Expressions des groupes politiques

Tours en commun – Majorité municipale

Tours, ville active pour l’égalité femmes/hommes

Le 8 mars 2024 restera une date historique : la liberté de recours à l’IVG est désormais inscrite dans la constitution. Ce message d’espoir est une grande satisfaction pour la gauche, l’égalité entre les femmes et les hommes étant au cœur de ses valeurs.

Nous sommes convaincus que la ville de Tours doit être active sur ce sujet.

Nous avons donc mis en place un plan égalité femmes/hommes au sein de l’administration de la ville. Des actions de sensibilisations/formations ont été menées. Nous avons également décidé de reconnaître dans le milieu professionnel le syndrome des règles douloureuses : des autorisations d’absence seront donc aménagées à partir de septembre pour les employées concernées.

L’opération « La rue aussi est à nous » a par ailleurs été un grand succès, comme en témoignent les nombreuses propositions de noms de femmes illustres que vous avez proposés. Avec vous, nous mettons en valeur les femmes dans l’espace public en féminisant les noms de rues de Tours.

Une exposition consacrée à cette opération s’est tenue à l’hôtel de ville en mars, dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Pour cette même occasion, la Ville avait programmé de nombreux évènements. Le lancement du “Sceptre et de la Quenouille”, exposition consacrée à la position des femmes dans la société à travers le temps, a connu un réel engouement. Vous pouvez venir admirer cette exposition au Musée des Beaux-Arts jusqu’au 17 juin.

Nous continuerons à œuvrer avec vous pour plus d’égalité des genres.

2024 : continuer à répondre aux enjeux actuels et futurs

En ce début d’année, notre équipe a encore accru sa présence sur le terrain pour présenter son bilan de mi-mandat. Cérémonies de voeux dans les différents quartiers, présence sur les marchés, porte-à-porte… Nous remercions sincèrement l’ensemble des citoyen.ne.s pour leurs retours précieux et enthousiastes sur les politiques menées depuis 2020.

Notre équipe aborde 2024 avec un esprit positif et déterminé, pour continuer à transformer la ville avec vous.

Le Conseil Municipal du 19 février a adopté un budget historique. Le niveau d’investissement annuel de la Ville atteint 45 millions d’euros. Tours va ainsi pouvoir continuer sa nécessaire transition vers plus de résilience, de solidarité, et de dynamisme.

Cet investissement record se fait en parallèle d’une dette désormais maîtrisée : en 2026, le “mur de la dette” et ses très lourds remboursements d’emprunts, sera franchi.

Inauguration de la nouvelle école Jean de La Fontaine à Tours-Nord, raccordements au réseau de chaleur de la ville, début du déploiement du schéma cyclable, travaux de construction de la nouvelle cuisine centrale…l’année 2024 sera riche en projets innovants pour continuer à améliorer la qualité de vie du quotidien et préparer l’avenir.

Réussir la transition c’est aussi accompagner et visibiliser les enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain. La Ville a ainsi déjà féminisé de nombreux noms de rues et proposera à l’occasion du 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes, un programme culturel riche sur ce sujet.

2024 : continuer à investir pour une ville résiliente, solidaire et dynamique

Bien gérer une ville c’est améliorer la vie quotidienne du moment mais aussi permettre aux générations futures de bénéficier de bonnes conditions de vie. Lorsque nous sommes entrés en fonction, la ville souffrait d’un très lourd niveau d’endettement économique mais aussi d’une « dette grise », c’est-à-dire d’un sous-investissement chronique dans les structures de la ville.

Il fallait donc répondre à un double objectif : investir massivement tout en retrouvant des marges de manœuvre financières.

Depuis 2020, nous avons assaini la dette de la ville tout en ayant un niveau d’investissement en hausse constante. En 2024, il atteindra le niveau record de 45 millions.

C’est avec cet investissement que nous allons continuer à transformer la ville et l’aider à répondre aux défis sociaux et environnementaux. Ces enjeux sont liés car les personnes les plus précaires sont les premières à subir les effets du dérèglement climatique. Nous allons continuer à faire de Tours une ville plus résiliente mais aussi accueillante, inclusive et solidaire.

En ce début 2024, l’équipe municipale souhaite une bonne année à l’ensemble des Tourangelles et des Tourangeaux.

Tout au long du mois de janvier, nous sommes sur le terrain pour présenter nos vœux (marchés, assemblées de quartier). C’est l’occasion d’échanger sur les projets réalisés et sur ceux à venir. Ce lien constant avec vous est le moteur de notre action car c’est bien ensemble que nous changeons la ville pour la rendre toujours plus inventive, créative et dynamique.

L’intelligence collective, moteur de notre action

Voilà un peu plus de 3 ans que vous nous avez accordé votre confiance. Depuis 2020, nous avons affronté
plusieurs crises : COVID, épisodes de grandes sécheresses, guerre en Ukraine, retour d’une forte inflation.
En ces temps agités, la ville peut rassurer, recréer du lien. Notre équipe a donc gardé le cap et continué à faire de Tours une ville plus écologique, plus solidaire et avec plus de démocratie permanente.

Le Plan Nature en Ville a déjà permis de planter pas moins de 30000 arbres. Nous sommes fiers du plan « Récrés en herbe » qui permet de végétaliser et d’apaiser les cours d’école.

Nous menons la révolution des mobilités en soutenant, notamment, les projets de ligne 2 du tramway et de RER métropolitain et en améliorant la sécurité des piétons et des cyclistes.

Fidèle à ses valeurs de solidarité, la ville a accueilli des réfugiés afghans et ukrainiens, lancé le projet de Maison de l’hospitalité, augmenté le budget du CCAS, voté un bouclier social exceptionnel.

Nous avons placé l’expérimentation et la co-construction au cœur de nos politiques. Budget participatif,
tiers-lieu des Beaumonts, projet du Haut de la Tranchée, assemblées de quartier, expression des droits culturels : l’engouement des citoyens et citoyennes est réel.

Certaines personnalités locales cherchent à exacerber les tensions et diffusent de fausses informations. Nous leur opposons l’humanisme et l’intelligence collective : c’est ensemble que nous continuerons à transformer la ville pour faire face aux défis sociaux et environnementaux.

Lutte contre le sans-abrisme : une nécessaire mobilisation collective

Le nombre de personnes sans-abri ne cesse d’augmenter, notamment sous l’effet des conflits internationaux et de la situation économique actuelle… Le 115 est saturé et le nombre de places en hébergement d’urgence ne suffit pas. L’État et, en partie, le Département sont en charge de ce sujet. À Tours aussi, des familles sont à la rue. La ville prend sa part pour essayer de répondre à cette urgence sociale.

Des nuits d’hôtel sont régulièrement payées pour permettre à des familles de ne pas dormir dehors. En octobre, le conseil municipal a adopté un bouclier social comprenant notamment 20 000 euros pour l’hébergement d’urgence. Début novembre, le gymnase Racault a été ouvert pendant le passage de la tempête Ciaran aux familles sans domicile. Plus de dix logements communaux sont actuellement mobilisés dans le cadre du Contrat Territorial d’accueil et d’intégration.

Depuis 2022, le dispositif des Tiny houses permet à une quinzaine de sans-abri de bénéficier d’un logement et d’une perspective de réinsertion.

En lien avec l’agence immobilière sociale Soliha Centre Val de Loire, la ville soutient la location solidaire. Pour le ménage à faibles ressources, un loyer modéré. Pour le propriétaire : une gestion locative simplifiée, sécurisée et des avantages fiscaux. Depuis septembre, 6 logements sociaux sont loués aux Prébendes grâce à ce dispositif.

Nous prenons nos responsabilités devant ces situations dramatiques de sans-abrisme et attendons que chacun des acteurs concernés en fasse de même.

Continuer à transformer la ville ensemble

Depuis 2020, nous avons maintenu le cap : nous transformons la ville pour lui permettre de faire face aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques.

Cette transformation, nous la faisons avec vous. Écoute, consultation et co-concertation sont au coeur de notre action car nous croyons à la démocratie permanente.

En 2021, la ville de Tours a été récompensée par un prix pour sa capacité à l’appliquer, notamment dans la mise en oeuvre des projets de renouvellement urbain du Sanitas et d’aménagement du haut de la Tranchée.

Le budget participatif 2023 s’est conclu fin octobre. Ce rendez-vous est désormais bien identifié et nombreux sont les citoyen.ne.s qui s’y impliquent (67 projets déposés cette année).

