Une métropole du Grand Ouest

Fondation romaine probable du tournant de notre ère, la cité antique de Caesarodunum connaît un important développement dès le Ier siècle. Tours est un centre de pèlerinage majeur du Haut Moyen Âge en raison de la notoriété européenne de son évêque Martin le Miséricordieux – saint Martin. Puis, la cité ligérienne devient une véritable capitale de la France entre 1430 et 1530, lieu de séjour des rois en Touraine.

La Renaissance bénéficie intensément à Tours, qui se dote de somptueux édifices dont l’Hôtel Goüin est un des vestiges. Au centre de la future vallée des châteaux de la Loire, Tours est choyée par la cour royale et devient au fil des siècles une cité administrative et commerçante prospère.

Durant l’ère industrielle, Tours devient un important pôle ferroviaire et militaire. De cet âge florissant demeure la gare dessinée par Victor Laloux (architecte de la gare d’Orsay, aujourd’hui musée), desservant Paris, l’Île-de-France et tout le Grand Ouest. Le développement du TGV Atlantique permet depuis 1990 de relier Tours à de nombreuses capitales.

Son réseau routier et autoroutier relie la ville à Paris et Bordeaux par l’A10, à Angers et Vierzon par l’A85, et à Rouen par l’A28. Tours accueille deux gares routières régionales et internationales. Tours est la capitale du cyclotourisme au carrefour de deux véloroutes européennes : l’EuroVélo 6 qui relie l’estuaire de la Loire au delta du Danube sur 4 450 km (dont 800 km balisés « Loire à vélo »), et l’EuroVélo 3 qui connecte Trondheim la Norvégienne à Saint-Jacquesde-Compostelle sur 5 300 km. Quant à la véloroute régionale « Coeur de France à vélo », elle unit la vallée du Cher au canal de Berry.