chronique) à la pollution de l’air a des impacts importants sur la santé, en particulier pour les personnes vulnérables ou sensibles, mais aussi sur l’environnement.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet du Gouvernement et de LiGair : https://www.gouvernement.fr/risques/pollution-de-l-air et
http://www.ligair.fr/

Les pollutions de l’eau potable

Le risque de pollution de l’eau potable peut résulter de différentes sources : d’une inondation majeure, d’un rejet industriel, d’une défaillance lors du traitement, ou d’un acte de malveillance.

Au-delà des risques pour l’environnement, si une eau polluée est consommée, elle peut engendrer de graves problèmes de santé.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet de Tours Métropole Val de Loire : https://tours-metropole.fr/eau-potable/Tours01

Un accident nucléaire est un événement pouvant conduire à un rejet d’éléments radioactifs anormal dans l’environnement. Ce type d’accident est caractérisé par un rejet important d’éléments toxiques (notamment radioactifs) et/ou par une forte irradiation.
Les conséquences pour l’individu sont fonction de la dose absorbée (durée d’exposition, nature et proximité des substances radioactives, conditions météorologiques…). La centrale nucléaire la plus proche est celle gérée par EDF à Chinon. Un périmètre de sécurité de 20 km est mis en place par les autorités à l’intérieur duquel des mesures doivent être appliquées en cas d’accident, notamment la distribution d’iode stable.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet du Gouvervement : https://www.gouvernement.fr/risques/accident-nucleaire et http://www.distribution-iode.com/

La ville de Tours recense sur son territoire un certain nombre d’installations industrielles ayant des effets sur l’environnement qui sont réglementées sous l’appellation « Installation Classée pour le Protection de l’Environnement (ICPE) ». Ces installations peuvent manipuler des produits chimiques ou rejettent des polluants potentiellement dangereux dans l’air, l’eau ou les sols. Elles sont soumises à autorisation de l’État.

Une seule de ces installations classées est soumise à autorisation environnementale car son activité est susceptible de présenter des risques graves pour l’environnement, la santé ou la sécurité publique.
Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet de l’Observatoire National des risques majeurs (Géorisques) :


Des contrôles par l’État ou des organismes agrées sont réalisés régulièrement. Cependant, la réglementation en vigueur n’impose pas une prise en compte spécifique dans les dispositifs de gestion de crise ou de prévention.

Les risques climatiques

Les tempêtes

Comme de nombreux départements, l’Indre-et-Loire se situe à proximité des côtes et peut être concerné par le passage de tempêtes hivernales. Ces phénomènes se forment au large, lorsque deux masses d’air différentes (une caractérisée par de l’air froid, l’autre par de l’air chaud et humide) se rencontrent. Les deux dernières tempêtes significatives se sont déroulées en 1999 et 2010. En 1999, la tempête Lothar-Martin a traversé la France d’Ouest en Est.

Des rafales avoisinant les 100 km/h ont été enregistrées à Tours. Elle a fait 92 victimes. Xynthia en 2010 a provoqué des rafales enregistrées à 122 km/h à Tours et fait 47 victimes.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet de Météo France : http://tempetes.meteo.fr/spip.php?article50

Les canicules

La canicule est définie comme un niveau de très fortes chaleurs le jour et la nuit pendant au moins trois jours consécutifs. Les conséquences sur l’organisme peuvent être très graves. La commune invite les personnes les plus fragiles à venir se recenser (lien ci-dessous) afin de faciliter l’intervention des services sanitaires et sociaux compétents en cas de très fortes chaleurs.


Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet du Gouvernement : https://www.gouvernement.fr/risques/canicule

Les périodes de grands froids

Les périodes de grands froids sont caractérisés par leur persistance, leur intensité et leur étendue géographique. Un épisode dure au moins deux jours. Les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet du Gouvernement: https://www.gouvernement.fr/risques/grand-froid

Les séismes

Un séisme est un glissement brutal de deux parties de la croûte terrestre, qui apparait généralement le long d’une faille préexistante et qui est ressenti à la surface par des vibrations du sol. De grandes forces sont exercées en permanence sur les roches du sous-sol à la frontière ou à l’intérieur des plaques tectoniques et peuvent les déformer. Lorsque l’énergie emmagasinée par les roches est trop importante, il y a rupture ou cassure de celles-ci. L’énergie est alors libérée, provoquant le séisme.