Les nouvelles assemblées de quartier permettent aux habitantes et habitants de mieux faire valoir leur expérience du terrain, à l’image de la consultation menée sur les aménagements de circulation.
Les citoyen.ne.s peuvent aussi poser des questions au conseil municipal. Deux d’entre elles sont sélectionnées à chaque conseil et une réponse orale leur est apportée. Les réponses aux autres questions sont publiées sur le site internet de la ville.

Les habitant.e.s ont par ailleurs pu aider le musée des Beaux-Arts à acquérir une oeuvre d’Antonio Vivarini grâce au succès de la souscription « Adopte ton ange ».

Ils ont aussi participé à la féminisation de noms de rues, en proposant des noms de femmes illustres.
Nous continuerons à miser sur cette intelligence collective et à mener notre action avec vous.

Tours, une ville sportive et ambitieuse

En ce mois d’octobre, Tours vibre rugby ! À l’heure où nous écrivons ces lignes, Tours se passionne et s’anime pour cette Coupe du Monde. Les Tourangeaux et Tourangelles ont ainsi réservé un accueil très enthousiaste à l’équipe irlandaise qui a choisi notre ville pour camp de base : plus de 12 000 personnes ont pu les rencontrer au stade de la vallée du Cher, et 4000 personnes ont acclamé le 8/09 la victoire retentissante des Bleus sur les All Blacks dans la fanzone installée au stade Tonnellé.

La ville met tout en œuvre pour que cet enthousiasme perdure en alimentant de nouvelles vocations, qui pourront s’entraîner dans un équipement exceptionnel et fraîchement rénové : le stade de la Chambrerie, à Tours nord. Rugby, volley, basket, hockey… Soutenir le sport de haut niveau et nos équipes tourangelles de talent, c’est placer Tours au rang des villes sportives qui comptent et qui attirent, pour le plus grand bénéfice des communautés amatrices de Tours. Car nous n’oublions pas le sport amateur, qui bénéficie d’équipements rénovés (Gymnase du Hallebardier, terrains de la Vallée du Cher, première tranche du Centre Municipal des Sports…), de la gratuité des équipements municipaux pour leur pratique, et d’un travail sur la lisibilité et l’équité des subventions aux clubs.

L’installation de nouveaux équipements sportifs, dans la ville comme aux Deux Lions, favorise aussi la pratique libre du sport à Tours.

De quoi faire vivre le sport à Tours avant le temps fort des JO de 2024 !

Pour un commerce de proximité et engagé dans la ville

Tours est une grande ville de commerce et d’échanges, comme en témoigne le dynamisme de ses grands événements annuels : en mai, un nombre record de 360 000 visiteurs à la Foire de Tours, qui accueillait cette année la Corée comme pays invité ; en juillet, la traditionnelle Foire à l’ail et au basilic ; en septembre, l’emblématique grande Braderie qui rayonne bien au-delà du périmètre de Tours. Nous soutenons ce dynamisme commercial, qui valorise la ville économiquement mais permet aussi de créer du lien et de l’animation.

Pour renforcer la visibilité des acteurs et produits locaux, la municipalité organise régulièrement des événements qui leur sont dédiés.
La 3e édition des Artisanales nocturnes a eu lieu fin juin place Châteauneuf. Chaque année, à la mi-septembre, le public répond présent pour le marché Convergences bio qui met à l’honneur les producteurs locaux. Sur les marchés de la ville, nous privilégions aussi autant que possible les petits commerçants locaux et leurs produits artisanaux, qualitatifs et originaux

Les commerçants sont aussi des acteurs sociaux du territoire. En juin, nous avons donc lancé le Réseau des Commerçants et Commerçantes Solidaires. Plus d’une dizaine de commerces se sont engagés à mettre en place des actions contre le gaspillage alimentaire, le harcèlement de rue, ou encore pour un meilleur accueil des personnes âgées. De proximité, conscients des enjeux écologiques et sociaux du territoire : les commerces sont un maillon essentiel de notre ville.

Face à la violence, réaffirmer le service public

Ces derniers mois, de nombreuses associations tourangelles ont subi des intimidations, du vandalisme voire des agressions : le centre LGBTI, Utopia 56, La Barque, la Table de Jeanne-Marie… Un point commun à ces associations : elles accompagnent des publics stigmatisés et/ou précaires. Celles qui aident des personnes migrantes, des personnes sans domicile sont particulièrement exposées à des actes de malveillance graves. Ce degré de tension est inédit à Tours. Au-delà des actes individuels que nous condamnons avec force, nous devons nous interroger sur les causes d’une telle violence contre des associations de solidarité.

À nos yeux, la banalisation des idées d’extrême-droite dans le discours public comme la criminalisation des personnes migrantes y joue bien sûr un rôle. Le contexte socio-économique dans lequel nous vivons n’y est pas non plus étranger. Quand les services publics mis au régime sec sont de moins en moins en mesure d’accueillir, de soigner, d’aider les plus précaires à s’en sortir, les associations se retrouvent face à toujours plus de bénéficiaires, toujours plus en difficulté, avec parfois des troubles psychiques non suivis. Les associations et leur voisinage sont mis à rude épreuve, créant de l’exaspération et de l’intolérance.

Faire reculer la violence ne doit pas se réduire à plus de caméras et de policiers. C’est aussi plus d’aide sociale, plus d’hôpitaux, plus de logement social, pour enfin réduire la pauvreté et traiter chacun avec dignité.

Tours, ville de rencontres

Une ville qui vit est une ville où les gens se rencontrent et partagent.


C’est cette conviction qui guide nos différentes politiques. Nos mesures en faveur des mobilités douces (réduction de la part de la voiture, piétonnisation du pont Wilson et de la place du Grand-Marché, développement des pistes cyclables…) et de la végétalisation concourent à la mise en place d’un espace public apaisé et ouvert à tous. C’est ainsi que Tours peut pleinement permettre le partage et la création de commun.


Nous souhaitons que Tours soit la ville des espaces partagés : la guinguette de Tours sur Loire verra encore sa programmation enrichie et diversifiée dans les prochaines années.


Tours favorise la mixité dans la culture. Créée en début d’année dernière, la chorale populaire voit se côtoyer chanteuses et chanteurs de tous âges, néophytes comme expérimenté.es.


Nous souhaitons développer les tiers-lieux. À l’image des casernes Beaumont ou du château du Plessis, ces structures permettent aux citoyens d’horizons divers de « faire ensemble » et sont sources d’un réel lien social.


Tours est une ville attachée à ses valeurs de solidarité et d’ouverture à l’international. Nous avons reçu une délégation de Suwon, notre ville partenaire en Corée, pour la foire de Tours. En ce mois de juin, Tours accueille son premier « Refugee Food festival ». Ce festival gastronomique fait se rencontrer et collaborer des chef.fes réfugié.es et des restaurateurs de la ville.


Tours, ville de rencontres et de partages.

Continuer à faire ensemble

Depuis 2020, nous avons souhaité mettre la concertation et la co-construction au cœur de nos politiques.

Dans une période où les défis sociaux, écologiques et économiques nécessitent plus que jamais de conjuguer les efforts, la ville de Tours tient à maintenir ce cap du faire ensemble.

Faire ensemble avec les autres communes. Désormais membre de l’exécutif métropolitain, la majorité municipale de Tours y porte, entre autres, l’ambition d’une vraie politique des mobilités et le développement d’un fonds vert en faveur des projets liés à la transition écologique.

Faire ensemble avec les différents acteurs. Le mois dernier se tenait à la mairie de Tours le second conseil local de sobriété énergétique : réunissant collectivités (villes, métropole, région, département) et, entre autres, producteurs et fournisseurs d’énergie, acteurs du monde économique, société civile, ce conseil permet d’échanger et d’élaborer des actions communes.

Faire ensemble avec les citoyen.ne.s. Pour sa 2e année, le budget participatif a encore connu un beau succès, avec 161 projets d’habitant.e.s et/ou d’associations déposés.

Les conseils de quartier ont été remplacés par les assemblées de Tours : mieux identifiables, avec une nouvelle organisation, celles-ci facilitent la réalisation des projets des citoyen.ne.s. Elles sont aussi un lieu où on recueille leur avis, comme récemment sur l’amélioration du plan de circulation.

C’est avec cette intelligence collective que nous réussirons la transformation de notre ville.

