Archives Municipales

Produits par l’administration municipale, les documents conservés aux Archives municipales de Tours construisent la mémoire de la ville et celle de ses habitants, du XIe siècle à nos jours. Ils sont accessibles à tous, particuliers intéressés par l’histoire locale aussi bien que généalogistes, étudiants…

Collecte, classement, conservation et communication sont les quatre grandes missions des archivistes. Chacun de ces maillons de la « chaîne archivistique » est essentiel à la bonne constitution des fonds et à leur valorisation.

Les archives sont l’ensemble des documents y compris les données, quels que soient leur date, leur lieu de conservation, leur forme et leur support, produits ou reçus par toute personne physique ou morale et par tout service ou organisme public ou privé dans l’exercice de leur activité.

La conservation des archives est organisée dans l’intérêt public tant pour les besoins de la gestion et de la justification des droits des personnes physiques ou morales, publiques ou privées, que pour la documentation historique de la recherche.

Collecte

Les archivistes collectent les documents publics produits par les services municipaux, mais aussi les archives privées auprès d’associations et d’acteurs de la vie locale ou encore de particuliers, constituant ainsi la mémoire, plurielle, de la ville.

Classement

Les documents collectés sont ensuite classés et inventoriés, ce qui permettra la recherche future. Le travail de classement se concrétise par la réalisation d’instruments de recherche, clef d’accès aux documents eux-mêmes.

Conservation

Il s’agit pour les archivistes d’assurer la conservation des documents dans les meilleures conditions possibles, afin de préserver leur pérennité sur la longue durée et ainsi de les transmettre aux générations futures.

Communication

Les documents d’archives publiques sont accessibles à tous – habitants de la ville, curieux en tous genres, généalogistes, étudiants, enseignants….

La consultation se fait dans l’une des deux salles de lecture des Archives municipales de Tours, en mairie ou place Saint-Éloi.
Chaque usager est guidé et orienté dans sa recherche par le personnel de salle de lecture. Ce dernier n’a toutefois pas vocation à effectuer les recherches à la place des usagers.

Valorisation culturelle :

  • Action éducative
  • Expositions
    Elles sont réalisées par le service ou en collaboration avec d’autres organismes, des associations, des comités de vie locale
  • Publications
    Les archives ont une politique éditoriale, autour de sujets historiques, de monographies de quartier…

Toute personne peut accéder aux documents d’archives librement et gratuitement sous réserve des délais de communication fixés par la loi.

Section Historique

À compter du 1er juin 2023, pour une durée indéterminé :

Ouverture au public du mardi au vendredi de 8h45 à 12h et de 13h45 à 17h15, sur rendez-vous
Réservation 48 heures minimum avant la date de consultation souhaitée par téléphone au 02 47 21 61 81,
par mail dap-secretariat@ville-tours.fr et fr.filliat@ville-tours.fr
Annulation éventuelle du rendez-vous à signaler au même numéro de téléphone

Section Contemporaine

Ouverture au public du mardi au vendredi de 9h à 12h00, sur rendez-vous
Réservation 48 heures minimum avant la date de consultation souhaitée par téléphone au 02 47 21 69 55 ou au 02 47 21 61 81,
par mail dap-secretariat@ville-tours.fr et n.guy@ville-tours.fr
Annulation éventuelle du rendez-vous à signaler au même numéro de téléphone

Inscription

Elle est gratuite et obligatoire, et se fait sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité.

Afin de préparer votre venue, vous pouvez pré-remplir le formulaire d’inscription et nous le faire parvenir à l’adresse mail suivante : dadp@ville-tours.fr. Lors de votre première visite, vous pourrez le signer et présenter votre pièce d’identité.

Salle de lecture

La consultation s’effectue, selon la recherche, dans une des deux salles de lecture du service des Archives municipales :

  • section historique, chapelle Saint-Éloi : archives antérieures à 1945 (fonds ancien et moderne) et archives privées, bibliothèque, périodiques, presse, estampes, cartes postales
  • section contemporaine, mairie : archives depuis 1945, archives privées contemporaines, photothèque.