Certains séismes ont été ressentis à Tours, notamment celui qui s’est produit le lundi 2 mai 2016 à 10h36 du matin. Son épicentre était situé à 20 km de Chinon et sa magnitude évaluée à 3,8. La commune de Tours est classée en zonage faible par les autorités.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet du Gouvernement : https://www.gouvernement.fr/risques/seisme et http://www.planseisme.fr/

Risque inondation

Les inondations font partie de l’histoire du Val de Tours. En effet, la Loire a de très nombreuses fois connu des crues, qui ont vu la vitesse d’écoulement et le volume du fleuve augmenter considérablement, et dont les débordements ont causé d’importants dégâts. Ses dernières manifestations significatives remontent au 19ème siècle. En effet, les crues de 1846, 1856 et 1866 ont particulièrement marqué les esprits et sont devenues les aléas de référence.

Celle de 1856, la plus sévère, a occasionné 160 brèches dans les levées qui servaient à l’époque à protéger le Val et inondé une grande partie de la ville, emportant 300 maisons. Le centre de la ville s’est retrouvé ainsi les pieds dans l’eau sous plusieurs mètres pour certains de ses quartiers. Ces crues de référence, dont la fréquence est plus que centennale (qui a 1 chance sur 100 de se produire ou d’être dépassée chaque année), ont servi à l’élaboration du Plan de Prévention des Risques d’Inondations (PPRI) du Val de Tours approuvé par le Préfet en juillet 2016.

Depuis longtemps, au gré des inondations passées et de l’urbanisation, les Vals ont été « protégés » par l’aménagement et le rehaussement de levées, cependant, ces digues ne garantissent pas une sécurité infaillible en cas de crue. En effet, en cas d’événement majeur, elles pourraient céder et provoquer une inondation brutale en arrière de celles-ci aux conséquences désastreuses.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet de la Préfecture d’Indre-et-Loire : http://www.indre-et-loire.gouv.fr/Politiques-publiques/Risques-naturels-et-technologiques/Directive-Inondation-Strategies-Locales-de-Gestion-du-Risque-Inondation/Territoire-a-Risque-Important-de-Tours

Cartographie des Plus Hautes Eaux Connues (PHEC) sur le Département et sur la commune de Tours : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/11/tours.map

La vallée de la Loire est connue pour ses habitations troglodytes, mais l’Indre-et-Loire renferme également un potentiel de grandes carrières souterraines (Cinq-Mars-la-Pile, Loches, Saint-Avertin, etc.). Le département est considéré comme particulièrement exposé au risque de mouvements de terrain. Un certain nombre de mouvements de terrain sont survenus à Tours dans un passé plus ou moins récent. Ces sinistres sont essentiellement dus aux effondrements de cavités souterraines, mais sont également liés à la présence de falaises et de parois abruptes d’où se produisent des glissements de terrain, ou des chutes de blocs de dimensions diverses.

Pour avoir plus d’informations sur ce risque, vous pouvez consulter le site internet de la Préfecture d’Indre-et-Loire : http://www.indre-et-loire.gouv.fr/Politiques-publiques/Risques-naturels-et-technologiques/Cavites-mouvements-de-terrain

La ville de Tours est tenue d’élaborer une cartographie localisant les cavités souterraines du territoire. Elle collabore également avec le Syndicat Départemental Cavités 37. Cette association réalise différentes missions :

  • Des relevés topographiques des zones sous-cavées ou des expertises d’urgences pour les communes adhérentes, dont Tours fait partie.
  • Des expertises et des conseils auprès des propriétaires privés visant à connaitre l’état de stabilité de leurs caves, concernant l’entretien ou les travaux à entreprendre dans celles-ci ou en cas de sinistres.

Lien permettant de connaitre la procédure pour les consulter : http://cavites37.com/nos-missions/aupres-des-particuliers/

La Ville de Tours est équipée d’un réseau de sirènes d’alerte de la population, permettant d’assurer une alerte massive et retenant immédiatement l’attention, lors de la survenue d’un événement porteur d’un danger immédiat (sinistre, catastrophe, etc).

Les sirènes peuvent être déclenchées dans le cadre des pouvoirs de police du Maire.

Récemment, la ville a renforcé son système de sirènes en installant 4 nouvelles sirènes sur des immeubles situés dans les quartiers Giraudeau (Maryse Bastié), Les Fontaines, Rives du Cher et Rochepinard (Parc Expo). Le réseau comprend ainsi un total de 11 sirènesréparties sur l’ensemble du territoire communal et assurant une couverture maximale des zones particulièrement exposées aux risques majeurs.

RAPPEL SUR L’ALERTE

En vertu des pouvoirs de police administrative générale, le Maire est chargé des missions de sécurité civile sur le fondement de l’article L2212-2 alinéa 5 du CGCT.