Tours Nous Rassemble – Groupe d’opposition

Christophe Bouchet, Marion Cabanne, Romain Brutinaud, Alexandra Schalk-Petitot

Pour joindre le groupe ou prendre rendez-vous : groupe.toursnousrassemble@ville-tours.fr

Tél. : 02 47 21 66 02
Tours nous rassemble, mairie de Tours, 1 à 3 rue des Minimes

Facebook : https://www.facebook.com/Toursnousrassemble
Twitter : https://twitter.com/ToursNRassemble
YouTube : https://www.youtube.com/@toursnousrassemble

Le sport tourangeau est négligé par les élus

Une fois de plus, nos élus passent à côté de l’essentiel : le sport nous rassemble.

Les Remparts de Tours comptent une équipe de hockey féminine 3 fois championne de France d’affilée. Cela est une fierté pour notre territoire et les collectivités devraient s’unir derrière ce club qui contribue au rayonnement de notre Ville avec des résultats sportifs exceptionnels. Pourtant, la Métropole n’a toujours pas accordé de subvention à cette association qui en aurait besoin pour son développement alors que les élus de la Ville de Tours pourraient débloquer cette situation.

Et que dire du Tours FC ? Trois ans de promesses sans lendemain et d’annonces du président du club ou du maire qui n’aboutissent pas. Personne ne sait aujourd’hui où en est ce sujet et si Tours va pouvoir retrouver un club de football sain, et un stade plein.

Pour beaucoup de clubs c’est le manque de gymnases ou d’infrastructures adaptées qui les freinent. Certains ne peuvent même plus accueillir de nouveaux licenciés.

Ce qui est sûr, c’est que les élus de la majorité ne s’emparent pas de ces sujets majeurs. Le sport est pourtant un thème fédérateur, qui permet l’épanouissement de ses licenciés et le rayonnement du territoire grâce aux athlètes de haut niveau qui placent Tours sur la carte sportive nationale. Il nécessite une réelle vision politique, ce qui fait défaut à la majorité municipale actuelle.

Promesses en l’air et quotidien négligé

Sous la houlette d’Emmanuel Denis, la mairie semble maintenir le quotidien des Tourangeaux relégué au second plan. Trois faits concrets nous l’illustrent :

  • Extinction des lampadaires : Priver toute la ville de lumière de 1 h à 5 h du matin est tout simplement inadmissible. Opter pour des LED aurait été plus judicieux économiquement, plus sûr, et aurait rendu la vie plus agréable aux habitants. Le coût estimé du «relampage» (terme utilisé pour le changement d’ampoules) à 18 millions d’euros est considéré comme excessif, alors qu’en parallèle, 75 millions d’euros sont alloués aux pistes cyclables. L’investissement aurait été pourtant rapidement amorti grâce aux économies d’énergie réalisées et semble tout aussi important.
  • État des rues : Bien que le budget voirie ait triplé durant le mandat précédent, permettant la remise en état de 100 rues par an, cette dynamique s’est inversée et le nombre de rues accidentées est aujourd’hui inacceptable.
  • Gestion des déchets : L’unité de valorisation des déchets aurait pu transformer nos déchets ménagers en une source d’énergie abordable pour tout le nord de Tours. Malgré cela, la municipalité n’a pas su traiter ce sujet en quatre ans. Face à un nouveau blocage, Emmanuel Denis a évoqué l’implantation sur le site de l’aéroport, sans aucune consultation ni étude préalable.
    La mairie semble davantage préoccupée par des projets coûteux, constamment reportés, que par les problèmes du quotidien des citoyens.

Nos vœux pour 2024

En cette nouvelle année, nous vous adressons à toutes et tous nos meilleurs voeux.

Les fêtes ont rappelé les défis économiques des foyers, aggravés par les hausses drastiques des impôts locaux. Selon Le Parisien, Tours occupe sur ce mandat la 6e place des villes ayant le plus augmenté les impôts fonciers. Cela n’est pas lié à des nouveaux projets pour le dynamisme du territoire mais à des augmentations importantes des dépenses de fonctionnement.

Revenons brièvement sur deux thèmes de 2023. Concernant la mobilité, la hausse notable de l’utilisation des transports en commun pourrait être réjouissante si elle n’était pas accompagnée de désagréments majeurs causés par les changements de circulation dans les quartiers, aux Deux-Lions par exemple, rappelant les difficultés vécues par les habitants de Tours Nord avec la fermeture du Pont Wilson en début de mandat.

Sur le plan événementiel et culturel, la suppression du florilège vocal après 50 ans d’existence, conséquence d’une baisse drastique de la subvention municipale, est regrettable et les grèves régulières dans les lieux de culture nous rappellent à quel point l’écosystème est mis à mal par la municipalité.
C’est pour cela que nous souhaitons remercier particulièrement tous les acteurs du territoire – associations, acteurs culturels ou sportifs, commerces, … – qui tâchent de maintenir leur dynamisme et un maillage efficace dans la ville et ses quartiers malgré des baisses d’aides parfois importantes.

Un mandat pour rien

À mi-mandat, il est assez rapide de faire un bilan. Emmanuel Denis a réussi l’exploit de ne mener à bien aucune des promesses de sa campagne. Mieux encore, il a réussi un virage à 180 degrés sur certains sujets. On peut noter la mise en place d’une mesure : « la création d’un festival d’art de rue pour animer le centre-ville et attirer du monde dans les commerces ». Mais même ce projet, les Inattendus, n’a guère tenu jusqu’à aujourd’hui. Et en contrepartie, on note la disparition du florilège vocal, la dégradation du projet du Centre Chorégraphique National, les coupes budgétaires drastiques au festival de la Grange de Meslay.

En ce qui concerne l’attractivité des commerces, la division par deux des illuminations de cette fin d’année ne semble convaincre personne. D’ailleurs, c’est la marque de fabrique de cette majorité que de prendre des décisions seuls, perchés dans leur tour d’ivoire, sans discussion. Il est loin le temps de la campagne municipale où ils faisaient de la « démocratie participative » le cœur de leur ADN.

On a l’impression que ces élus ont complètement lâché prise. La sécurité : dégradée. La culture : mise en danger. Le commerce : abandonné. Les grands projets : classés sans suite. Les quartiers : délaissés. Et tout ça malgré une hausse record des impôts. À se demander où part l’argent du contribuable. Sans doute dans la communication, comme le témoigne ce numéro spécial de Tours Magazine – bilan de mi-mandat.

Tours : lumière sur la sécurité

Dans un climat national et international troublé, Tours n’échappe pas à la hausse de l’insécurité. Les inquiétudes, émanant de 10 des 14 comités de quartier, et relayées par des milliers de pétitionnaires, sont légitimes. A cela, la réponse irresponsable de la municipalité d’Emmanuel Denis consistant à éteindre les lampadaires de 1 h à 5 h du matin dans toute la ville vient accroître les craintes, alors que l’urgence devrait être l’accélération du déploiement des lampes à LED, une mesure que nous avions initiée pour des économies substantielles.

Mais ce n’est pas tout. Lors d’une conférence de presse, Emmanuel Denis a timidement annoncé l’installation de quelques caméras de sécurité, un geste que nous saluons bien que leur nombre reste largement insuffisant face à la réalité du terrain. Le groupe d’action de La France Insoumise a immédiatement exprimé son regret, soulignant que cela contrevient à l’accord électoral de la majorité municipale. Il est essentiel de rappeler que la liste d’Emmanuel Denis avait été élue avec la promesse de ne pas augmenter le nombre de caméras. Cette volte-face remet-elle en question l’engagement récent ? Nous resterons vigilants pour que ce sujet aboutisse. Le nombre de caméras de sécurité reste en nombre très insuffisant, notre programme électoral prévoyait ainsi de passer de 200 à 400 dans toute la ville.

Le mandat des affaires

Le 6 octobre dernier, la condamnation en appel d’Éric Thomas pour délit de diffamation a fait éclater au grand jour les zones d’ombre de la municipalité d’Emmanuel Denis. Ce n’est pas la première fois que la justice pointe du doigt les agissements de son équipe. Le parquet général a, en effet, déjà engagé un pourvoi en cassation dans l’affaire de l’ex-première adjointe Cathy Münsch, poursuivie pour recel d’abus de confiance aggravé. La charte de déontologie du conseil municipal, votée par Éric Thomas lui-même le 3 juillet, précise sans équivoque qu’ « en cas de condamnation pénale définitive pour crime ou délit, les élus municipaux s’engagent à immédiatement démissionner de leur mandat d’élu ». Par ailleurs il agissait bien dans le cadre de son mandat puisque la majorité avait voté dans cette affaire sa protection fonctionnelle afin d’assurer ses frais d’avocat.