Vestiaire :

Son utilisation est obligatoire ; vous y déposerez en toute sécurité vêtements d’extérieur, sacs, parapluie, casque… Vous pouvez emporter avec vous en salle de lecture ce qui est nécessaire à votre recherche : crayons de bois (exclusivement), feuilles, ordinateur, appareil photographique, téléphone (en mode silencieux).

Sont strictement interdits tous liquides (y compris l’eau) ou objets pouvant endommager les documents ainsi que la nourriture, les confiseries.

Règlement

Il porte sur le fonctionnement des salles de lectures, les conditions de reproduction des documents et les règles de réutilisation des informations publiques ou privées.

Les lecteurs sont invités à en prendre connaissance

Délais de communication des documents

Les archives publiques sont immédiatement communicables de plein droit.

Néanmoins, les archives comportant des informations protégées définies par le Code du patrimoine ne peuvent l’être que par dérogation accordée par le Service interministériel des Archives de France.

La communication et la reproduction des fonds privés peuvent également être soumises à l’accord du donateur.

Pour les documents non encore communicables, il est possible de déposer une demande de dérogation auprès du Service interministériel des Archives de France.

Consultez

Reproduction des documents

La reproduction des documents est autorisée en salle de lecture avec un appareil photo sans flash.
La reproduction des documents (photocopie ou scan) par le service des Archives est possible, sous réserve de l’état matériel des documents et de leur format.

La composition actuelle des archives publiques de Tours reflète l’histoire de ses fusions successives avec les quatre communes limitrophes, Beaumont-lès-Tours, Saint-Étienne-extra, Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde. Chacun de ces cinq fonds est réparti en trois grandes périodes chronologiques.

Histoire des archives

  • Au cours du XIVe siècle, six notables sont élus pour administrer la ville. Leurs actes, lettres et édits sont conservés dans un coffre dont deux échevins détiennent la clef. Malgré ces précautions, de nombreux documents disparaîtront au fil du temps…
    La nécessité d’établir un premier inventaire de ces titres se fait sentir dès 1602. Puis, en 1735, le sieur Gerbault rédige un Inventaire historique des titres de l’Hôtel-de-Ville de Tours, contenant ce qui s’y est passé de plus remarquable depuis que la commune y a été établie.
    Les archives antérieures à la Révolution sont conservées, au XIXe siècle, à la Bibliothèque municipale. C’est à cette période que l’inventaire sommaire du fonds ancien est rédigé.
  • Au début du XXe siècle, le nouvel hôtel de ville est inauguré place Jean-Jaurès ; les archives qui y étaient conservées déménagent également !
  • Pendant la Seconde Guerre mondiale, le conservateur entrepose une partie des archives dans un abri sûr à Rigny-Ussé, ce qui les sauvera de l’incendie de la bibliothèque en 1940.
  • En 1954, elles sont confiées aux Archives départementales. Parallèlement, les archives créées depuis la Révolution sont installées dans les combles de l’hôtel de ville aménagés tout spécialement pour qu’un archiviste puisse y recevoir du public.
  • Grand déménagement en 1973 : les archives passent des combles au 2e sous-sol de la mairie dans un local adapté et en 1980 le fonds ancien revient des Archives départementales.
  • En 1985, une section spécifique, la photothèque, est créée afin de conserver et de valoriser les documents photographiques de la Ville de Tours.
  • Depuis 1990, la section historique des Archives a été transférée dans l’ancienne chapelle Saint-Éloi alors que les documents produits depuis 1945, composant la section contemporaine, sont restés en mairie où ils sont consultables.