L’alerte des populations consiste en la diffusion, par les autorités et en phase d’urgence, d’un signal destiné à avertir des individus d’un danger, imminent ou en train de produire ses effets, susceptible de porter atteinte à leur intégrité physique et nécessitant d’adopter un comportement réflexe de sauvegarde, c’est-à-dire une mise en sécurité simple et immédiate : évacuer ou se réfugier dans un bâtiment.

La sirène, qui diffuse un son caractéristique annonciateur d’un danger, présente l’avantage d’assurer une alerte massive et retenant immédiatement l’attention, de jour comme de nuit, et de ne dépendre d’aucune action individuelle préalable pour être entendue. Elle est l’élément premier d’un système d’alerte en assurant une alerte collective. Elle émet un signal qui met la population en alerte et qui appelle l’usage d’un moyen complémentaire pour qualifier l’évènement et donner des consignes adaptées à la situation.

Le signal est un son modulé (montant et descendant) comportant 3 séquences d’1 minute et 41 secondes avec une interruption de 5 secondes entre chaque séquence. À l’occasion de l’essai des sirènes tous les premiers mercredis du mois, ce signal est diffusé partiellement aux alentours
de 12 h.

La sirène est un signal d’alerte commun à tous les événements. Elle informe les habitants que les comportements suivants doivent être adoptés :

  • Se mettre à l’abri dans un bâtiment solide et fermer l’ensemble des issues
  • Écouter la radio pour s’informer de la situation et suivre les consignes. France bleu Touraine (98,7 Mhz)
  • Ne pas téléphoner sauf si vous êtes en danger, afin de laisser les lignes libres pour les secours
  • Ne pas aller chercher ses enfants à l’école, ils y sont pris en charge par le personnel scolaire et mis en sécurité. De manière générale limiter les déplacements
  • Préparer les objets de première nécessité : lampe torche, bouteille d’eau, papiers personnels (pièces identité, livret de famille), médicaments indispensables
  • Couper l’électricité et le gaz pour éviter tout risque de court-circuit ou d’explosion
  • Ne pas prendre l’ascenseur, pour ne pas rester bloqué en cas de coupures d’électricité
  • Attendre le signal de fin d’alerte.

La loi du 30 juillet 2003 sur la prévention des risques naturels et technologiques et la réparation des dommages a institué l’obligation d’information des acquéreurs et des locataires (IAL) sur les risques naturels et technologiques. Cette loi a été intégrée au Code de l’environnement (articles L125-5 et suivants). Ainsi, les vendeurs et bailleurs de biens immobiliers, de toute nature, situés dans des zones couvertes par un ou des Plans de Prévention des Risques (PPR), une zone de sismicité modérée ou forte, dans un Secteur d’Information sur les Sols (SIS) ou dans une zone à potentiel radon de niveau 3, doivent informer au plus tôt leurs acquéreurs ou locataires potentiels de l’existence de ces risques et pollutions.

L’obligation s’applique à toute construction, tout terrain, parcelle ou ensemble de parcelles contiguës appartenant à un même propriétaire ou à une même indivision.
Pour établir son état des risques, il est dorénavant possible de s’appuyer sur un outil numérique pré remplissant automatiquement l’état des risques, dès la saisie d’une adresse ou d’un numéro de parcelle.

Le propriétaire doit toutefois vérifier les informations renseignées et les compléter le cas échéant. L’outil numérique donne également accès à des informations supplémentaires, sur des risques non couverts par l’IAL, auxquels la parcelle est exposée : sol argileux, pollutions des sols, inondations, etc…

Découvrir l’outil numérique d’élaboration de l’Etat des Risques Réglementés pour l’Information Acquéreur Locataire (ERRIAL) : https://errial.georisques.gouv.fr/#/

Un spectacle pyrotechnique est un spectacle présenté devant un public dans le cadre d’une manifestation publique ou privée remplissant au moins l’une des conditions suivantes :

  • mise en œuvre des articles pyrotechniques classés C4, K4 ou T2
  • mise en œuvre des artifices pyrotechniques classées C2 C3 K2 K3 ou T1 dont la quantité totale de matière active est supérieure à 35 kg

L’organisateur d’un spectacle pyrotechnique doit déclarer le spectacle un mois au moins avant sa réalisation au maire de la commune et au préfet du département où se déroulera le spectacle.


Le dossier doit être déposé à la mairie et à la préfecture du lieu où se déroulera le spectacle. Il peut être déposé par voie électronique.

Après étude du dossier de déclaration et en vertu de leur pouvoir de police le maire ou le préfet peuvent prendre toutes les mesures complémentaires en vue d’assurer la sécurité publique lors du spectacle.

La Sécurité Civile est responsable de l’installation et de la maintenance des défibrillateurs dans les principaux bâtiments communaux.

Ce contenu vous a-t-il été utile ?