Nous avions déjà mis en lumière la situation délicate de l’adjoint aux sports de la Ville de Tours, également dirigeant du club de Joué-lès-Tours… qui bénéficiait de faveurs tarifaires de la mairie tourangelle. Cela avait contraint le maire à prendre un arrêté de déport afin de l’écarter de toute décision liée à l’équipe. Les promesses d’éthique assénées lors de la campagne semblent aujourd’hui électoralistes. Il est temps que la population retrouve une confiance légitime envers ses représentants. La stricte observation des principes de la charte de déontologie en est le fondement indispensable.

Pour une dignité rendue aux défunts

Les cimetières du nord de notre ville, notamment La Salle et Saint-Symphorien, se retrouvent aujourd’hui, faute d’un entretien régulier et soigneux, dans un état qui n’est pas acceptable.
Les herbes hautes ont conquis ces lieux, allant jusqu’à obstruer l’accès à certaines tombes.
Rappelons-nous du travail acharné accompli lors du précédent mandat pour instaurer le « zéro phyto ». Il était important de conserver le calme et la qualité de ces cimetières malgré cet engagement exigeant.
Aujourd’hui, ce travail est bafoué.

L’adjoint au maire répond que la municipalité a confié l’entretien à une société privée, qu’ils ont donc réduit la qualité de service et que si les habitants veulent retrouver la tranquillité de ces lieux, il faudra payer plus d’impôts.

Cette réponse est insensée. Tout d’abord, le règlement intérieur des cimetières édité par la Ville en février 2023 indique bien que l’entretien est effectué par les services de la Ville. Ce passage au privé s’est donc effectué en catimini. Pourquoi ? De plus, comment justifier, avec le même budget, une dégradation du service ?

Nous demandons à la municipalité de réagir sans délai à cette situation et d’apporter aux Tourangelles et Tourangeaux des réponses. Restaurer la dignité de nos cimetières doit être une priorité. Rendons hommage à nos défunts en garantissant des espaces respectueux, où le recueillement peut s’exprimer dans la sérénité.

Éducation à Tours : un bilan désastreux

La rentrée 2023 à Tours braque les projecteurs sur une réalité alarmante : la dégringolade éducative sous l’égide d’Emmanuel Denis. L’éducation, pourtant fondamentale, est sacrifiée au profit d’autres agendas.

Le symbole est la destruction programmée de l’école Flaubert pour céder place à un échangeur autoroutier. Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. La fermeture d’une classe à Paul-Louis Courier et Anatole France en cette rentrée éveille des inquiétudes profondes sur la sectorisation et les dérogations.

Pourtant, les conséquences sont plus profondes encore. Dès son arrivée au pouvoir, Emmanuel Denis a enterré deux initiatives cruciales pour l’avenir de nos enfants.

D’abord, l’abandon du plan écoles lancé en 2019, qui avait mobilisé Région, Éducation nationale, banque des territoires et CAF pour rénover 58 écoles avec un budget de 110 millions d’euros. Cette annulation fait perdre des années précieuses.

L’autre débâcle concerne la restauration scolaire. La cuisine centrale subit des retards à cause d’un caprice de la première adjointe, Alice Wanneroy, qui a retardé le projet pour des considérations liées au nombre de repas servis, qui seront finalement écartées non sans avoir englouti au passage plus de 10 millions d’euros et retardé d’autres investissements essentiels.

Sur le front éducatif, Tours est désormais à la traîne. Nous devons replacer l’éducation au cœur de nos priorités et investir dans l’avenir de nos enfants.

Déni de démocratie

En 2020, Emmanuel Denis promet une démocratie permanente. Mais, les décisions récentes révèlent que ce n’est qu’une illusion.

Carrefour de Verdun, les copropriétaires ont appris, sans consultation, la destruction des fontaines lors d’une réunion au nombre de places très limité. L’adjointe au maire, partant après 45 minutes seulement, a ajouté à l’amertume des habitants qui ne se sont pas sentis considérés. Les raisons évoquées pour la suppression des fontaines peuvent être entendues, mais la méthode est incorrecte. Si les habitants sont systématiquement confrontés à des décisions prises unilatéralement, cela ne correspond pas à notre vision de la démocratie.

De même, le nouveau tracé du tramway soulève de nombreuses interrogations. Ce projet majeur est probablement l’un des plus importants de ce mandat. De nombreux problèmes se posent pour le passage Jean Royer : augmentation significative des coûts qui nécessite un nouvel impôt métropolitain ou une réduction des investissements, abattage de 75 arbres, absence de liaison entre la gare et l’hôpital Trousseau – premier employeur du département – et une circulation qui devient quasi impossible sur un axe majeur.

Surtout, le tracé n’a pas été soumis à l’approbation des citoyens lors des élections municipales. Aucune liste n’a défendu cet itinéraire. C’est pourquoi nous exigeons qu’il soit soumis à un référendum local, car la concertation devrait précéder la décision, pas l’inverse. Les citoyens ont leur mot à dire.

Sécurité : Agir pour un Tours plus sûr

Depuis le début du mandat d’Emmanuel Denis, la sécurité à Tours est reléguée au second plan. L’un des signes les plus frappants a été le remplacement du poste de maire-adjoint à la sécurité par un maire-adjoint à la tranquillité publique, comme l’a souligné Philippe Geiger dans un article de la Gazette des communes en 2021. Dans cette même publication, il affirmait également que l’équipe municipale jugeait ne pas avoir besoin de nouvelles caméras de vidéosurveillance.


Depuis lors, la situation n’a fait qu’empirer, atteignant un pic alarmant en avril dernier. Des tireurs, munis d’armes lourdes, ont ouvert le feu en plein jour au coeur de notre ville. Un impact de balle a même été découvert à quelques mètres seulement de la cour de récréation d’une école maternelle. Ces événements sont inacceptables et doivent nous alarmer collectivement.


Nous constatons malheureusement que notre ville semble suivre la trajectoire de Grenoble, la première grande ville française à être dirigée par un maire écologiste. Le procureur de la République de cette ville a notamment déclaré : « Un niveau de violence que je n’ai constaté dans aucune ville comparable ». Il est impératif que nous prenions des mesures pour éviter que Tours ne connaisse une situation similaire.
« Tours nous rassemble » appelle de ses voeux une réelle priorité accordée à la sécurité au quotidien avec, notamment, l’augmentation des effectifs de police municipale et des caméras de vidéosurveillance.

Métropole, un rééquilibrage Incomplet !

Alors que la municipalité réintègre l’exécutif métropolitain, notre groupe constate un rééquilibrage incomplet, notamment en termes de parité.

Le précédent bureau métropolitain comptait 7 femmes sur 9, le nouveau lui n’en compte plus que 2 sur 10.

Idem, pour les vices-présidences alors que la Ville de Tours avait l’occasion de rééquilibrer la parité au sein des vices-présidences, elle fait le choix de faire élire 2 hommes et 1 femme.

Il faut également mettre fin au concept de la métropole des maires qui consiste à donner à chaque maire un droit de veto sur un projet. Cela a pu par le passé bloquer des projets majeurs pour l’intérêt commun de notre territoire.

Le rôle de l’intercommunalité c’est justement de porter des politiques publiques dans l’intérêt du territoire et notamment des infrastructures majeures qui font aujourd’hui défaut dans notre métropole dans de nombreux domaines : culture, sport, gestion des déchets et transports publics.

Enfin, nous notons l’absence de représentation de la Ville de la Riche au sein de l’exécutif métropolitain, ce qui reste une anomalie.

Les Progressistes – Groupe d’opposition

Insécurité : ce que révèlent les derniers chiffres officiels.

Les chiffres de la délinquance dans les différentes communes de France ont été publiés par le Ministère de l’Intérieur au courant du mois de mars.

Pour Tours, ils marquent une pause dans la hausse des actes répréhensibles recensés par la police nationale : – 11 % d’actes délictueux dont – 17 % d’atteintes aux biens. La situation de la ville de Tours se rapproche ainsi de ses voisines Angers et Le Mans, sans toutefois atteindre les performances d’Orléans.
Ces chiffres ne doivent pas masquer cependant la hausse continue des atteintes aux personnes de l’ordre de +80 % depuis 2021.

Elles sont de deux natures :

  • Premièrement, une hausse des violences sexuelles et/ou conjugales, que l’on peut supposer liée à la libération de la parole à la suite du mouvement #metoo. Nous demanderons à ce qu’un point d’étape soit fait sur les engagements de la ville sur cette thématique.
  • Deuxièmement, une tendance à l’augmentation des autres actes violents. Ici, l’évolution des modalités du trafic de drogue est sans doute une piste d’explication. Elle appelle une action de la police municipale à son échelle : le renseignement.