Plusieurs communes, plusieurs fonds

Lorsqu’en 1789 les communes sont érigées, le territoire de Tours correspond à celui de la ville intra-muros d’Ancien Régime, dont la limite sud est matérialisée par les actuels boulevards Béranger et Heurteloup. Au-delà de ces derniers, ce sont les communes de Beaumont-lès-Tours, à l’ouest, et de Saint-Étienne-extra, à l’est, qui sont créées. Ces dernières fusionneront ensemble en 1822 au bénéfice de Saint-Étienne-extra. Celle-ci sera en 1845 annexée par Tours. Au nord de la Loire, les actuels quartiers de Saint-Symphorien et de Sainte-Radegonde étaient des communes indépendantes jusqu’en 1964.

  • Fonds de Tours (depuis le XIe siècle)
  • Fonds de Beaumont-lès-Tours (1665-1822) : fusion avec Saint-Étienne-extra en 1822
  • Fonds de Saint-Étienne-extra (1792-1845) : fusion avec Tours en 1845
  • Fonds de Sainte-Radegonde (1601-1964) : fusion avec Tours en 1964
  • Fonds de Saint-Symphorien (1789-1964) : fusion avec Tours en 1964

Le classement des archives publiques

Trois grandes périodes sont distinguées, auxquels correspondent trois types de classement :

Le fonds ancien regroupe l’ensemble des documents que la Ville de Tours, et ses différents acteurs, ont produits ou reçus du XIe siècle à la Révolution, qui modifiera les institutions d’Ancien Régime. Elles sont la mémoire de l’action municipale, du territoire et de ses mutations, des individus qui le constituent.

Zoom surs les documents du fonds ancien

  • Une charte, promulguée aux environs de 1035 par le comte de Blois, Eudes II est le document le plus ancien conservé par la Ville de Tours. Elle autorise les habitants à emprunter le pont situé près du château de Tours sans acquitter de droit de péage.
  • La série des registres de comptes (1358-1671), qui pour la période médiévale présentent la particularité d’être décorés de lettrines ornées.
  • Les délibérations (1408-1790), où sont transcrites les décisions des institutions municipales.
  • Les registres paroissiaux, où sont consignés baptêmes, mariages et sépultures, préfiguration de l’état civil créé en septembre 1792.

À partir de la Révolution, les documents produits par les services municipaux, mieux structurés, sont plus nombreux. Tous les domaines de l’action municipale sont représentés, touchant la vie quotidienne des habitants aussi bien que l’espace urbain.

La majorité des documents sont antérieurs à 1945. Cependant, certains dossiers initiés avant-guerre et qui sont clos dans les années 1950 sont conservés dans le fonds moderne. Dans le cas particulier des communes de Saint-Symphorien et de Sainte-Radegonde, réunies à Tours en 1964, l’ensemble des documents fait partie du fonds moderne.

Zoom sur quelques documents :

  • Documents liés à l’histoire individuelle : registres d’état civil (1793-1940), recensements de population (1836-1968), listes électorales (1881-1945) aident à retrouver la trace de chacun des Tourangeaux
  • Les dossiers techniques du service de la voirie permettent de retracer l’histoire de l’aménagement des rues, places, avenues, jardins de la ville, celle des transports et de la navigation fluviale…
  • Les dossiers de construction, d’aménagement et d’entretien des bâtiments communaux illustrent la richesse architecturale de la ville
  • L’organisation par la municipalité des fêtes, manifestations publiques, cérémonies et inaugurations offre un regard vivant sur la vie quotidienne

A consulter

Les fonds contemporains, environ 5 km linéaires d’archives, s’enrichissent année après année des versements effectués par les services municipaux. Ils révèlent ainsi l’histoire récente de notre collectivité et de son territoire, sur tous leurs aspects.

Zoom sur des documents contemporains :

  • Registres des délibérations du conseil municipal et arrêtés du maire permettent de saisir l’action politique des institutions municipales
  • Les dossiers techniques des services Architecture et Bâtiments, Urbanisme ou Parcs et Jardins retracent l’évolution territoriale, urbaine, paysagère et architecturale de la ville
  • Permis de construire et documents cadastraux renseignent sur les changements qu’un immeuble, une maison ont connus
  • Des archives insolites : objets offerts au maire de la ville, appareils utilisés par les services techniques contrastent avec les autres catégories d’archives.


