C’est la possibilité qu’un événement d’origine naturelle (inondation, tempête, mouvements de terrain, séisme…) ou dû à l’activité de l’homme (accident industriel, transport de matière dangereuse…) mette en danger des vies humaines et détériore des biens et/ou l’environnement.
Il est caractérisé par sa très faible probabilité et sa très forte gravité.
Ses effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants.
Ainsi les risques majeurs se différencient des autres types de risques plutôt qualifiés de « risques de la vie courante » (accidents de la route, risques domestiques, pollutions chroniques). La probabilité d’apparition des risques de la vie courante est en effet bien supérieure à celle de la survenue d’un accident majeur et l’ampleur de l’événement et des moyens mobilisés pour y faire face sont moins importants.
Image d'archives municipales
Un plan de prévention des risques (PPR) est un outil de gestion des risques institué par la loi « Barnier » du 2 février 1995, afin de maîtriser l’aménagement du territoire, en évitant d’augmenter les enjeux dans les zones à risque et en diminuant la vulnérabilité des zones déjà urbanisées. Les PPR sont décidés par les préfets et réalisés par les services déconcentrés de l’État. Ils délimitent les zones du territoire exposées aux risques et prévoient les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde à mettre en œuvre par les propriétaires, les aménageurs, les collectivités locales ou les établissements publics. Après approbation, les PPR valent servitude d’utilité publique et sont annexés au plan local d’urbanisme (PLU).
Un PPR peut porter sur les risques naturels prévisibles tels que les inondations (PPRNPI), les mouvements de terrain, les avalanches, les feux de forêts, … ou sur un risque technologique (PPRT).
En lien étroit avec les services de l’État chargés d’élaborer les Plans de Préventions des Risques (PPR) et de leur suivi technique, le maire assume la responsabilité de l’intégration des contraintes liées aux risques dans les documents réglementaires qui régissent le droit de construire sur le territoire communal.
Concrètement et en fonction des risques identifiés les mesures adoptées peuvent aller d’une interdiction stricte de construire à la mise en place de préconisations techniques permettant d’intégrer les risques dans les projets réalisés.
Le terme de crue centennale est utilisé pour désigner la probabilité d’occurrence d’une crue d’une certaine ampleur. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une crue centennale n’arrive pas une fois par siècle, mais a une chance sur cent de se produire chaque année.
la crue centennale est la crue de référence qui a servi à l’élaboration du Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles d’Inondations du Val de Tours-Val de Luynes, approuvé par arrêté préfectoral du 18 juillet 2016..
L’information des acquéreurs et locataires sur les risques concerne :
Á cet effet, concernant la Ville de Tours, vous trouverez l’arrêté préfectoral ainsi que l’ensemble des documents concernant l’information des acquéreurs ou locataires, nécessaires pour compléter « l’état des risques naturels ».
La Ville de Tours s'est également dotée d'un site internet dédié à l'information des populations sur les risques majeurs et les conduites à tenir face ce risques.
1 à 3 rue des Minimes 37926 TOURS CEDEX 9