Enfin, parce que les chiffres de la police ne révèlent que la surface émergée de « l’iceberg » de la délinquance et des incivilités, nous réitérons notre demande d’enquête de victimation sur le territoire de notre ville. C’est une nécessité pour mieux diagnostiquer l’insécurité et travailler à des solutions efficaces au sein du « continuum de sécurité » (police nationale, police municipale, acteurs locaux de sécurité – dont les bailleurs sociaux…)

Les nouveaux coups de force du maire

Le maire et sa majorité continuent à prendre des mesures néfastes pour nos concitoyens sans en débattre en conseil, ni en commission municipale : fermeture de l’Espace Public Jeunesse de Tours Nord qui fonctionnait pourtant très bien au profit d’un opérateur privé, extinction de l’éclairage public dans presque tous les quartiers de la ville entre 1 h et 5 h du matin, et, dernièrement, extension du stationnement payant dans le quartier Colbert.

Résultat : les pétitions continuent de pleuvoir sur notre ville. Le maire, lui, fait toujours la sourde oreille. Le sort de ses administrés, les drames de la vie quotidienne que cela engendre ne l’intéressent pas.
Les principales raisons de ces mesures drastiques sont en réalité toutes financières : après avoir jeté l’argent par les fenêtres par des recrutements inconsidérés, après avoir fait paraître, avec nos impôts locaux, un bilan mi-mandat de 80 pages en papier glacé pour faire l’apologie du maire et de son équipe, il devient urgent de faire des économies et trouver de nouvelles recettes.

Recourir brutalement au stationnement payant dans le secteur Colbert-Cathédrale pour, soi-disant, en faire bénéficier le commerce local aujourd’hui tant menacé, est un leurre qui ne trompe personne. Les résidents sont eux vent debout, supportés par une pétition aujourd’hui de plus de 1600 personnes. Et on les comprend : ils devront aller se garer loin de chez eux ou payer 300€ par an sans garantie de trouver une place.

Ce manque d’approche globale et ces décisions prises sans concertation et dans l’urgence sont décidément la marque de fabrique de cette majorité municipale !

Alerte orange sur la dette

L’inflation invite l’exécutif municipal à retenir à nouveau un objectif d’investissement de 45 millions par an pour maintenir son programme d’équipement. Au-delà du détail des investissements choisis à discuter, cet objectif global peut s’entendre, compte-tenu de la masse des équipements à rénover (en matière d’efficacité énergétique ou d’adaptation aux personnes en situation de handicap) ou d’équipements à transformer pour adapter la ville au changement climatique.

La question qui demeure est celle des modalités de son financement. Ce qui nous alerte, ce sont les intérêts affichés de la dette, qui se stabiliseraient à 6 millions d’euros par an, malgré l’extinction des emprunts obligataires. Cela représente 2,5 le service de la dette des villes de notre strate. Ce n’est pas souhaitable.

Le financement des projets doit se faire davantage par le recours à l’autofinancement, les subventions extérieures d’équipement et, en dernier recours, par l’émission de titres de « dette verte » à des taux préférentiels qui seront disponibles sur le marché.

L’exécutif a échoué, malgré la hausse de 20 millions de la taxe foncière, à redresser le niveau d’autofinancement. Elle ne parvient toujours pas à obtenir des financements extérieurs significatifs. Elle ne doit pas ajouter à ces échecs de gestion de projet un troisième qui serait l’augmentation du stock de dette par la souscription de nouveaux emprunts à des taux excessifs qui plomberaient à nouveau, à l’horizon de cinq ans, la capacité d’investissement de notre commune.

Le difficile apprentissage de la démocratie locale

Durant sa campagne municipale, la liste Pour Demain Tours 2020 avait fait du renforcement de la démocratie locale un enjeu central de ses promesses avec notamment la reconnaissance formelle d’un « droit d’interpellation » des élus. Force est de constater combien le comportement de cette majorité témoigne d’un état d’esprit bien éloigné.

Rien que dans ces derniers mois, le maire et son équipe n’ont pas apprécié d’être interpellés :

  • Par plusieurs collectifs d’habitants, regroupant environ 4 000 personnes, sur les problèmes de sécurité ou d’incivilités
    dans leurs quartiers ;
  • Par les enseignants sur le contingentement arbitraire des études surveillées ;
  • Par les riverains ou les commerçants qui ont découvert, à la dernière minute, la disparition des habituelles décorations de
    Noël de leur rue ;
  • Par les usagers de l’espace loisirs jeunesse de Tours Nord qui voient leur service public condamné à la fermeture sans
    connaitre le dispositif qui le remplacera, etc.

Ces quelques exemples ne sont donnés que pour rappeler que la vie démocratique municipale, c’est :

  • La capacité d’anticiper l’effet des décisions prises sur la vie quotidienne ;
  • L’ouverture d’esprit qui permet de reconnaitre sans déni les problèmes ;
  • La volonté de répondre rapidement aux sollicitations et de trouver des solutions partagées.

Trois qualités qui manquent cruellement à l’exécutif municipal qui préfère l’autojustification bureaucratique de l’état de fait.

Face à l’antisémitisme

Vous étiez un millier ce dimanche 12 novembre à Tours, près de deux cent mille en France. Nous remercions tous ceux qui sont venus.

Nous remercions ces milles personnes qui refusent la vague d’actes et de paroles anti-juifs qui se sont multipliés après le pogrom du 7 octobre en Israël.

Nous remercions ces milles personnes qui rappellent que notre République se refuse à se laisser décomposer en particularismes ethniques ou religieux, à laisser se développer les rivalités et les haines communautaires ou identitaires.

Ce sursaut collectif était nécessaire. Il est une étape indispensable sur le chemin de la reconstitution de notre intégrité nationale.

L’appel des présidents de Sénat et de l’Assemblée Nationale était une forme de rappel : le pouvoir de la loi ne peut pas tout contre le racisme et l’antisémitisme. Sans la volonté des citoyens, les institutions démocratiques s’étiolent et deviennent impuissantes. Les marches et les rassemblements du 12 novembre leur donnent l’énergie politique pour agir.

Ces rassemblements appellent à des actions politiques nouvelles pour rétablir la concorde entre les différentes familles spirituelles de la France, les différentes composantes de notre pays. Rétablir le sentiment d’unité et la confiance est la première mission de la politique.
Notre groupe y participera à la mesure de ses forces.

L’urgence de retrouver le chemin de la tranquillité publique

Lors du conseil municipal du lundi 2 octobre 2023, notre groupe a pu interpeler le Maire sur la situation d’insécurité et de tensions croissantes qui régnait dans la plupart des quartiers de la Ville (Sanitas, Europe, les Fontaines, Beaujardin, l’hypercentre…).

Comme le révèle la presse de ces dernières semaines, de nombreuses pétitions réunissant plusieurs milliers de personnes se sont organisées pour dénoncer l’inaction et appeler à une réaction de la ville. Benoist Pierre a demandé au Maire de prendre ses responsabilités et de réagir rapidement pour exercer son pouvoir de police sur le territoire communal.

Or, non seulement Monsieur le Maire a minimisé ces faits mais il a aussi accusé notre groupe de « propos hors-sol, populistes et mensongers ». La presse révèle, qu’au contraire, toutes les données évoquées sont étayées par de nombreux témoignages, de nombreux événements et des preuves irréfutables. Nous refusons que Tours devienne une zone de non-droit et que Monsieur le Maire autorise, par convention, des manifestations comme les barbecues clandestins qui contribuent au désordre public et à l’insécurité des habitants de notre ville.

Nous lui demandons qu’il prenne les mesures qui s’imposent pour faire de la sécurité des personnes et des biens à Tours, une urgence à la hauteur des attentes et, par conséquent, l’une des priorités de sa deuxième partie de mandat.

À nouveau sur les émeutes de Juin

Le chiffre définitif du coût des émeutes de juin pour notre ville et notre pays n’est pas encore précisément connu. Il serait de l’ordre de 730 millions, soit l’équivalent du budget propre de l’ANRU pour 9 ans de rénovation.

Nous l’avons déjà dit : il faut changer d’approche. L’objectif du rétablissement de la sécurité doit accompagner celui de la reconstruction.
Lors du conseil municipal du juillet, le maire de Tours semblait en avoir pris conscience en voulant rapprocher la police municipale des publics des quartiers, malgré les déclarations de la minorité LFI de son conseil.