En complément des archives publiques

Les archives privées entrent par voie dite extraordinaire : un legs, un don, un dépôt, un achat provenant d’une personnalité, d’une famille, d’une entreprise ou encore d’une association. Elles enrichissent le fonds public, apportant un éclairage complémentaire sur l’histoire de la ville, une époque, un personnage…

Les Archives municipales de Tours conservent actuellement une cinquantaine de fonds privés, qui, bien que représentant un modeste volume, sont d’un intérêt historique certain.
Ils sont classés en série Z.


Zoom sur des documents :

  • Archives personnelles de Jean Meunier (1932-1990) : maire de Tours lors de la Libération, de 1944 à 1947, fut également député de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) de 1936 à 1958 et président du Comité départemental de Libération (CLD)
  • Archives de l’Amicale des 32e et 232e régiments d’infanterie (1868-2011) : ce fonds regroupe les archives des Amicales des 32e, 232e et 66e régiments, qui étaient en garnison à Tours.
  • Archives de la chorale de l’Orphéon (1859-1987) : chorale créée officiellement en 1857, dont l’actuelle chorale Gabriel-Fauré est l’héritière
  • Archives du professeur Jean Moline (1732-2011) : ce professeur de l’École de pharmacie et de médecine a constitué un fonds documentaire sur ces deux disciplines.
  • Archives de l’Union cyclotouriste de Touraine (1930-2004) : une importante association, fondée en 1930, qui a développé en Touraine la pratique du cyclisme et du tourisme.

Les supports iconographiques offrent un autre regard sur la ville. Estampes, cartes, plans, affiches, cartes postales et photographies anciennes ou récentes, sur support traditionnel ou sous forme numérique, enrichissent les fonds conservés.

Zoom sur des documents figurés :

  • Estampes et dessins (XVIe-XXe siècle)
  • Cartes et plans de ville (XVIIe-XXe siècle)
  • Affiches (XVIIIe-XXIe siècle)
  • Cartes postales (XIXe-XXe siècle)
  • Photographies (XIXe-XXIe siècle)

Afin de commencer ou compléter une recherche, la consultation de la bibliothèque, des revues et de la presse locale peut s’avérer une aide précieuse. Ces dernières constituent une source complémentaire indispensable pour offrir un regard sur la vie quotidienne de la ville.

Attention : les ouvrages ne sont consultables qu’en salle de lecture ; il ne s’agit pas d’une bibliothèque de prêt.


Zoom sur des documents

  • Bibliothèque : plus de 3 000 titres essentiellement sur l’histoire de Tours et de la Touraine
  • Périodiques : revues et bulletins, publications produites par la Ville, du XIXe à nos jours
  • Presse locale : de 1816 à nos jours
  • Annuaires d’Indre-et-Loire : à partir de 1804

Cadre de classement

Les archives communales sont classées, pour les documents antérieurs à la Seconde Guerre mondiale, à partir d’un plan de classement défini par la loi du 29 avril 1924 (arrêté du 31 décembre 1926).

Des séries d’archives sont définies, représentées par 1 ou 2 lettres : elles correspondent aux grands domaines d’activité des institutions municipales (classement “thématique”).
À noter : les archives nationales, les archives départementales et les archives hospitalières ont leur propre cadre de classement

Pour les archives dites contemporaines, postérieures à la Seconde Guerre mondiale, le classement par séries est abandonné au profit d’une série unique, la série W, qui introduit un classement chronologique des versements des services municipaux.

A consulter

Registres antérieurs à la création de l’état civil en septembre 1792 (série GG)

  • les registres des baptêmes, mariages, sépultures des paroisses de Tours (1535-1972)
  • les registres des baptêmes, mariages, sépultures des communes qui ont depuis fusionné avec elles (Sainte-Radegonde, Beaumont-lès-Tours)
  • les registres des baptêmes, mariages, sépultures de l’Église réformée de Tours (1630-1685)
  • les registres de baptêmes et de sépultures des hôpitaux tourangeaux

Les registres paroissiaux sont consultables en salle de lecture de la section historique des Archives municipales de Tours.

Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Ils ont été numérisés et mis en ligne par les Archives de Touraine : cliquez ici !

A consulter

Registres des naissances, mariages et sépultures postérieurs à la création de l’état civil (série E)

Les registres d’état civil sont consultables en salle de lecture de la section historique des Archives municipales de Tours : pour préparer votre visite, consulter les inventaires de la série E (voir ci-dessus)

Les registres d’état civil et les tables décennales (collection du greffe – doubles originaux destinés au greffe du tribunal) sont également consultables en ligne sur le site des Archives de Touraine : cliquez ici !

A consulter

Recensements de populations (sous-série 1 F)

Les listes nominatives des recensements quinquennaux de population sont consultables en salle de lecture de la section historique des Archives municipales de Tours (1836-1968).

Les recensements de population sont mis en place tous les 5 ans à partir de 1836 (à l’exception de celui de 1871, reporté à l’année suivante, de ceux de 1916 et 1941, annulé pour cause de guerre).

Les listes nominatives, qui ne sont plus obligatoires à partir de 1954 et interdites à partir de 1982, renseignent sur la composition des foyers et sur les éléments suivants : noms et prénoms, âge ou date de naissance, profession et nationalité.

L’ordre étant topographique (d’abord par quartier et par rue, puis à partir du recensement de 1954, par rue), il est préférable de connaître l’adresse du foyer recherché.

Ils sont également consultables sur le site des Archives de Touraine : suivez le lien !

Listes électorales (sous-série 1 K)

Les listes électorales de plus de 50 ans sont consultables en salle de lecture de la section historique des Archives municipales de Tours.

Les listes électorales au suffrage universel ont été numérisées et mis en ligne pour les communes et périodes suivantes :

Bon à savoir : le droit de vote est accordé aux femmes le 21 août 1944, le suffrage devenant alors réellement universel. Ces dernières votent pour la première fois en 1945.

Annuaires d’Indre-et-Loire (sous-série 91 C)

Ils contiennent notamment la liste des principaux habitants de Tours.

Ils sont consultables en salle de lecture de la section historique des Archives municipales.

Les Archives de Touraine ont numérisé leur collection, consultable sur le site internet des Archives de Touraine. Suivez ce lien !

Registres paroissiaux et d’état civil ont fait l’objet d’un dépouillement. 400 000 fiches, classées par ordre alphabétique, répertorient l’ensemble des actes qui ont été dressés à Tours entre 1535 et 1899 ; pour chaque patronyme, les fiches concernant un même foyer ont été réunies (mariage, naissance des enfants issus de ce mariage, décès du père) facilitant grandement la recherche.

Le fichier a été numérisé et mis en ligne sur notre moteur de recherche : vous pouvez y accéder en cliquant ici.

A consulter

Vous pouvez faire votre demande d’acte d’état civil de plus de 75 ans à l’adresse suivante : dadp-genealogie@ville-tours.fr, en indiquant votre adresse postale.

À noter :

Seuls les actes suivants pour lesquels une date a été indiquée (a minima l’année) sont délivrés :

  • Actes de naissance à partir de 1890
  • Acte de mariage et de décès à partir de 1934

Les actes antérieurs sont consultables en ligne sur le site des Archives d’Indre-et-Loire.

Les documents privés ou publics conservés aux Archives municipales peuvent faire l’objet d’une réutilisation. La réutilisation concerne à la fois les images réalisées par le lecteur et celle fournie par les Archives.

Les conditions de réutilisation varient en fonction de la nature du document (public ou privé) et de l’objectif de la réutilisation (personnelle, scientifique, commerciale…). Dans la plupart des cas, la réutilisation est libre et gratuite.