Nous sommes d’autant plus surpris de sa présence à la conférence du chanteur Médine aux journées d’été de EELV alors que les maires écologistes de Bordeaux et de Strasbourg ont boycotté ces journées en raison de la présence du rappeur controversé.

Dans ses textes, Médine cultive le ressentiment des habitants des « quartiers » et la défiance de la République. Il définit soigneusement les frontières entre son « groupe » et le reste de la population. Le problème est moins les « stéréotypes » qu’il a hérité de sa jeunesse et dont il cherche – peut-être – à se libérer, comme le maire de Tours feint de le croire, que les « stéréotypes » qu’il diffuse dans ses chansons et qui ne sont pas acceptables.

Ce n’est vraiment pas le compagnonnage et l’image d’apaisement dont notre ville a besoin pour corriger les échecs de l’intégration, échecs qu’elle continue à subir et dont les effets se font sentir quotidiennement.

Les quartiers de l’intranquillité publique

Les émeutes qui ont touché notre ville en juin dernier n’ont pas surgi de nulle part. Pauvreté et ségrégation sont les motifs souvent invoqués pour les expliquer, en oubliant trop souvent de mentionner la permanence d’un climat d’insécurité et la multiplication quotidienne des incivilités qui en préparent aussi le terreau.

Ces dernières semaines, les alertes n’ont pourtant pas manqué en direction de la municipalité : agressions autour de la rue Jules Guesde ou encore la violence ressentie par les riverains de la place Meffre lors de l’organisation de barbecues sauvages.

Il s’en est fallu de peu, le mercredi 24 juillet, qu’un drame ne se produise sur cette place en raison de l’économie parallèle qui y règne chaque nuit d’été. Après trois ans d’inaction, la question se pose du moment où le maire de Tours daignera enfin se préoccuper des missions de police qui lui sont confiées par l’État pour agir avec fermeté et efficacité.

La majorité municipale se targue de pratiquer la justice sociale et la lutte contre les exclusions. Mais les opérations de rénovations urbaines programmées sur la ville ne serviront pas à faire reculer la pauvreté, le sous-emploi ou les discriminations tant que l’insécurité sera tolérée dans ces quartiers. Il n’y aura pas d’amélioration économique ou sociale sans rétablissement préalable de l’ordre.

Nous nous félicitons à cet égard que le nouveau gouvernement ait placé la politique de la ville sous la cotutelle du ministère de l’Intérieur. Nous attendons des pouvoirs locaux la même volonté de justice et d’ordre.

Une municipalité n’est pas un tribunal populaire

C’est au palais des congrès Vinci de Tours que Barbara a donné son dernier concert le 26 mars 1994.

Son nom revient dans l’actualité dans un contexte nauséabond. Gérard Depardieu, qui fut son partenaire sur scène, organise une tournée en hommage à la chanteuse. Il fait par ailleurs l’objet de poursuites pour de possibles violences sexuelles.

Les principes fondamentaux de l’État de droit impliquent de respecter la présomption d’innocence du chanteur et la liberté d’expression. Il convient aussi de reconnaître le droit de manifester aux personnes choquées par le comportement suspecté du comédien.

Force est de constater que telle n’est pas la position adoptée par la majorité municipale de la ville de Tours. Suite à la demande d’un collectif de « déprogrammer » le spectacle, elle est intervenue par voie de presse. Le communiqué est consternant : il ne sait ni défendre la présomption d’innocence, ni la liberté de création reconnue par la loi de 2016.

Les raisons que cette majorité avance pour ne pas procéder à cette déprogrammation sont tout autant déplorables : peur des répercussions politiques en créant un précédent, peur des conséquences financières…

Si nous soutenons la création de dispositifs d’aide aux victimes de violence de genre et condamnons fermement tout acte de ce type, nous souhaitons que la justice puisse faire son travail. C’est pourquoi nous dénonçons le communiqué de presse de la majorité municipale qui, en voulant se substituer à la justice, ne sert qu’à amplifier les tensions et à discréditer la parole publique.

Démocratie permanente ou apparence de démocratie ?

Parmi ses projets, la nouvelle équipe municipale portait la volonté de retisser les liens de confiance entre élus, habitants et citoyens par les outils de la démocratie participative.


À mi-mandat, nous pouvons constater que certains chantiers de ce « réenchantement démocratique » ont été lancés. Ainsi un comité de pilotage participatif a pu travailler sur la programmation de la ZAC Beaumont ; un budget participatif a aussi été mis en place.


Il n’en reste pas moins que sur des sujets plus délicats, M. Denis a été amené à faire volte-face par rapport à ses promesses de campagne.


Promesse de stabilité fiscale ? La forte augmentation des impôts locaux a été annoncée par voie de presse, alors qu’il existe des dispositifs participatifs pour examiner les finances publiques locales et les adapter aux réalités budgétaires.


Promesse de deuxième ligne de tramway par le boulevard Béranger ? Abandonnée au détour d’une prise de parole en conseil municipal, sans retour vers les citoyens dans le cadre d’une consultation publique.
Promesse de concertation citoyenne sur chaque projet d’urbanisme ? Annonce d’un projet d’aménagement sur l’îlot Vinci, près de la gare de Tours et qui, d’après nos informations, serait un hôtel 5 étoiles.


Pour regagner la confiance de nos concitoyens, les élus doivent respecter leur parole. M. Denis préfère, quant à lui, la gestion municipale autocratique qui ne se croît tenue par aucune promesse, ni aucune véritable consultation.

Notre groupe constate la nouvelle donne qui s’est opérée à la Métropole.

Après de nombreux mois de négociation, elle a permis au Maire de Tours et à plusieurs des élus de la majorité tourangelle d’entrer enfin dans l’exécutif. Le maire de Tours retrouve son poste de Vice-Président 20 mois après sa démission de juillet 2021. Que de temps perdu ! Désormais en charge des Transports et des mobilités durables, il devra faire avancer le dossier du Tram, du schéma cyclable qui est doté de 70 millions d’euros, du train express métropolitain…

Le bilan mi-mandat de la majorité municipale est pauvre, c’est le moins qu’on puisse dire… La révolution des mobilités est… immobile. La fiscalité a explosé pour servir principalement à des dépenses de fonctionnement et de nouveaux recrutements. La sécurité n’est toujours pas prise en compte. Les nécessaires transitions de notre ville sont toujours attendues. On notera quelques écoles en cours de rénovation, le projet des casernes Beaumont-Chauveau qui avance mais sans son parc végétal en son centre, une vélo-rue contestée, la fermeture du pont Wilson… Triste bilan de mi-mandat et du jamais vu sur notre territoire à ce niveau d’attentisme, d’autosatisfecit et d’hypercommunication.

Nous attendons avec impatience le bilan final de la Métropole, dont le maire de Tours sera désormais aussi comptable et co-responsable.

Tours, ma Ville – Groupe d’opposition

Affiwa Métreau, Mélanie Fortier, Bertrand Rouzier, Céline Delagarde

Pour joindre le groupe ou prendre rendez-vous : groupe.toursmaville@ville-tours.fr

Tours, ma ville : Mairie de Tours, 1 à 3 rue des Minimes

Tours doit retrouver une dynamique

L’histoire de ce mandat est celle d’un renoncement.

Notre Ville se déclasse. Nous avons vu les coupes budgétaires mais où sont les investissements alors que la Ville a augmenté ses emprunts ? Les impôts des citoyens ont grimpé de 30 % en 4 ans, il faut des projets à la hauteur des efforts des tourangeaux.

Tous constatent, impuissants, l’abandon de projets en cascade : du centre chorégraphique, de l’aménagement des berges de Loire, des Halles, du CRR, du Théâtre, du TFC…

Que dire aux commerçants qui voient les magasins fermer ? Où va se garer le personnel du lycée Paul Louis Courier si toutes les places sont payantes dans le quartier ? Que va devenir le conservatoire ? Que va devenir le quartier de l’Europe et l’ELJ sans ses 4 animateurs historiques ? Que dire aux femmes qui sortent ou travaillent de nuit dans une ville qui éteint ses lumières ? On nous parle de tranquillité publique, il s’agit ici de sécurité.

Où est la vision à long terme pour une ville durable et solidaire ? L’écologie ne doit pas forcément être punitive ni décroissante. Un programme municipal doit être un projet citoyen dans lequel se retrouvent tous les habitants, les acteurs de tous les âges, tous les quartiers et tous les usagers. Porter l’ambition des tourangeaux n’est pas une affaire de chapelle politique mais une proposition forte, une envie collective et courageuse.