Quelques définitions :

  • Réutilisation

La réutilisation est une utilisation d’informations par un tiers à d’autres fins que celles pour laquelle les documents ont été produits ou reçus, par exemple une publication dans un ouvrage ou une mise en ligne sur un site web.
La copie à usage privé n’est pas une réutilisation.

  • Les documents publics

La réutilisation publique est régie par le code des relations entre le public et l’administration (CRPA, articles L. 300-1 et suivants).

Ne sont réutilisables, au sens du CRPA, que les informations publiques contenues dans des documents librement communicables à tous et sur lesquels des tiers ne détiennent pas de droits de propriété intellectuelle.

  • Les documents d’origine privée

Les Archives municipales conservent également des documents d’origine privée. Leur réutilisation est soumise à des règles particulières selon les conditions dans lesquelles elles ont été cédées à la Ville de Tours.

Les documents réutilisables

  • Les informations publiques librement communicables selon le Code du Patrimoine,
  • Les informations privées pour lesquelles les Archives municipales ont une autorisation de réutilisation du cédant ou de ses ayants-droits,
  • Les œuvres tombées dans le domaine public (70 ans après le décès de l’auteur),
  • Les œuvres protégées au titre du droit d’auteur pour lesquelles les Archives municipales ont un contrat de cession des droits patrimoniaux

Les documents publics non communicables ainsi que les archives privées pour lesquelles les Archives n’ont aucune autorisation de la part du cédant, ou de ses ayants-droits, sont donc exclues de toutes réutilisations.

La réutilisation est soumise à condition dans les cas suivants :

  • Protection des droits d’auteur : Les œuvres de l’esprit sont protégées au titre des droits d’auteur pendant un délai de 70 ans après le décès de l’auteur. En cas de présence de droits de propriété intellectuelle détenus par des tiers, le réutilisateur doit obtenir les autorisations nécessaires auprès des auteurs ou de leurs ayants-droit. Sans ces autorisations, la personne qui a obtenu la copie d’un document sur lequel un tiers détient des droits de propriété intellectuelle ne peut en faire que les usages prévus à l’article L. 122-5 du code de la propriété intellectuelle.
  • Données à caractère personnel. La réutilisation des informations comportant des données à caractère personnel est soumise au respect du cadre légal de la protection des données à caractère personnel. L’administration ne peut être tenue pour responsable du non-respect de ce cadre légal par le réutilisateur.

Les conditions de réutilisation

Seules la réutilisation d’informations privées est soumise à licence, c’est-à-dire à autorisation. Les demandes doivent être adressées aux Archives municipales par courrier.
Dans tous les autres cas, aucune licence n’est nécessaire.

La réutilisation d’informations privées n’est possible que pour :

  • les fonds pour lesquels les Archives municipales ont une autorisation de réutilisation du cédant ou de ses ayants-droits,
  • les œuvres protégées au titre du droit d’auteur pour lesquelles les Archives municipales ont un contrat de cession des droits patrimoniaux.


La réutilisation est dans ce cas gratuite mais soumise à la signature d’une licence. Les Archives municipales se réservent le droit de refuser une demande de réutilisation pour une réutilisation qui ne serait pas scientifique.

Les obligations du réutilisateur

Dans ses publications, produits et services, le réutilisateur est tenu d’indiquer :

  • la source de l’information (sous la forme : Archives municipales de Tours, cote) ;
  • sa date,
  • le cas échéant l’auteur (mention de paternité).

Les sanctions prévues en cas de non-respect des règles de réutilisation

Le non-respect des règles de réutilisation expose le réutilisateur aux sanctions prévues selon les cas :

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Rendez-vous désormais incontournables, les Jeudis de l’Histoire et du Patrimoine sont des conférences gratuites et ouvertes à tous autour de l’histoire et du patrimoine de notre ville. Elles sont proposées par le service des archives municipales et se déroulent à l’Hôtel de Ville. Rendez-vous sur la chaîne Youtube de la Ville de Tours pour visualiser les vidéos des dernières conférences.

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