Tours n’est pas seulement une commune, c’est la capitale de la Touraine, elle mérite une ambition, un nouveau souffle pour Tours.

Quartier de l’Europe, pourquoi casser quelque chose qui marche ?

L’équipe de l’Espace Loisir Jeunes a appris avec stupéfaction que la Ville envisageait de la remplacer par une équipe extérieure, suite à une indiscrétion d’un élu, alors même que les membres de cette équipe avaient su éviter que l’espace loisirs ne soit la proie des émeutes de juin 2023.

L’Espace Loisir Jeunes est un pilier de la communauté du quartier de l’Europe. Les actuelles équipes ont prouvé leur efficacité et accueillent, orientent et travaillent avec les jeunes et leurs parents tout en bénéficiant de la confiance des familles et des écoles.

La volonté de la Ville de confier la gestion à des acteurs extérieurs est incompréhensible.
Une forte mobilisation des habitants, travailleurs locaux, professeurs et acteurs du terrain témoigne de l’importance de ces équipes dans la vie du quartier avec le recul d’un service public de proximité.
De surcroît, le projet d’extension de l’Espace Loisir Jeunes aux Tourettes est également menacé par cette même logique. Confier ces espaces à des acteurs extérieurs est une erreur manifeste. On ne peut pas sacrifier la sécurité et le vivre-ensemble de tout un quartier sur l’autel de l’économie.

Cette situation révèle une stratégie récurrente de la part de la Ville : décider en coulisses, sans consultation ni collaboration avec les parties concernées.

Nos vœux pour les tourangelles et tourangeaux

Nous voulons tout d’abord exprimer notre gratitude envers les Tourangeaux, les forces vives de Tours et tous ceux qui ont dédié leur vie et leur temps à aider, soigner, protéger, éduquer, et qui ont, au travers de leur engagement, contribué au vivre-ensemble de la Ville.

Nous espérons que l’année 2024 rimera avec sécurité pour les Tourangeaux, et que leur vie ne soit entachée ni par les petites incivilités du quotidien, ni par des épisodes de grande violence que nous avons pu connaître en juin dernier.

Nous souhaitons aussi que cette année soit marquée par le rayonnement culturel de Tours à l’échelle régionale et que les beaux jours soient synonymes de moments de partage autour d’un patrimoine culturel commun, de représentations qui nous sont si chères et souhaitons que notre patrimoine culturel soit préservé et défendu.

Nous attendons aussi que 2024 reflète une meilleure vie démocratique au sein de la Mairie et que la majorité en place soit le reflet d’une majorité respectueuse du débat démocratique et soucieuse des propositions de tous les membres du Conseil municipal, qu’ils soient de sa majorité ou de l’opposition.

Tours, ville excluante

Les Tourangeaux auront eu la mauvaise surprise de découvrir +25 % d’imposition alors même que le sentiment d’insécurité est croissant et que leur culture est en jachère, le tout couronné par une majorité politique excluant tous ceux qui du fait de leurs temps de trajet, de leur santé ou de leur âge, ne peuvent pas profiter d’une ville (parfois dangereusement) cyclable. En bref, tous ceux qui ne vivent pas, ne travaillent pas ou n’ont pas leurs enfants scolarisés dans leur quartier et de préférence au centre ville… c’est-à-dire beaucoup de monde !

La sécurité n’est pas une affaire de comm’, non plus l’affaire d’une opération coup de poing ! La majorité se targue d’avoir fait baisser l’insécurité alors même que les atteintes physiques ont augmenté de 5% !

La culture est abandonnée ! Tours s’obscurcit alors que ses voisins rayonnent. L’Education Nationale veut fermer le CRR et délocaliser les classes à horaires aménagées et la majorité ne fait rien ! De plus, la majorité refuse d’embaucher l’orchestre de sa propre ville en CDI… Une première en France. Face à la destruction de notre patrimoine culturel, il faut dire stop ! Le 3° grand axe du mandat a été la démocratie participative, mais pour qui ? Où sont les jeunes ? Où sont les habitants des quartiers dits prioritaires ? Quand on est maire d’une ville, a fortiori élu par seulement 17 % de la population, il faut rassembler l’ensemble de sa ville, pas simplement certains quartiers.

Nouvel hôpital trousseau : la santé mentale des tourangeaux n’est pas négociable !

En France, 1 personne sur 5 souffre d’une maladie mentale et c’est 1 français sur 4 qui consomme des psychotropes.

En plus de la santé mentale des étudiants toujours plus mise en danger par le climat incertain dans lequel ils évoluent, comment peut-on un seul instant imaginer la suppression de lits en psychiatrie ?
C’est pourtant le projet du nouvel hôpital Trousseau (CHRU) qui envisage en secret la fermeture de 84 lits de psychiatrie à Tours (soit – 40 %) !

Alors qu’en France, la psychiatrie dispose de 50/55 lits pour 100.000 habitants, avec le nouveau projet, la métropole n’en proposera plus que 27. La psychiatrie ne doit pas être le parent pauvre du service public. C’est pourquoi il est essentiel de promouvoir une vision globale de la santé mentale, qui doit reposer sur une politique publique ambitieuse.

Ce projet, avant même d’être sorti de terre, s’annonce déjà dépassé. Non seulement il n’apparaît pas en capacité de répondre aux problèmes actuels mais surtout le sera encore moins pour répondre aux problèmes d’un avenir de plus en plus anxieux.

A l’heure d’un climat toujours plus délétère pour la santé mentale, il est inconcevable d’enlever encore des moyens aux services psychiatriques. Les politiques devraient se mobiliser pour un outil sur le territoire. Le maire de Tours, lui-même Président du CHRU, ne saurait accepter une telle dégradation du service public hospitalier.

A chacun de prendre ses responsabilités afin d’enrayer la catastrophe sanitaire annoncée.

Agir concrètement pour la sécurité des tourangelles et tourangeaux !

Les forces de Police et de Gendarmerie de Tours ont enregistré 9 275 crimes et délits en 2022 contre 8 939 en 2021, soit une hausse de 3,8 % en un an. Cette croissance significative ne saurait rester sans réponse. La colère des Tourangeaux monte, des ,collectifs se réunissent, des pétitions circulent… Mais aucune solution ne leur est proposée. L’insécurité est certes un sujet national, mais lorsqu’à Tours le risque moyen d’être victime d’un crime ou d’un délit est de 6.73 % ou encore que le nombre total de plaintes pour coups et blessures volontaires est passé de 449 à 616 entre 2021 et 2022, alors il est essentiel de donner à cette problématique une réponse locale.

  • Où est le troisième poste de police municipale ?
  • Où est le renforcement du rôle et des effectifs des médiateurs de rue ?
  • Où sont les créations de postes des policiers municipaux ?

La majorité municipale a failli et n’a pas tenu les promesses du programme sur lequel elle a été élue. Ce laxisme n’a fait qu’aggraver la situation.

Au-delà de tout clivage politique : l’incivilité ne devrait jamais avoir à être une nuisance quotidienne à accepter. Parler de sécurité, c’est évoquer des vies humaines, mais, c’est aussi à plus grande échelle : la cohésion sociale, l’attractivité de la ville, la mobilité, la vie culturelle, nocturne et étudiante.
Il est plus que temps de mettre en place des actions de sécurité qui s’articuleront sur le long terme autour de trois axes : la prévention, la cohésion sociale et la sanction.

Prendre en compte le confort des piétons (en colère) dans les aménagements !

Tout déplacement commence et finit par une marche. La marche est un mode actif de déplacement à part entière, c’est même la première des mobilités. Sa part modale est supérieure à 60 % dans la plupart des villes. Pourtant le piéton est le grand oublié des politiques publiques de mobilité même si quelques progrès ont été réalisés. La ville de Tours ne fait pas exception, loin de là.

Les piétons sont en colère, qu’ils soient marcheurs du quotidien, flâneurs ou promeneurs, sportifs même. Les discours convenus des aménageurs et des élus, les plaidoyers ronronnants pour la « ville du quart d’heure », la « ville marchable », c’est bien gentil, mais dans la vraie vie, se déplacer en marchant est souvent un calvaire.

L’encombrement des trottoirs (poubelles à demeure, vélos, trottinettes…) et le stationnement des voitures et scooters sur les cheminements piétons conduisent trop souvent le piéton à un parcours d’obstacles lors de ses déplacements urbains. Sans compter les enfants aux abords des écoles et les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap pour qui la ville est peu accessible (largeurs de trottoirs insuffisantes, dénivelés trop importants…).

Au fond, les piétons en colère réclament avant tout davantage de justice spatiale.
Aménager une ville « marchable » à travers un plan « piétons » (Ex : trottoirs plus larges et libérés, itinéraires pédestres redessinés, assises, points d’eau et présence végétale qui protège et rafraîchît…) est plus que jamais nécessaire.

L’école, c’est la vie !

Nous souhaitons une bonne rentrée à tous, en particulier ces jours-ci aux enfants qui reprennent le chemin de l’école, à leurs parents, à leurs enseignants et à tout le personnel des écoles.

L’école doit être au cœur des priorités de la politique municipale, pour préparer l’avenir et pour la réussite de tous. C’est un choix politique d’accueillir certains enfants dans des murs délabrés, des établissements bouillants l’été, glacials en hiver. La plupart du temps, bien sûr, dans les quartiers populaires.

Car malgré les annonces, les actions engagées ne sont pas à la hauteur des enjeux et surtout ne vont pas assez vite. L’effort de rénovation des locaux scolaires est insuffisant pour mettre fin aux bâtiments vétustes et aux passoires thermiques. La végétalisation des cours d’école est certes entamée, mais seules 5 écoles – sur les 58 que comptent la ville – sont aujourd’hui concernées.

C’est pourquoi, afin de sortir d’une gestion au fil de l’eau et faire de l’égalité des chances par l’école une priorité, nous demandons que la ville de Tours revoie les objectifs et le calendrier de son « plan Écoles en transition ». Ce n’est pas d’une transition dont les écoles ont besoin mais d’un véritable plan d’urgence, qui, par son ampleur et son ambition, permettra d’offrir rapidement à tous les enfants de la ville des conditions d’apprentissage dignes.

Parce que l’école, c’est la première mission d’une municipalité, la première de ses compétences, mais aussi sa première responsabilité.

Bilan de mi-mandat : Vraiment utile ?

Juillet 2020/juillet 2023 : déjà la moitié du mandat municipal écoulé. Alors bien sûr, comme c’est la coutume, chacun veut y aller de son bilan.

Il sera nécessairement flatteur pour la majorité municipale, enveloppé dans une communication tirée au cordeau, pour démontrer ou tenter de démontrer que malgré un contexte difficile, les promesses ont été tenues, que le programme avance, que la ville se transforme (…).

L’opposition, même si elle se dit ou se veut constructive, aura donc beau jeu de répondre immobilisme, renoncements, trahison, engagements non respectés (…).

Alors, qui croire, et qu’en penser réellement ? Et si les plus objectifs à réaliser cet exercice étaient les tourangelles et les tourangeaux eux-mêmes, hors de toute caricature.
Cette question, notre groupe vous la pose donc très simplement : les actions engagées, les politiques publiques menées en matière de mobilité, d’éducation, de culture, de sécurité, de solidarité, de démocratie participative, d’urbanisme ou de transition écologique sont-elles en phase avec les promesses de campagne et/ou vos souhaits d’évolution pour la ville ?

À chacune et chacun de se faire sa propre idée, avec l’utopie qu’un jour peut-être un instrument de démocratie réellement participative (qui reste à inventer) permette de dire, lors de ce bilan de mi-mandat, stop ou encore !

Bel été à toutes et tous.

Vérité, politique et démocratie. Petits arrangements

Rétention d’informations lors des conseils municipaux pour occulter le débat, calcul politique pour arracher des postes à la Métropole, absence de condamnation sans réserve de propos insultants à caractère raciste tenus par le Président de la Métropole à l’encontre d’un élu de cette même collectivité ; les dérives de la majorité municipale semblent ne plus devoir s’arrêter…


Et le problème est que le fonctionnement de la classe politique avec ses petits arrangements entre personnes de pensées fondamentalement différentes, conduit aux petits arrangements avec la notion de démocratie.


Ces petits arrangements oublient que la démocratie vit du débat, des contrastes et de la différence comme l’est la vraie vie. La vraie tolérance de la démocratie est dans le respect de ces divergences radicales de pensées.


De militant convaincu hier, nous avons aujourd’hui un maire non convaincant, un maire communicant, un maire devenu un adepte de la politique politicienne. Il est encore temps de retrouver une boussole politique afin de réellement changer la ville comme cela avait été promis, avec et pour toutes les tourangelles et tous les tourangeaux.


La démocratie ne suppose pas le consensus mou !

Stationnement : Payez (toujours plus)… ou quittez la ville !

La majorité municipale – sans imagination – a choisi pour seule stratégie de supprimer des places de stationnement, d’élargir les secteurs taxables et d’augmenter significativement les tarifs.

Taxer, imposer, restreindre l’accès au centre-ville sans proposer de mesures alternatives, de dispositifs d’accompagnement, cela a tout de l’écologie punitive, de l’écologie de privilégiés habitant le coeur de ville. Oui à l’écologie dans notre ville, mais une écologie populaire et solidaire, et avant tout une écologie pragmatique qui préserve le droit à la ville pour toutes et tous.

L’aménagement du stationnement sur l’espace public est un sujet central, au croisement de nombreuses politiques sectorielles : attractivité commerciale, cadre de vie, logement, mobilités… Et si la place de la voiture en ville doit bien évidemment être repensée, cela ne saurait se faire sans créer de nouveaux équilibres entre les différents usages et fonctions de cet espace, ainsi qu’entre les différentes mobilités, au profit des plus durables. Or, le projet de tramway est à l’arrêt, les nouveaux parkings relais oubliés, le réseau express vélo promis n’avance pas…

Au-delà, aucune mesure pour un stationnement plus solidaire prenant en compte le pouvoir d’achat (ex : tarification solidaire pour les résidents), aucune mesure pour préserver l’attractivité des commerces de proximité (ex : forfait shopping gratuit 1H)…

Un logement toujours plus cher, des impôts en hausse, un stationnement repoussoir, où allons-nous ?

Avec Vous Pour Tours – Groupe d’opposition

Communication ou propagande ?

Comment le Maire de Tours utilise les moyens de la ville pour réaliser un document de campagne
C’est la question que chacun se pose à la lecture de la publication sur papier glacé intitulée : « Voir loin pour Tours – Bilan de mi-mandat de l’équipe municipale 2020-2023 ».

Ce document de 81 pages, « Hors série N°1 de Tours magazine », aussi disponible en version numérique sur le site internet de la ville, présente une vision très satisfaite de l’action d’Emmanuel Denis et son équipe.
Rédigé par les membres du cabinet d’Emmanuel Denis, illustré par le photographe de la ville, mis en forme par l’agence EFIL sous contrat avec la ville, imprimé à 10 000 exemplaires par les imprimeries Vincent … c’est donc une auto-promotion politicienne entièrement financée sur deniers publics.

Chaque membre de la majorité a droit a une belle photo couleurs et tout sourire avec citation valorisante sur son engagement et son action. On a pu les croiser avec leurs amis militants distribuer ce document sur les marchés, sonner aux portes pour le remettre, bref une équipe en campagne électorale plutôt qu’une municipalité au travail.

Par sa finalité, son contenu, son ton, sa réalisation, sa diffusion, il s’agit d’un document 100 % militant, mais réalisé avec l’argent et les moyens de la ville. Bien sûr il serait injuste de ne pas reconnaître qu’il a été concédé aux 3 groupes d’opposition … 1,5 pages sur 81 !

Nous ne pouvons entrer ici dans le contenu de ce document, qui confond intentions et réalisations, évaluation et autosatisfaction, car notre texte est limité à seulement 1500 caractères.

Nous avons décidé de créer un nouveau groupe d’opposition de droite et du centre droit. Nous sommes tous les trois des élus de conviction, engagés et qui privilégient la proximité. Notre expérience acquise à la mairie de Tours lors du mandat précédent et depuis dans d’autres responsabilités étroitement liées à notre Ville : Cécile Chevillard et Olivier Lebreton en qualité de Vice-présidents du Conseil départemental d’Indre-et-Loire, Thibault Coulon en tant que Vice-président de notre Métropole, garantit notre engagement et le sérieux que nous mettons au service de notre Ville.

Nous ne serons pas une opposition systématique car nous croyons que ce n’est pas ce que souhaitent les Tourangelles et les Tourangeaux. Nous serons une opposition vigilante et active dans son travail, proche des habitants et à l’écoute de leurs préoccupations.

Nous sommes évidemment ouverts aux échanges avec les autres groupes d’opposition car nous avons la conviction profonde que l’intérêt de notre ville doit primer sur nos différences, que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare, et que notre ville mérite mieux.

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